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18 février 2013 1 18 /02 /février /2013 12:00

 

 

DECLARATION DE L’EOS 31

 

 

 

 

Le plan d’occupation des locaux, présenté au dernier CHSCT, et durant lequel un avis des élus avait été demandé, n’est pas respecté, au moins sur deux points :

 

Au RDC, deux bureaux fermés, normalement destinés à l’activité des psychologues pour la réception du public, ne sont pas affectés à cet usage.

Une  salle de la DT devait être mutualisée avec l’A2S, pour organiser des ateliers et des réunions de travail. A ce jour aucune proposition d’organisation de la mutualisation de cet espace n’a été faite

 

Cela réduit  significativement l’espace pour tous les agents de l’A2S,  pour pouvoir travailler dans de bonnes conditions. 

 

S’ajoute à cela un problème d’isolation phonique des bureaux. Nous pouvons en effet suivre les entretiens des bureaux d’à côté. Le respect de la confidentialité des entretiens avec les DE est mise à mal et, par la même occasion, l’accord d’intégration à la CCN, du 18 juin 2010. Pour mémoire, le § 2 de l’Article 3 : Conditions d’exercice de la fonction de psychologue du travail dit :

 

« Pôle emploi s’engage par ailleurs, dans les locaux où les agents positionnés sur l’emploi de psychologue du travail exercent leur fonction, à mettre à leur disposition des espaces aménagés permettant d’assurer la confidentialité des entretiens d’orientation professionnelle des demandeurs d’emploi vers la formation, dans le respect du code et de la charte européenne des psychologues, du 1er juillet 1995.

 

 Pôle emploi s’engage à faire respecter au sein des sites d’exercice de l’emploi de psychologue du travail, les dispositions du code de déontologie des psychologues, lequel s’appuie sur la charte européenne du 1er juillet 1995. Dans ce cadre, il veille aux conditions matérielles et d’organisation du travail adaptés »   

 

 

 

Le manque d’espace ne permet pas de déployer normalement l’activité des psychologues qui consiste, par définition, à mener des entretiens d’orientation avec les DE. La pénurie de bureaux, engendrée par le non respect du projet initial de relogement impacte fortement cette activité. Lorsque nous sommes, par exemple,  en back office forcé pour du travail administratif, celui-ci est empêché, fortement perturbée, car nous ne disposons pas de l’ensemble des moyens de travail (dossiers des candidats, documentation personnelle, certains outils…), qui se trouvent rangés dans un bureau déjà occupé par un ou une collègue. Ces moyens de travail sont pourtant nécessaires pour rendre le service au DE.  De plus se loguer et se déloguer au tél, se connecter et se déconnecter de l’ordinateur, à répétition,  perturbe le lien avec les collègues à l’accueil. Cela génère du stress pour chacun et des tensions au sein de l’équipe !

Nous ne comprenons pas de quelle logique relève la solution « mutualisation des bureaux » à laquelle nous somme invités par l’ELD. Il nous est conseillé de prendre nos outils  et notre documentation dans le « chien », expression animalière pour consacrer le nomadisme dévastateur, identifié pourtant comme source de risque grave pour la santé mentale et physique des salariés du PE, particulièrement dans  la dernière expertise sur les RPS en Midi-Pyrénées.  Cependant dans Pôle Emploi 2015, c’est le pari de la confiance qui est promu. Comment faire confiance lorsque les accords et  les projets ne sont pas respectés et quand les solutions proposées empêchent le travail ou consacrent la souffrance au travail ? QUE CROIRE ET QUI CROIRE ?

 

Dans les faits, nos spécificités professionnelles et notre expertise ne sont pas respectées. Nous revendiquons le droit d’exercer notre métier tout simplement, avec des conditions  permettant de le faire correctement. Tout cela est pour nous source de stress de plus en plus aigu, générateur de souffrance au travail et de risques pour notre santé mentale et physique. La surdité de l’Etablissement n’est pas compatible avec la confiance et l’autonomie  affichées dans PE 2015. Cela nous interroge fortement, car comment expliquer ce paradoxe invivable : PE se doit de prévenir les risques pour la santé physique et mentale des salariés (cela relève de sa responsabilité légale) et, en même temps, PE réunit toutes les conditions pour produire ces mêmes risques. L’image qui nous vient à l’esprit est celle du pompier pyromane.

 

Nous demandons que les accords soient respectés, que les projets soient mis en application et que nos conditions de travail soient revues.

 

 

chsct du 14 février 2013

 

 

Chsct bien ordinaire…

 

 

 

Greenpark. Le 1er syndicat en Midi-Pyrénées sort de ses gonds, pour soutenir les psychologues du travail… mais le temps d’un tract ! En chsct, ses élus ont refusé de soutenir la déclaration rédigée pas l’Eos 31 (voir pièce jointe) sous prétexte que, lors de la lecture, le « nous » avait été remplacé par « ils ». A vous de juger !

Le président s’étonne que le promoteur face des difficultés maintenant que la « réception » des locaux a été faite… alors que les travaux n’étaient pas finis ! Si la dr n’avait pas – une fois de plus – voulu mettre la charrue avant les bœufs, nous n’en serions pas là aujourd’hui : sols glissants et très dangereux dans l’entrée et les escaliers, plusieurs puits de lumière absents dans la cafétéria et prévus sur les plans, problème de porte pour les toilettes « handicapés »… Mais il n’y a pas que le promoteur qui ne respecte pas ses engagements, la direction aussi : 2 bureaux dédiés aux psychologues du travail et squattés par l’eld ; cloisons « papier de cigarettes » qui ne respectent pas la confidentialité faisant partie du code de déontologie des psychologues… Bref, entre un syndicat d’accompagnement, un promoteur malhonnête et une dr qui ne tient pas ses engagements, nous n’avons pas fini d’entendre parler de greenpark !

 

Saint-Gaudens. En attendant les nouveaux locaux fin 2o14 (enfin !), les conseillers continuent à travailler dans le bruit, l’inconfort, la navigation sur 2 sites, l’inorganisation du travail, l’absence d’information. La direction réfléchit depuis (trop) longtemps déjà à l’implantation de modulaires… ce qui semble complètement irréaliste, vu les délais… mais peut-être pour faire plaisir aux syndicats d’accompagnement…

 

Diagnostic d’accessibilité handicapés. Seul 4 sites sont accessibles en autonomie totale. Occitane est totalement inaccessible est le restera toujours. Les autres sites le sont partiellement avec des « obstacles » au nombre de 9 à 61 (dr). Nous avons demandé le nom des sites au président qui refuse catégoriquement… pour l’instant.

 

Montauban Nord & Sud. Recueil d’avis sur l’extension des travaux. Solidaires Sud Emploi a refusé de rendre un avis : l’absence de porte au bureau et surtout l’implantation de la dt sur l’un des sites. La présence du dt est pour nous un facteur important de Rps.

 

Bilan des remontés d’incidents 2o12. En augmentation de plus de 49 % par rapport à 2o11 ! 40 % des incidents se passent à l’accueil. Comme les années précédentes, Solidaires Sud Emploi fait l’analyse que si il y avait toujours a minima 2 personnes à l’accueil et 2 arc sur les compétences placement et indemnisation, si les agents étaient mieux formés, plus nombreux et positionnés en fonction de leur origine professionnelle, le nombre d’incidents serait en forte diminution. Pour le président, tout est fait comme il faut à l’accueil.

 

Bilan sur le document unique. Reporté au prochain chsct.

 

Fiche escaladeou l’escalade dans le flicage des agents. Nous apprenons que 4 agences seront expérimentales en mars sur les nouvelles boîtes mails «  .net ». Solidaires Sud Emploi demande le nom des agences, le président ne sait pas…

 

Nouvel organigramme de la dr. Faire et défaire, c’est toujours travailler ! Ce n’est pas ce type de changement qui va faire progresser les conditions de travail des agents. En attendant, il semblerait que certaines personnes ont dû quitter la dr contraintes et forcées. Démenti du président. Si le président dément… D’autres ont préférées prendre les devants suite aux infos contradictoires sur la suppression du service centralisé de traitement des dossiers. Le président dément, rassure, pour finir par annoncer que, suite aux nouveaux recrutements, le dg est favorable à cette suppression. A suivre.

 

Point immobilier. Portet : Fermeture de l’agence et travaux du 1er juin au 1er décembre. Les agents seront relogés à l’ancienne anpe de Muret. La future usine de production Arènes / Purpan devrait emménager rue de Lardenne fin 2o14 ; celle de Sésquières / Lalande sera à Borderouge fin 2o13 ; celle de Saint-Michel / Croix de Pierre, 3 sites en vue : rue des 36 ponts, l’immeuble de l’urssaf (rue desmouilles) ou l’agrandissement de Saint-Michel avec le départ du centre de formation du 1er étage, à suivre… quant à l’usinette de Villefranche de Lauraguais, la mairie vend un terrain à pôle emploi pour quelques € symboliques et l’agence devrait voir le jour pour septembre 2o14. Saint-jean : mauvaise piste (pour l’instant) à Balma, une meilleure ( ?) en vue à l’Union ou sur place. A suivre…

 

Votre représentant Solidaires Sud Emploi au Chsct :

 

Jean-Noël VERRIER agence de Saint-Jean

jean-noel.verrier@pole-emploi.fr

 

N’hésitez pas à nous contacter

 

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13 novembre 2012 2 13 /11 /novembre /2012 10:36

 

Gaillac, la pestiférée !

 

Gaillac. Depuis plusieurs mois, il n’y a plus de dape à l’agence de Gaillac et qu’un seul rep… en maladie actuellement ! L’agence est dirigée par un consortium de 13 dapes et consorts qui viennent faire les plannings avec plus ou moins de bonheur… Inutile de vous dire le marasme dans lequel se trouvent les collègues, même si le dt déclare que tout va bien à Gaillac ! Dans les faits, désorganisation complète de l’agence, absence de service entreprise pendant plusieurs jours et depuis plusieurs mois, convocations changées à la dernière minute sans prévenir les conseillers, plannings faits à une semaine…


Pour la dt et la dr, aucun dape ne veut venir à Gaillac, le collectif est « malfaisant » ! Ce que ne dit pas le président, c’est que Gaillac a servi de plaque tournante pour les exilés de l’anpe, pour les « bébés » dapes et le seul dape qui avait su créer une synergie a été placardisé par le dt ! Toujours ce même dt qui décide sans en informer le collectif d’attribuer plusieurs grands comptes à Albi… soit disant que le service rendu aux entreprises n’était pas digne de pôle-emploi, mais sans dire qu’il n’a jamais rien voulu faire pour Gaillac, bien au contraire… !!! Pour le président « Gaillac doit redevenir une agence normale », en laissant entendre que tout était la faute du collectif, que c’était celui-ci qui faisait fuir l’encadrement. Monsieur le président du chsct, vous donnez beaucoup de pouvoir aux agents et vous niez le fait qu’un collectif, sans encadrant et avec un dt qui a toujours stigmatisé cette agence, ne peut pas fonctionner, ne peut pas être « une agence normale ».


Il a fallu que ces « manants » fassent un courrier au maire de Gaillac (signé par tous les agents sauf un), au président du CR, au préfet de région, à toutes les huiles de pôle-emploi… jusqu’au ministre pour qu’en quelques jours, la dr trouve miraculeusement un dape téméraire, prêt à affronter cette dangereuse agence en perdition… ! Longue vie à Gaillac et bon courage à son nouveau dape !

 

Rodez. Courrier du collectif relatant toutes les difficultés des agents (encore une agence qui devient malfaisante… ? Mais que se passe t-il donc à la dt Est… ?). La seule réponse de la dt/dr, c’est d’envoyer le dt pour 3/4 d’h pendant la réunion de service, pour dire que tout va aller mieux ! Quel générosité, quel cadeau pour le collectif, que monsieur le dt trouve 3/4 d’heure pour quelques agents malveillants. Monsieur le dt et monsieur le président du chsct, ça fait 3 ans que le collectif va mal, que le chsct a émis un droit d’alerte pour danger grave et imminent ! Merci pour ces 3 généreux quarts d’heure que vous daignez accorder à ces manants !

 

Castelsarrasin. Courrier du collectif à la dr. Mais vous ne voyez pas qu’ils sont suffisamment occupés avec Gaillac, Rodez, Tarbes Arsenal… Faut pas rêver, manants du Tarn & Garonne, vous n’aurez pas de réponse.

 

Tarbes Arsenal. Situation délicate, avec pétition de soutien au dape, courrier anonyme….des agents ont demandé un rdv avec le médecin du travail. Déplacement de la drh, qui s’est mise à disposition des agents, ce n’était certainement pas une simple visite de courtoisie…

 


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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 10:31

 

Déclaration préalable CE du 26/10/2012

Toulouse le 30 octobre 2012

 

L’annonce des 2000 renforts à Pôle Emploi faite par Michel Sapin avant l’été,  s’est traduite par 135 postes en Midi-Pyrénées diffusés vacants en interne et ayant fait l’objet d’offres d’emploi diffusées en externe.

Chez l’ensemble des agents de Pôle Emploi un immense espoir s’est exprimé puisque un mouvement d’une telle ampleur ne s’était jamais produit depuis de nombreuses années. Pour pourvoir ces postes supplémentaires l’ordre de priorité était selon la Direction de Pôle Emploi :

ØD’abord les candidatures en mobilité interne, nationale et/ou régionale d’agents titulaires

ØEnsuite la titularisation d’une partie des CDD ou CAE

ØEn dernier lieu, sur les postes restés vacants, le recrutement externe.

 

Le 2 Octobre dernier les résultats publiés ont créé la consternation :

En interne à Pôle Emploi , certains collègues titulaires n’obtiennent pas de mutation, alors que c’est leur enième demande depuis 3 ans. Certains CDD sont titularisés et d’autres pas, sans aucune considération de leur temps de présence à Pôle Emploi. Certains postes sont rediffusés alors que même au fin fond de Midi Pyrénées des candidat-es s’étaient positionné-es.

Quant aux centaines de candidat-es externes , leur chance d’être recruté-es sont quasi nulles si ce n’est au mieux en CDD pour … remplacer les CDD titularisés.

 

Bien sûr, nous savons qu’il est impossible de donner satisfaction à tous. Mais le pourvoi de ces postes s’est effectué sans aucune transparence, ce qui ne permet même pas de répondre aux questions de nos collègues, CDI ou CDD ou CAE, sans parler des candidat-es externes.

 

Ces méthodes opaques sont indignes d’un établissement public en charge de l’Emploi qui devrait être, au contraire, exemplaire en matière de « Gestion des Ressources Humaines » . Elles ouvrent la porte à toutes les interprétations, et rendent la situation difficile autant à celles et ceux qui ont obtenu satisfaction qu’à celles et ceux qui sont restés sur le carreau.

 

Nous continuons à exiger la plus grande transparence pour les mouvements internes des personnels titulaires sur la base de critères connus et objectivés dont celui de l’ancienneté dans le poste doit être prioritaire.

 

Nous continuons à exiger des modes de recrutements externes sur la base de postes réellement vacants et avec des méthodes de recrutement garantissant l’égalité de traitement de tous les candidat-es.

 

Nous continuons à exiger l’Abolition de la Précarité à Pôle Emploi et  la TITULARISATION de TOUS les précaires de Pôle Emploi CDD et collègues sous contrats aidés  : nous avons besoin de tous ces collègues qui ont fait leur preuve  face à la crise qui s’amplifie.

 

Pour cela nous proposons depuis des mois à la Direction de Pôle Emploi de créer un corps d’agents titulaires et expérimentés sur les différents métiers , mobiles sur plusieurs sites au niveau départemental ou régional. Ceci afin de pallier les absences régulières ou les pics d’activité sans avoir besoin d’avoir recours à des recrutements d’agents sous statut précaire.

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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 10:28

 

Les portes claquent au CE !

Nous avons vécu ce vendredi encore un CE passionnant, plein d’allant, dynamique, voire…explosif. Pourtant, nous étions de bonne volonté, ce dont le DR n’a pas semblé s’apercevoir, quittant même une fois la salle en claquant la porte ! Chaude ambiance !

 

Il faut dire que nous avions ouvert la séance avec une déclaration préalable sur l’opacité des recrutements suite au mouvement de septembre dernier…Le DR n’aurait-il pas apprécié ?

 

Point sur les recrutements de Septembre :

La DRH nous a servi des chiffres et encore des chiffres pour se féliciter que 135 personnes aient pourvu les 135 postes. D’accord. Mais nous n’avons encore eu aucune réponse aux légitimes questions des agents : Pourquoi certains ont-ils obtenu une mutation et pas d’autres, pourquoi certains CDD ont-ils été titularisés et pas d’autres, comment se fait-il qu’il soit restés des postes vacants à l’issue du mouvement, etc, etc. La RH a même été incapable de nous dire si des CAE avaient été recrutés sur des postes en CDI ! Ce qui est clair en revanche dans le discours de l’établissement, c’est qu’il revendique l’opacité de ce mouvement ! En clair, on recrute qui on veut et on n’a pas à se justifier !


ASC : Les élus ont validé l’utilisation d’un reliquat de budget des ASC pour la fin de l’année. Tous les agents en CDD, CDI ou CAE, en poste au 31 Octobre et ayant deux mois d’ancienneté minimum, recevront en plus de la dotation déjà prévue, 40 euros en chèques-cadhoc et 40 euros en chèques-vacances.

Les élus SUD au CE regrettent que cette dotation supplémentaire ne soit pas versée de façon différenciée en tenant compte de la modulation selon les revenus, mais le temps manquait pour mettre en place cette modalité.


Bilan du plan de formation 2011, plan de formation 2012, orientations formation 2013 :

Comme toujours, la RH présente ces sujets en disant que l’Etablissement a « respecté ses obligations légales ». Encore heureux…mais cela est insuffisant ! Si les « obligations légales » ne répondent pas aux besoins des agents, il est de notre devoir de demander à la direction d’aller plus loin. Par exemple, nous n’avons eu aucune réponse satisfaisante sur les formations RPS que nous demandons depuis deux ans, et sur lesquelles la direction s’était engagée.


De même, la direction ironise quand nous demandons une formation pour tous à Horoquartz : « Une formation pour gérer ses RTT ? »

Rien non plus sur les échanges de pratiques pour les agents, une demande récurrente de notre part. Le DR ne conçoit pas des échanges de pratiques hors de la présence d’un responsable hiérarchique, ce qui tout à fait contraire à la démarche !


Plus grave encore, pas de formation à l’accompagnement prévue pour 2013, alors que c’est le « cœur » du projet Pôle Emploi 2015. Nous avons été stupéfaits de constater la méconnaissance crasse de l’Etablissement sur la notion même d’accompagnement des DE ! La RH pense que des formations « Marché du travail », « Aides et mesures » ou « Relation entreprise » suffisent pour cela…

Pour toutes ces raisons, nous avons voté CONTRE sur ces trois sujets.

 

Référent technique et réglementaire :

Le Directeur Régional, en « avance de phase » (langage labellisé pipotron, voir www.pipotron.free.fr), souhaite mettre en place dans chaque site des « Référents techniques et réglementaires », qui seront chargés d’assurer le suivi des démultiplications en agence, diffuser les informations techniques et réglementaires, et donner le premier niveau de réponse aux collègues, sur les deux champs indemnisation et placement.


Ces agents seraient des niveaux IVA, ou coefficient 250, et cette fonction serait exercée sur à mi-temps. Les recrutements se feraient à « iso-effectif » (pour dire « « à effectif constant ! », voir pipotron ci-dessus)

Tous les élus se sont félicités de cette initiative (même SUD !). Néanmoins, nous avions quelques interrogations, qui manifestement n’ont pas plu au DR : Comment seront-ils formés pour être experts sur le métier qu’ils maîtrisent le moins ? Pourquoi ces postes sont-ils des IVA ou coefficient 250 alors que des agents niveau II ou III pourraient être intéressés ? Pourquoi ne pas mobiliser les seniors, comme prévu dans l’accord sénior de 2009 ? Pourquoi limiter ces tâches (énormes) à un mi-temps ? Serait-ce un moyen de redéployer des effectifs des structures vers les agences ?


A ces questions, aucune réponse, et mieux encore, le DR déclare, en fin de débat que puisque cela nous pose des « crispations, des réserves, des interrogations… », il « sursoit » à la création de ces postes. Pour nous, cela signifie que dès que nous posons des questions concrètes, nous dérangeons la direction, et du coup, « puisque c’est ça, vous n’en aurez pas, na ! ». Dommage, c’était une bonne idée…sur laquelle nous reviendrons forcément puisqu’elle est inscrite dans Pôle Emploi 2015.


Rupture conventionnelle d’une collègue salariée protégée : Légalement, le CE doit être informé lorsqu’un salarié protégé (élu du personnel, dans ce cas précis) fait l’objet d’un licenciement. Nous nous sommes abstenus sur ce point, ne souhaitant pas « bloquer » cette demande de rupture conventionnelle.

Cependant, nous restons dubitatifs sur les ruptures conventionnelles en général, en et particulier à Pôle Emploi : D’abord parce qu’elles ne sont pas acceptées pour tout le monde, souvent réservées à des cadres. Ensuite, parce qu’elles peuvent cacher d’autres problématiques non traitées par l’Etablissement, notamment de souffrance au travail. Et en dernier lieu, parce que nous n’avons aucune certitude qu’elles ne sont pas parfois imposées en lieu et place de licenciements pour inaptitude, ou pour éviter des recours devant les tribunaux…


Vos élu-e-s SUD au CE : Patricia Apicella, Josette Auzeville, Stéphanie Drouhin, Colette Levrel, Daniel Memain.

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2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 13:36

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LA DIRECTION REGIONALE SE CONTENTE DES OBLIGATIONS LEGALES…

MINIMUM SYNDICAL ?

 

 

 

PIEGE POUR ORGANISER L’ARRESTATION D’UN DEMANDEUR D’EMPLOI :

Déclaration SUD

En Languedoc Roussillon, nous apprenons qu’une responsable d’équipe, par excès de zèle, a organisé avec les services de la police (mais sans commission rogatoire), un « piège » en vue d’aider à l’arrestation d’un demandeur d’emploi (suspecté de posséder de faux papiers…) – policiers dans l’agence et sur le parking-

Quand nous demandons la position du DR sur ce genre de procédé, il ne dit pas qu’il s’oppose à ce genre de « collaboration » et estime qu’il est nécessaire d’avoir une relation avec la police.

Nous lui rappelons tout de même le droit, le rôle et le métier de chacun ainsi que l’existence d’une note rappelant les éléments nécessaires pour que POLE EMPLOI puisse transmettre des éléments à des services extérieurs (police, huissier…)

A force de mettre la pression sur les encadrant concernant les « fraudes », on en vient à des dérives dangereuses…il serait bon que la direction revoit sa copie !!!!

 

LA FORMATION DES AGENT-E-S EN MIDI-PYRENEES

Comme tous les ans, la direction s’en tient aux obligations légales et donc pour ce CE à une information en vue d’une consultation qui devrait avoir lieu en octobre.

L’établissement se targue de dépasser de 3 fois l’obligation légale en ce qui concerne le budget formation (4,5 % de la masse salariale), elle oublie de dire que 55 % de ce budget était consacré à la formation obligatoire EID !!! Ne reste plus pour les agent-e-s que 45 % du budget pour développer leurs compétences.

RAPPEL

La réforme sur la formation professionnelle du 24 novembre 2009 à réduit ces actions (de formations) à deux catégories : adaptation au poste de travail et développement des compétences des salariés.

Et bien pour la direction il semble plus important de nous « adapter au poste » (10 442 jours de formation) que de développer nos compétences (132 jours) !!

 

Le budget formation des agent-e-s sera en baisse de 12 % pour 2013 (Baisse de frais annexes, déplacements et restauration, la DRH nous précisant qu’on ne sera pas « privé-e-s de dessert »…).  

Les formations se feraient au sein des territoires (« il y a des salles dans les départements »).

Compte-tenu de la montée du chômage actuelle et à venir, nous avons rappelé à la direction son engagement de former tous les agents sur les risques psychosociaux. (Les managers ayant déjà suivi cette formation). Après nous avoir affirmé que cette formation ne pouvait se faire que dans le cadre de la formation accueil (ha bon, les RPS ne sont le résultat que de l’accueil ???), la DRH s’est rapprochée du service formation pour avoir confirmation de nos dires (on croyait que c’était le pari de la confiance nous, c’est peut être pas pour tout de suite?). Tous-tes  les agent-e-s devraient donc être formé-e-s sur une journée dans le cadre de la prévention des risques psychosociaux.

 

 

 

 

 

 

POINT SUR LA CAMPAGNE E.P.A. (Entretien Professionnel Annuel)

Au 15 septembre, le taux de réalisation est de 82,5 % et le taux de refus de 7,1 % pour Midi-Pyrénées.

(Les analyses n’étant pas finies….on n’est pas à 100%)

En situation de refus d’EPA, une notification unilatérale managériale  peut être faite.

La contestation de celle-ci n’est pas possible sur les contributions imposées, contrairement aux éléments de contexte que l’on peut faire remonter à la DRH (accompagné-e ou non d’un-e  Délégué-e du Personnel).

 

 

LES RECRUTEMENTS EN CDI

12 028 candidatures reçues, 19 demandes de mobilité « sensibles » signalées par la Direction Générale (mobilité inter –régions), 135 postes dont 68 passeront seront vus à la Commission Paritaire Locale du 28/09/2012.

Les postes vacants suite à ce mouvement seront diffusés du 8 au 26/10/2012.  

La prochaine CPL aura lieu le 23 novembre.

La DRH doit contacter les 41 personnes de niveau 3 pour leur demander si elles ont des souhaits de mobilité. Pour l’instant  4 personnes de niveau 3 dont une externe à la région ont souhaité une mutation.  Lors du mouvement de novembre, ces agent-e-s pourront se positionner sur les postes diffusés.

 

 

N’HESITEZ PAS A NOUS CONTACTER SI VOUS SOUHAITEZ
DE PLUS AMPLES INFORMATIONS !!!!

 

 

 

 

 

 

 

 

Vos élu-e-s  et représentant-e-s syndicaux :

 

Patricia APICELLA  - Josette AUZEVILLE   

Stéphanie DROUHIN – Colette LEVREL

Daniel MEMAIN

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2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 10:39

 

Travaillez et serrez-vous !

…sinon je retire les renforts !

 

Point sur les renforts

A la demande de certains membres du chsct, la direction nous a présenté un état des lieux, agence par agence, sur l’arrivée des renforts au 1er octobre. Nous avions demandé en août, avec la Cgt, Fo et le Snu un chsct exceptionnel sur ce sujet mais la dr a refusé et a préféré attendre celui du 11 septembre… pour nous dire qu’il y avait très peu de solution et que si nous n’étions pas contents, il pouvait retirer les renforts. Pour certains projets en cours (Montauban Nord & Sud, Cahors, Saint-Gaudens, Portet, Castelginest et Tarbes Briand) un agrandissement semble possible. Pour d’autres, comme Rodez, le président évoque un possible déménagement. Pour Blagnac, transformation de l’algéco en bureau et/ou implantation d’une cellule pôle emploi à airbus. Pour le reste des sites en Midi-Pyrénées nous n’avons pas réellement de réponse. Quand tous les sites précités seront finis, en fonction des budgets, il réfléchira aux autres sites… Sardines, patientez ! Pour la Dr, le seul fait d’avoir des renforts doit suffire à satisfaire les agents.

 

Réintégration des agents

La direction a décidé de mettre en place un protocole de réintégration suite à une absence de plus de 6 mois (maladie, congé maternité, parental, pour convenance personnelle, mise à dispo…). Objectif : accompagner les agents pour une reprise optimale. Une commission de réintégration (médecin du travail, assistante sociale, manager, drh, experts…) se réunira en présence de l’agent, s’il le souhaite. Un courrier type sera envoyé à l’agent au bout des 5 mois d’arrêt pour l’informer du dispositif. La direction n’a pas voulu nous remettre un modèle de ces courriers… mais nous les a montrés à l’écran ! On regarde mais on ne touche pas ! Pourquoi ? Mystère ! La direction ne donne pas d’explication ! La dr refuse délibérément que le chsct participe à cette commission alors que cela fait partie de ses prérogatives, principalement suite à des problèmes de santé.

Par contre ce protole ne concerne pas le retour d’agents venant des services spécifiques (plateformes téléphoniques, A2s…) alors que les difficultés de réintégration peuvent être identique.

Actuellement le seul dispositif existant, c’est qu’un agent absent de plus d’un mois doit être reçu par l’eld… ce qui n’est pas souvent respecté !

Nous avons soulevé quelques points :

- Pourquoi 6 mois et pas 3 ou 4 mois… où la reprise peut être parfois, aussi ardue ! La direction ne sait pas !

- Le risque, après certaines absences pour des raisons difficiles, de ressentir la commission comme une sorte de « tribunal » jugeant les compétences de l’agent… qui se ressent déjà en difficulté, avec les appréhensions du retour, d’autant plus qu’il n’y aura pas de représentant du chsct ;

- Pour les absences de plus de 6 moins en discontinu, la direction accède à notre demande, de les intégrer au dispositif.

 

Montauban Nord & Sud

Villebourbon va déménager à Albasud… avec la Dt ! La direction précédente s’était engagée à ne plus mettre la Dt avec l’agence, suite aux relations conflituelles avec le Dt. Le président nous assure que les choses ont évolué… et que la Dt aura une entrée indépendante, comme si cela allait changer certains comportements… ! Un nouveau principe est édicté : « il n’est pas possible de comparer entre hier et ce qui est prévu aujourd’hui » dixit le président ! C’est le nouveau pari de la confiance de pôle emploi 2o15… ! Méfiance, méfiance !

Roseraie va intégrer l’A2s avec un accueil tenu par le site et suppression de l’accueil de l’A2s, avec comme à greenpark, des risques d’embouteillage… ce que dément le Dt. Toujours le nouveau pari de la confiance… !

Pour les 2 sites, à notre demande, les badgeuses seront au plus près des portes d’entrée et les accueils devraient être revus pour une meilleure sécurité. Des caméras de surveillance vont être installées.

 

Remontée d’incidents

La direction nous présente son bilan des remontées d’incidents au 1er semestre 2012. 1er constat, augmentation de 42 % de remontées d’incidents par rapport à la même période en 2011. Les agressions verbales sont largement majoritaires (156 agressions verbales sur un total de 273 remontées d’incident). Que fait la direction de ces données alarmantes ? Elle se focalise sur une classification exclusivement quantitative : nombre d’agressions verbales, physiques, accidents, blessures, souffrance au travail et répartition par DT… Aucune tentative d’analyse des causes de ces agressions n’apparaît, aucune analyse sur les postes de travail, les fonctions, les circonstances de ces incidents. La direction n’hésite pas à avancer l’idée que cette aggravation est causée par une vulgarisation et une utilisation abusive de l’outil (des remontées n’auraient pas lieu d’être…), une augmentation du chômage et l’incivilité croissante du public. Elle ne propose au CHSCT aucun travail de fond sur la compréhension de ces incidents et aucune esquisse de solution n’est ébauchée.

Vos élu-e-s ont suggéré l’idée d’une remise en question de l’organisation du travail et de la fonction accueil pour prévenir le risque « agression ». En effet, une simple lecture des fiches de remontées d’incident permet de repérer que la majorité concerne l’accueil physique de 1er niveau, ce qui semblait leur avoir échapper. Nous faisons le pari de la confiance, qu’il s’agit bien d’une négligence et non d’un déni de la direction !

 

Questions diverses

 

Horoquartz. Dans un passé récent, il y a eu jusqu’à 150 mails par jour et 700 mails en souffrance ! Tout est rentré dans l’ordre… au niveau des mails mais pour le reste, c’est toujours le binz !

 

Plaquette Chsct. Le président a pris « une décision importante, unilatérale » (dixit !), il a demandé à tous les dt et tous les dapes de présenter en réunion de service la plaquette élaborée par le chsct (plaquette obsolète dans 2 mois avec les élections !). En clair, le chsct a bossé mais n’est pas autorisé à présenter son travail à ses collègues… selon le fameux pari de la confiance… réservé aux encadrants et transformé en méfiance pour vos représentants !

 

Vos représentants Solidaires Sud Emploi au Chsct :

 

Evelyne DIOUMASSI agence de Lourdes

evelyne.dioumassi@pole-emploi.fr

Ghislain LORENZI agence de Tarbes Briand

ghislain.lorenzi@pole-emploi.fr

Jean-Noël VERRIER agence de Saint-Jean

jean-noel.verrier@pole-emploi.fr

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4 septembre 2012 2 04 /09 /septembre /2012 10:24

 

 

 

 

Toulouse, le 31 Août 2012

 

L’essentiel de ce CE a porté sur la présentation de Pôle Emploi 2015, le plan stratégique de l’Etablissement pour les 3 prochaines années.

Certains chantiers vont démarrer dès demain matin (ou presque !), et d’autres seront étalés sur 2013 et 2014.

Le dossier présente 6 priorités stratégiques, chacune déclinée en plusieurs actions. Compte-tenu des délais de mise en œuvre, nous n’avons pas eu de détail sur l’ensemble des actions à venir.

Pour une fois ( !), nous sommes favorablement surpris par ce plan stratégique… Pour les agents placement, c’est un retour bienvenu aux fondamentaux de nos métiers : accompagnement, prise en compte des compétences des conseillers pour établir un diagnostic avec les demandeurs d’emploi et les entreprises, retour à des marges de manœuvre que nous avions perdues depuis la fusion, etc…


Plusieurs craintes demeurent, et c’est d’ailleurs pourquoi SUD n’avait pas voté favorablement au CCE pour Pôle Emploi 2015 :

- Risque de perte du contenu des métiers de l’indemnisation au travers d’une volonté de simplification de l’assurance chômage. Par ailleurs, même si nous serions favorables à une certaine simplification de la règlementation, le spectre de l’indemnisation forfaitaire pour tous les DE n’est pas à écarter.

- Maintien de l’EID qui demeure pour nous un « sous-entretien », qui survole les deux volets indemnisation et placement sans bénéfice pour le DE.

- L’introduction d’une offre de service 100% Web, qui nous fait craindre une inégalité devant le risque de sanction administrative.

- Le projet de création d’équipes dédiées au contrôle de la recherche d’emploi.


 

Le « gros morceau » de Pôle Emploi 2015, c’est la nouvelle offre de services, qui se mettra en place dès janvier 2013.

C’est un changement de culture et de posture, plus encore qu’une réorganisation opérationnelle.

Outre la fin du SMP, le projet prévoit 3 modalités de suivi des DE :

Accompagnement renforcé, dans les agences, par des agents dédiés à cette unique activité, avec des portefeuilles de 70 DE maximum.

Accompagnement de suivi pour les DE ayant besoin d’un appui régulier dans leur recherche d’emploi. L’intensité et le contenu sont définis par le conseiller. Portefeuilles individuels de « taille réaliste » (à préciser !!!)

Suivi et appui à la recherche d’emploi : DE proches de l’emploi, qu’il faudra « bombarder d’offres d’emploi » selon les mots du Directeur Régional.

Plus l’offre de service 100% Web pour les demandeurs d’emploi volontaires : services exclusivement délivrés en ligne.


Dans tous les cas, c’est l’expertise du conseiller qui permettra de proposer au DE l’une ou l’autre des modalités, selon le diagnostic de l’agent ET le choix du DE.

Plus de systématisation imbécile, plus de prestations obligatoires pour rentrer dans les bonnes cases des objectifs ! Plus d’échéances à respecter sans prise en compte du besoin du DE, plus de durées d’entretiens formatées !


Certains vont avoir du mal à s’y faire…

Nous avons longuement alerté le DR sur l’indispensable accompagnement des ELD dans ce processus : Faire confiance aux agents a priori, ça va être dur !

 

 

Il faudra également aider les collègues à se réapproprier ces marges de manœuvre, eux qui ont été bridés, fliqués et enfermés dans des procédures ineptes depuis trois ans !

Sans compter que les compétences sur l’accompagnement individuel des DE ont été bien mises à mal, et qu’il y a tout à réapprendre…


Le DR nous répond que le plan de formation suivra, et nous y serons attentifs.

D’ici la mise œuvre en janvier, nous aurons besoin d’avoir des précisions sur certains points :

- Combien de conseillers par agence seront dédiés à l’accompagnement renforcé ?

- Sur quels critères seront-ils sollicités ?

- Quelle sera la durée de leur engagement sur ce niveau d’offre de service ?

- Comment seront-ils assurés de ne pas être planifiés sur d’autres tâches contraintes ?

- Comment seront ajustés les autres portefeuilles ?

Etc…

Nous vous tiendrons informés des chantiers au fur et à mesure de leur mise en place.

 

Renforts et mouvements du personnel :

Nous sommes à nouveau intervenus pour demander à la direction de prendre en compte les agents de niveau III qui sont exclus du mouvement en cours France entière.

Dans certaines régions (Aquitaine, Languedoc…), les DR ont permis aux niveaux III de se positionner sur les postes diffusés, quitte à les transformer en suivant… Certes, cela n’est guère statutaire, mais au moins, les agents sont pris en compte par leur direction…

La DRH, offusquée, nous a rétorqué qu’en Midi-Pyrénées, l’Etablissement était attentif au respect du statut public.

On pouffe, on pouffe… ce serait bien une nouveauté !

 

La DRH considère que si les agents ne se manifestent pas auprès du service RH (même s’il n’y a aucun poste), c’est qu’ils ne veulent pas muter. Drôle de raccourci ! Nous avons dû lui expliquer que les agents publics ne peuvent postuler que sur un poste diffusé !

Une CPL aura lieu en Novembre, après les élections professionnelles publiques. Espérons qu’il y aura des postes de niveau III diffusés, sans parler des IVA encore statut public…

 

Sur le même sujet, il nous a été assuré également que les agents de CVE qui auraient postulé en agence seraient bien remplacés sur CVE. Ce qui constituait une inquiétude, vu l’offre de service prévoyant la mise en place de l’accompagnement renforcé dans les agences.


Rentrée scolaire 2012 :

Comme tous les ans, des facilités horaires sont accordées aux parents pour la rentrée scolaire. Les élus ont demandé à l’Etablissement de rappeler ces modalités aux ELD, et sans faire de zèle excessif aux dépens des agents… Le DR adjoint nous assure que les ELD feront preuve de bon sens. Nous n’en doutons pas du tout ! Mais ça ne peut pas faire de mal de le rappeler, mmm ?

 

Vos élus SUD au CE : Patricia Apicella, Josette Auzeville, Stéphanie Drouhin, Colette Levrel, Daniel Memain

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31 juillet 2012 2 31 /07 /juillet /2012 14:24

 

LA FIN DU CAUCHEMAR ?...

(Suite du compte rendu du CE marathon de juillet)

 

En préalable, nous avons lu une déclaration concernant le courrier du DR adressé à l’encadrement suite au jugement du Tribunal Administratif de Toulouse rejetant le 21 juin la demande déposée par les syndicats de Pole Emploi (CGT, SNU, SUD) d’annulation de la note portant sur le contrôle des papiers d’identité. Le tribunal s’est exclusivement fondé sur un moyen « de forme ». Il ne s’est absolument pas prononcé sur le fond du dossier et notamment sur les questions de discrimination et de rupture d’égalité.

Les syndicats entendent en conséquence porter l’affaire devant la Cour administrative d’appel de Bordeaux et interpelleront dès la prochaine rentrée le gouvernement et le Président de le République sur ces questions.

 

 

ACCOMPAGNEMENT DES DEMANDEURS D’EMPLOI A PARTIR DU 01/09/2012

SUIVI MAINTENU SOUS PERFUSION

 

Des modalités dites « transitoires » de suivi et d’accompagnement des demandeurs d’emploi sont mises en œuvre à partir du 1er septembre 2012. Certainement dans l’attente du déploiement de la N.O. S « Nouvelle Offre de Service » (rappelez vous pour les plus anciens c’était en 1996 : remake de « Retour vers le futur » !!!)

Les incontournables resteraient : l’EID, l’échéance du 4ème mois et le contact physique du 9ème mois ; avec comme indicateur le nombre de services prescrits.

Le DR répétant inlassablement comme un mantra qu’il fait « le pari de la confiance » aux conseiller-e-s et aux encadrant-e-s, il n’y aurait donc pas d’instruction régionale ou départementale (l’instruction DG étant déjà parue) !

Eté 2006 : Christian Charpy, directeur général de l’ANPE et Villepin avaient fait un rêve : le SMP (notre tract de l’époque s’intitulait « men-songe d’une nuit d’été » !).

Eté 2012 : fin du cauchemar ! L’enterrement du SMP est annoncé avec un faire part en forme de power point pour  janvier 2013 ; en attendant et à partir de septembre, on le maintien en fin de vie avec une perfusion !


FREE-SEATING (mobilité téléphonique interne)

Siège éjectable ?

Ce « projet », déjà déployé dans les sites avant l’information au CE, vise, pour l’Etablissement, à faciliter la mobilité interne des agent-e-s en offrant ENCORE un nouvel outil…

Finis l’Orchidée sur le bureau, le poster de la Polynésie… (Chères à un ex Président de la République) …….à Pôle Emploi c’est le FREE-SEATING !

C'est facile maintenant d’être autonome avec cette « nouvelle marge de manœuvre » donnée aux agent-e-s : on n'a besoin que de son ordinateur (NEPTUNE) et d’un téléphone !  

Pour Solidaires SUD Emploi, plutôt que d’ajouter de nouveaux outils (expérimentés, mis en place puis abandonnés par d’autres grandes entreprises), une réflexion sur l’amélioration de l’univers de travail devrait être menée.

 

 

ACTIVITES SOCIALES ET CULTURELLES

Date de forclusion

La date limite pour demander une prestation régionale au titre des Activités Sociales et Culturelles du CE est reportée au 15 décembre 2012.

 

Prestation de fin d’année

Tous-tes les agent-e-s présent-e-s et payé-e-s à la date du 31 octobre 2012 recevront une prestation de fin d’année sous forme de chèques cad’hoc de 40€ par enfant et 80€ par agent-e.

 

Gîte de Bor et Bar

Un vote des membres du CE met fin à la location du gîte de Bor et Bar (Aveyron). Solidaires SUD Emploi s’est abstenu, cet abandon pouvant remettre en cause le contrat de travail de l’employée.

 

 

ACHAT D’ACTIONS PAR LE CE

Après moult rebondissements depuis prés d’un an, nous avons réussi à faire adopter par le Comité d’Etablissement sur son budget de fonctionnement non utilisé en 2011, l’achat d’actions dans une Société Coopérative appelée « Initiatives pour une Economie Solidaires » (Iès) www.ies.coop

Cette décision a été prise par un vote majoritaire avec 4 Pour (3 SUD, 1 SNU), un seul vote opposé (UNSA) et 4 abstentions (CGT, FO, CFDT, élu indépendant).

Il s’agit clairement pour nous de réaliser une opération de soutien même modeste (100 actions à 76E = 7 600 €) à une entreprise de l’économie sociale et solidaire, implantée uniquement en région Midi Pyrénées et qui a obtenu le label « Finansol » (finance solidaire).

 

Cette société coopérative collecte des fonds à + de 80% auprès de particuliers mais aussi auprès d’autres Comité d’Etablissement et des collectivités territoriales comme la Région, la Communauté Urbaine du Grand Toulouse etc… Ces fonds collectés sont utilisés exclusivement pour soutenir des créations d’entreprises visant des emplois durables et de qualité sur notre région.

Il ne s’agit donc absolument pas d’un placement spéculatif (de type boursier !) puisque en cas de rachat des actions demandé par le CE, on pourra au mieux récupérer notre mise de fonds. Il s’agit bien plutôt d’une action de Solidarité tournée vers l’emploi ce qui est la moindre des choses pour un Comité d’Etablissement de Pôle Emploi !!!

 

SUIVI MENSUEL D’ACTIVITE

Au niveau national, au mois de mai 2012, le nombre de personnes indemnisées par Pôle Emploi diminue de 0.1% par rapport au mois d’avril 2012.

Cette tendance est identique en Midi-Pyrénées, notamment pour l’ARE (-0.5%) au bénéfice du régime de solidarité (+0.2%).

La direction de Pôle Emploi prendra-t-elle en compte cet élément dans le changement de nature des services à rendre aux demandeur-se-s d’emploi, avec un renfort du conseil, de l’orientation et sortira-t-elle de la posture de contrôle ?

Vos élu(e)s et représentant(e)s SUD à ce C.E. :

Patricia APICELLA, Stéphanie DROUHIN, Josette GARDELLE, Colette LEVREL, Daniel MEMAIN

 

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31 juillet 2012 2 31 /07 /juillet /2012 14:22

 

RENFORTS POLE EMPLOI …

 

 

 

            F. Toubeau tient à saluer l’effort « conséquent » du gouvernement qui nous a octroyé des renforts alors que partout ailleurs des baisses d’effectifs sont annoncées.

 Il insiste sur le chiffre de 135 postes pour Midi Pyrénées (2ème région de France avec Languedoc la mieux dotée) .

Il précise que le ‘solde migratoire’ ( !! ) à ce jour pour la région est de 12 collègues qui souhaitent quitter la région et 20 qui souhaitent venir en Midi Pyrénées.

Pour le DR, il y a un fort « potentiel » de CDD au niveau des 8 départements qui devrait permettre de combler les 135 postes à pourvoir (comprendre : sans avoir forcément recours à des recrutements 100% externes.

 

 

Déclaration SUD : « Avec les 2000 renforts en CDI annoncés pour Pôle Emploi, dont 135 pour la région Midi Pyrénées, nous constatons que nous sommes très loin des réels besoins permettant d’obtenir des moyens comparables aux autres services publics de l’emploi européens.

Cela aurait signifié selon la propre estimation du Directeur Général au bas mot à 18 000 recrutements. Rappelons aussi qu’en 2011, 1800 postes avaient été supprimés à Pôle Emploi, dont près de 100 en Midi Pyrénées, alors que le chômage augmentait sans faillir. Le gouvernement actuel annonce donc un retour aux effectifs de 2011.


Et ce, alors que nous sommes dans une période de dégradation accélérée de la situation économique et sociale avec la multiplication des plans sociaux (pour la région entre autres l’exemple saillant de Sanofi) Dans une période où sont aussi annoncés toute une série de nouveaux dispositifs, nouvelles mesures d’aide à l’embauche (jeunes, seniors…) , nouvelles modalités de financement des formations … qui entraineront un accroissement de nos charges de travail. 


Ce dont nous avons besoin :

-          la titularisation de tous les salariés en contrats précaires à Pôle Emploi (CDD et contrats aidés) avec comme objectif clair l’abolition de la précarité dans le service public de l’emploi ;

-          des recrutements à hauteur de la hausse du chômage en favorisant les recrutements des personnes ayant effectué plusieurs CDD à PE parfois depuis des années

-          de vraies formations pour les collègues ainsi recrutés afin d’exercer pleinement leurs fonctions

-          le respect des métiers de Pôle emploi : conseil, indemnisation, orientation et appui (fonctions administratives, informatiques, etc.)

 

Pour notre part, même si nous sommes plutôt content d’entendre parler de CDIsation, nous sommes abasourdis de voir un Directeur Régional de PE, qui est censé connaître la situation dans sa région, se contenter et se féliciter d’un nombre de renforts totalement insuffisants pour assumer nos missions de service public !

 

Nous n’avons qu’ un seul  point d’accord avec le DR  (!!), à savoir sa prévision du nombre impressionnant de « déçus » par ces renforts et notamment tous les Demandeurs d’Emploi qui ne pourront pas être reçus, accompagnés, indemnisés, conseillés, orientés… faute de nombre suffisant de conseillers PE !

Petit cours de math :

135 postes – 100 postes (déjà perdus entre 2011 et 2012) – (X) CDD non renouvelés en 2013

= Baisse des effectifs dans leur ensemble en 2013/2014

Exemple : Il est fort à parier que des collègues recruté-e-s en CDD de 12 mois en mars seront CDIsé-e-s.

Ces mêmes collègues seront donc remplacé-e-s par d’autres personnes en CDD (vive les chaises musicales !!) mais pour qui les contrats s’arréteront  en décembre !! Tient…le compte n’y est plus !!

 

Nous insistons sur la modalité de pourvoi des postes par les Commissions Paritaires qui pourrait permettre la clarté , et la transparence avec l’intervention des représentants du personnel … à la différence des modalités actuelles de droit privé totalement opaques et sous l’égide des seuls représentants de la Direction.

 

De ce côté-là non plus, nous ne ferons pas le « Pari de la Confiance » !!

 

Voici l’essentiel des questions abordées lors de ce Comité d’Etablissement :

 

Après nos différentes questions, M Toubeau se dit « Bouche bée » de nos réactions face à l’annonce des renforts. Il ajoute : « il vaut mieux se pincer » quand on entend ça !! Pour lui, il faut bien noter que ce n’est pas un plan de titularisation des CDD mais un plan de recrutement. Il reconnait que l’on va avoir un nombre de « déçus exorbitants », y compris pour les mutations.

 

Après une Interruption de séance, la délégation Sud propose la motion suivante :

« Les élus du CE PE Midi Pyrénées demandent au Directeur Régional une diffusion de postes accessibles aux agents de niveau 3 dans le cadre des mesures mises en œuvre pour le recrutement des renforts d’effectifs en CDI de Pôle Emploi et ce afin d’éviter toute exclusion aux vœux de mobilités internes. » Vote unanime

 

Recueil d’avis des membres du Comité d’Etablissement sur ces renforts attribués en Midi Pyrénées

 

 

 

Explication de notre vote : nous estimons ne pas avoir les éléments suffisants et les réponses à nos interrogations sur les modalités de pourvoiement des postes en renfort. En particulier nous contestons le refus du DR de nous répondre sur les critères de choix des collègues en CDD « CDI sables ».

Nous déplorons aussi le manque d’anticipation de la direction alors que l’annonce de ces renforts à Pôle Emploi a été faite depuis des mois.

 

Nous regrettons de même le refus réitéré du DR d’engager une concertation avec l’ensemble des Organisations Syndicales de la Région alors que la demande intersyndicale unanime a été faite dans des délais suffisants.

 

Enfin, nous ne pouvons accepter la discrimination intolérable vis-à-vis des nombreux collègues niveau III droit public qui se retrouvent de fait exclus de tout droit à la mobilité.

 

Les élu(e)s et représentant(e)s SUD à ce C.E. :

Patricia APICELLA, Stéphanie DROUHIN, Josette GARDELLE, Colette LEVREL, Daniel MEMAIN


 


 

Questions membres CE

Réponses Etablissement

Redéploiement des agents en structures vers le réseau

Quels objectifs en Midi-Pyrénées sur le nombre de suppression de postes fonctions support ?

 

Cette question sera évoquée en CCE, puis en CE Midi Pyrénées. L’indicateur retenu dans la Convention Tripartite est celui « du taux de progression du temps agent consacré à l’accompagnement » et non pas du nombre d’agents redéployés !

 

Contenu des postes

placement ? indemnisation ?

La cible est très claire = Accompagnement des Demandeurs d’Emploi

 

Vocabulaire

Termes utilisés inadaptés (offres d’emploi, recrutements) alors qu’il s’agit de mobilités internes. De plus pour les agents publics il n’y a aucune obligation d’envoyer CV ou d’avoir un entretien préalable pour postuler. Nous insistons sur principe fondamental du pourvoi des postes dans les services publics : quand on est titulaire on peut occuper n’importe quel poste (avec une formation d’adaptation si nécessaire)

 

Le Dr considère que c’est pour tout le monde pareil et qu’il reçoit des CV d’agents publics !

 

Service RH

Inquiétude sur surcharge de ce service liée à l’étude des candidatures : quels dispositifs, quelles modalités, quelles réponses ?

 

Renforts RH .Entretiens croisés avec appui DAPE : entretiens de « gré à gré » (rassurant, non ?)

Phase mobilité interne

Quid des modalités de  mobilité en fonction de l’origine professionnelle des collègues : indemnisation ? 3949 ?  structure ? appui gestion… ?

Tous les agents (y compris fonction support etc…) peuvent bouger sur les postes diffusés avec plan de formation si besoin.

Exemple donné : collègues plateforme 3949, « on ne va pas les bloquer, on étudiera les demandes et on remplacera après »

Objectif de stabilisation au 1er janvier 2013

Pôles appui : le DR constate qu’il y a peu de désirs de mobilité vers le champ du conseil ( ?!!)

 

 

Pourquoi l’exclusion des niveaux 3 statut public ? (rappel + de 800 agents de droit public niveau III France entière dont 32 en Midi-Pyrénées). C’est une discrimination intolérable, impossibilité de mobilité géo … enterrés sur place dans leur agence actuelle…( 1 seule CPL en 2011 !).  pourquoi se priver d’agents expérimentés en matière d’accompagnement ?

 

Pas de postes de niveau 3 pour ce mouvement spécifique et la CPL de fin septembre n’examinera pas d’autres postes niveau III

 

Enchainement des dates CPL (fin sept) et date annoncée de recrutement début octobre? S’il y a partage de voix en CPL, il y a courrier de demande d’instruction au DG = délai possible de 15 j pendant lequel le poste ne peut être pourvu ?

BDE : postes diffusés jusqu’à fin aout en Midi-Pyrénées (aucune explication) / délai de 3 semaines pour que les DAPE puissent recevoir les candidats. Sur les CPL et les partages de voix : « chacun prendra ses responsabilités »  L’objectif du DR = recrutement au 1er octobre

 

Choix CDD

Nombre de recrutements externes prévus ?

Ne sait pas. Très peu car CDD prioritaires

 

 

Quel coefficient si titularisation de CDD en CDI ?

On applique la CCN

 

 

Précisions sur CDD concernés = Quid des CAE ?

Confirme que les CAE pourront se positionner

 

 

Questions membres CE

Réponses Etablissement

 

CDD sortis depuis – de 6 mois : quelles modalités spécifiques d’informations ? Qu’avez-vous mis en place pour info ex collègues cdd et cae ?

« On va communiquer » mais déjà nombreuses sollicitations directes des agents.

 

 

Critères de priorité : ancienneté ? mobilité géo ?

Critères de choix entre 2 CDD à profil égal

 

Critères : « On va voir ? », « Ce n’est pas parce qu’on est là depuis longtemps qu’on sera prioritaire » « appréciation de la qualité du collègue, comportement, proactivité… » « Envie et conviction pour exercer ce métier »

 

CDD de surcroit plan été : modif de la fin de contrat au 18/10 au lieu du 15/10 ? (car le contrat proposé ne permettait pas

l’ ouverture de droits ARE !)

« J’ai le temps ». « on verra d’ici octobre » !

Respect accords PE

TH taux emploi direct ?

Taux emploi direct actuel midipy = 6,1%

Le DR dit vouloir « être exemplaire » !

 

Accord égalité prof art 3-3

Pas de réponse

 

Accord SAE

Oui ultra prioritaire s’ils demandent à rejoindre le réseau

Soucis immobiliers

Comment va t – on respecter l’environnement de travail de ces collègues en renfort , et des collectifs dans les agences ?

Pris en compte + souci informatique + aménagements immobiliers. Le DR a arrêté le plan de récupération des postes informatiques/imprimantes !!!

Formations

Quelles formations en fonction des différents cas de figure ?

Une CPNF (C° Paritaire nationale Formation) est prévue début septembre

POUR

3

ABSTENTION

1

NE PREND PAS PART AU VOTE

5

CFDT–UNSA–ELU INDEPENDANT

SNU

CGT-FO-3 SUD

 

 

 

 

Explication de notre vote : nous estimons ne pas avoir les éléments suffisants et les réponses à nos interrogations sur les modalités de pourvoiement des postes en renfort. En particulier nous contestons le refus du DR de nous répondre sur les critères de choix des collègues en CDD « CDI sables ».

Nous déplorons aussi le manque d’anticipation de la direction alors que l’annonce de ces renforts à Pôle Emploi a été faite depuis des mois.

 

Nous regrettons de même le refus réitéré du DR d’engager une concertation avec l’ensemble des Organisations Syndicales de la Région alors que la demande intersyndicale unanime a été faite dans des délais suffisants.

 

Enfin, nous ne pouvons accepter la discrimination intolérable vis-à-vis des nombreux collègues niveau III droit public qui se retrouvent de fait exclus de tout droit à la mobilité.

 

Les élu(e)s et représentant(e)s SUD à ce C.E. :

Patricia APICELLA, Stéphanie DROUHIN, Josette GARDELLE, Colette LEVREL, Daniel MEMAIN

 

 

 

 

 


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10 juillet 2012 2 10 /07 /juillet /2012 09:41

APRES L’HABITUDE DE LA DEFIANCE,

LE « PARI DE LA CONFIANCE » ?

 

 

 

Les circonstances qui ont conduit la délégation Sud Emploi (relayée ensuite par l’ensemble des membres du CE) à demander ce Comité d’Etablissement extraordinaire étaient résumées dans la motion votée à l’unanimité le 21 mai  dernier : “La situation actuelle particulièrement dégradée dans les agences et services Pôle Emploi de la région Midi Pyrénées nécessite l’organisation d’une réunion extraordinaire du Comité d’Etablissement Midi-Pyrénées. Cette réunion qui revêt un caractère d’urgence et doit donc être convoquée avant l’été, portera sur l’Organisation générale actuelle du travail et des services pour l’ensemble des personnels de la région.” Il s’agissait clairement pour nous de remettre à plat l’organisation pathogène actuelle sur notre région suite aux multiplications des remontées d’incidents en provenance des sites et aussi à l’évènement grave survenu à la direction régionale de 26 avril dernier. Il s’agissait aussi bien sûr de dégager des pistes d’actions pour améliorer les conditions de travail.

 

En ouverture de séance le Directeur Régional a donné (longuement) sa vision personnelle de l’état actuel de l’organisation de Pôle Emploi :

-          il trouve « dommage d’aborder ce point aujourd’hui » ! Pour lui il y a un « décalage » (sic !) entre notre demande et les discussions au niveau national sur le Plan Stratégique Pôle Emploi 2015 ; on pourrait résumer la posture de notre DR par : «  il est urgent … d’attendre » !

-          il estime qu’il a rempli ses obligations en matière de dialogue social et pour cela il nous redonne in extenso la totalité des points à l’ordre du jour des Comité d’Etablissements depuis 2 ans + l’organigramme actualisé des services de la DR + un tableau présentant Repère datant … de juin 2011  avec, suite à notre insistance (SUD !) , certaines données partiellement actualisées !

-          il nous présente son plan d’été 2012 renommé pour la circonstance « Anticipation des mesures pour l’été et la rentrée 2012 » en nous remettant ‘sur table’ une série de tableaux. Là , il faut vous expliquer : depuis mai dernier où nous avons entendu parler de ce « Plan d’été » pour la première fois, l’ensemble des élus a demandé « gentiment » ( !!) puis « fermement » à être informé en CE de ce plan d’été (une majorité d’entre nous demandant aussi à pouvoir émettre un avis sur ce plan  en considérant qu’il pouvait modifier de façon significative l’organisation des services) ; il a fallu en arriver à mandater le secrétaire de CE pour engager une procédure contentieuse devant le Tribunal pour qu’enfin le DR « condescende » à nous présenter ce plan ce 29 juin ! Après toutes les explications et réponses apportées - certaines partiellement -  par le DR aux demandes des élu-es CE, nous ne comprenons toujours pas pourquoi (hormis une manifeste mauvais volonté !) on nous a refusé cette information sur le plan d’été en CE ?!? Nous serons par ailleurs attentifs au suivi de certains dispositifs ou de certaines procédures dites « saisonnières » (traitement mutualisé de DAL ou pièces périphériques, assouplissement des modalités de SMP pendant l’été, accueil téléphonique …).

En matière de RH , une élue a fait justement observer au DR que nos collègues CDD en renfort avaient été recrutés avec des contrats du 18 juin au 15 octobre … ce qui ne leur permettait même pas d’ouvrir des droits à ARE !! Cette « erreur » devrait être corrigée rapidement !!! Nous suivrons avec attention ce point.

Nous serons aussi très attentifs aux missions confiées à ces collègues hyper précaires, à savoir selon le DR : aides au traitement des offres et services à distance, activités administratives, animation salles accueil (à ne pas confondre avec accueil).

 

 

 

Sur l’essentiel des points que nous avons voulu aborder en matière d’organisation pathogène , le DR n’a voulu prendre aucun engagement ferme se contentant de donner quelques « pistes de réflexions »:

-          création de référents réglementaires dans tous les sites : attention ! il s’agirait en fait , du retour de correspondants locaux sur les questions informatiques, applicatifs ou techniques… ; mais le DR refuse d’entendre notre revendication intersyndicale de systématiser dans toutes les agences des correspondants identifiés pour les services de la DR en matière de suivi de dossiers prestations, d’aides à la mobilité , de formations… Ce que l’on appelait en d’autres temps  les « pôles appui » - !! – dont certains ‘survivent’ encore dans quelques trop rares agences aujourd’hui !

-          pistes de réflexions engagées sur de temps d’échanges spécifiques en agence autour des questions indemnisation mais aussi placement ; mais là aussi nous ne sommes toujours pas entendus sur notre revendication de temps identifiés au planning, pour chaque agent,   afin de « digérer » la documentation professionnelle pléthorique. Même surdité de la Direction pour qu’à titre collectif , des temps d’échanges de pratiques hors de la présence de membres de la hiérarchie locale soient organisés !

-          « attention particulière » aux collègues SAE que le DR a rencontrés récemment : il reconnait que l’établissement doit revoir sa feuille de route pour continuer à leur confier des missions en lien avec leur expertise en particulier du contentieux

Le DR a aussi évoqué le fait que dans le cadre du Plan Stratégique 2015 , il porterait la candidature de Midi Pyrénées sur certaines expérimentations ! Sans donner là aussi aucune précision aux élus-es du CE. De quoi nous inquiéter quand on voit le devenir de certaines expérimentations testées en régions : horoquartz, Neptune, Goa, EPA … !!!

 

Pour notre part , nous avons tenté , en vain, de proposer un cadre d’échanges au sein des Instances Représentatives du Personnel qui permette de traiter les nombreux points de dysfonctionnement que nous avons revus ce jour.

 

Nous avons ainsi repris une de nos revendications importante en matière RH pour rompre la spirale infernale de la précarité à Pôle Emploi : remettre en place une forme d’équipe « itinérante » (avant, on disait soit « équipe mobile » soit « équipe volante » !) composée de collègues titulaires expérimentés qui viendraient en renfort dans les sites. Nous attendons quelle prise en compte et quelle réponse sera donnée par la direction à cette « proposition constructive » ; il faut arrêter le recours effréné à des collègues en CDD , mal formés , déconsidérés et trop souvent abandonnés au moment des titularisations (on pourra juger sur pièce avec l’annonce de 2000 postes en renfort CDI)!

 

Sur l’accueil en agences et plateformes téléphoniques, le DR se dit perplexe sur notre revendication qu’y soient positionnés des collègues expérimentés et maitrisant les deux métiers de l’indemnisation et du placement ! Selon lui certains collègues précaires peuvent avoir des « aptitudes » à l’accueil qu’il serait dommage de ne pas utiliser: « ce n’est pas obligatoire mais ça ne me choque pas » (sic !!). Il rompt ainsi avec son prédécesseur qui,  lui , avait au moins compris que ces postes sont extrêmement sensibles et générateurs de la plupart des remontées d’incidents.

Notre sentiment à la fin de cette nouvelle séance de Comité d’Etablissement, c’est que nous allons devoir continuer à lutter ensemble , pied à pied,  avec la Direction Régionale pour faire entendre vos/nos légitimes revendications en matière d’amélioration significative de l’organisation du Travail. Nous verrons bien alors si le tout nouveau discours national de la DG basé sur le « Pari de la Confiance » ou bien le   « Nouveau Contrat Social » sera bien suivi d’actes concrets et positifs.

 

En attendant, continuez à nous faire confiance, à SUD : « ON LACHERA RIEN !!!

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