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20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 11:01
Départ imminent d'un bateau français pour Gaza

Publié le 19-06-11 à 08:27    

Il doit emporter 25 passagers, parmi lesquels Olivier Besancenot et Julien Bayou. Ils dénoncent le blocus auquel est soumis le territoire palestinien.

Le Mavi Marmara, le 26 décembre 2010, à Istanbul lors de son retour après l'assaut des Israéliens contre ce bateau humanitaire qui tentait d’accoster à Gaza. (AFP) Le Mavi Marmara, le 26 décembre 2010, à Istanbul lors de son retour après l'assaut des Israéliens contre ce bateau humanitaire qui tentait d’accoster à Gaza. (AFP)

 

Un an après l'assaut de commandos israéliens contre un premier convoi humanitaire maritime, un bateau français, et peut-être même deux, s'apprêtent à faire route vers Gaza, dans le cadre d'une flottille internationale, pour dénoncer le blocus de ce territoire palestinien.

 

"Le bateau français pour Gaza va partir. On a entendu beaucoup de rumeurs, d'inquiétudes, mais il est bien là. Actuellement il est en Méditerranée, il partira du port où il se trouve actuellement, en Grèce", a déclaré Claude Léostic, un des porte-parole de la campagne "Un bateau français pour Gaza" lors d'une conférence de presse samedi 19 juin à Marseille.

 

Besancenot, Julien Bayou...

 

Il doit emporter 25 passagers, parmi lesquels des élus et hommes politiques français, dont Olivier Besancenot (NPA), le député communiste du Havre, Jean-Paul Lecoq, ou encore la députée européenne Nicole Kiil-Nielsen (EELV), ainsi que des personnalités du monde du sport, dont le marin breton Jo Le Guen, et des militants associatifs comme Julien Bayou, du collectif Jeudi Noir pour le droit au logement.

 

Cette initiative a pu être concrétisée grâce aux fonds récoltés (environ 600.000 euros) depuis le lancement de la campagne le 26 octobre à Paris par une soixantaine d'organisations.

 

Un second départ

 

Un deuxième bateau, dont la présence doit être confirmée dans les jours qui viennent, devrait par ailleurs partir de France, avec à son bord "une quinzaine de passagers", a précisé Mme Léostic. Elle n'a pas souhaité dévoiler le nom du port méditerranéen concerné, précisant simplement qu'il ne s'agissait pas de Marseille, d'où l'embarcation devait appareiller initialement.

 

Ce second départ est prévu, comme pour le premier, "normalement en fin de semaine prochaine".

 

"Désobéissance civile"

 

En mai 2010, des Français avaient participé à la première flottille destinée à forcer le blocus imposé à la bande de Gaza depuis 2006, mais sans affréter un bateau.

"Nous n'avons été ni impressionnés, ni affaiblis par la volonté de certains de nous faire tomber", ont assuré les organisateurs, déterminés à lutter contre la "situation insoutenable infligée au peuple palestinien".

"Notre cap, c'est Gaza. S'il y a la moindre violence dans cette flottille, elle viendra des Israéliens. S'il y a la moindre intervention de leur part, nous ferons de la désobéissance civile. Et après Inch'Allah !", a lancé Mme Léostic.

 

Assaut des Israéliens

 

Sur le Vieux-Port, plusieurs centaines de militants, venus de toute la France, s'étaient réunis samedi après-midi pour dire, autour d'un drapeau palestinien, de drapeaux et banderoles, leur "solidarité avec le peuple palestinien" et appeler au "boycott des produits israéliens".

 

 "Qu'un bateau français soit présent, c'est très important. Cela prouve qu'on ne veut plus obéir aux pays qui ne respectent aucune convention internationale. Le droit est du côté du peuple palestinien", a martelé Janie Arneguy, venue de Nîmes. "On veut que le blocus cesse, les Palestiniens sont bafoués", a renchéri un couple originaire du Tarn.

 

Les deux bateaux français doivent rejoindre la flottille internationale, composée d'"une douzaine" d'embarcations et de deux cargos d'aide humanitaire, selon les organisateurs français qui ont regretté le forfait, annoncé vendredi, du Mavi Marmara. "Ce sera 500 passagers en moins", ont-ils estimé.

 

Neuf passagers turcs avaient été tués le 31 mai 2010 lors du raid d'un commando israélien contre ce ferry turc, soulevant une vague de réprobation internationale.

 

NouvelObs.com

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20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 10:54
L'ex-dissidente soviétique Elena Bonner est morte

Publié le 19-06-11 à

Veuve du prix Nobel de la paix Andreï Sakharov, Elena Bonner a consacré sa vie à la défense des droits de l'Homme.

Elena Bonner était une critique farouche du régime soviétique. (AFP) Elena Bonner était une critique farouche du régime soviétique. (AFP)
 

L'ex-dissidente soviétique et veuve du prix Nobel de la paix Andreï Sakharov Elena Bonner est morte des suites d'une longue maladie à l'âge de 88 ans, a annoncé sa fille dimanche 19 juin.

 

Elena Bonner est morte samedi à Boston, où elle disposait d'une résidence. L'ancienne dissidente soviétique avait été une farouche critique du régime communiste depuis la fin des années 1960 et s'était mariée à l'académicien et Sakharov en 1972.

 

Surnommé "père de la bombe à hydrogène", celui-ci était devenu un dissident du régime. Elena Bonner avait d'ailleurs reçu en 1975 à Oslo le prix Nobel de la paix à la place de son mari, empêché par les autorités soviétiques de quitter le pays pour se rendre en Norvège.

Andreï Sakharov est mort à Moscou à l'âge de 68 ans en 1989.

 

Une infatigable militante des droits de l'Homme

 

Elena Bonner avait rejoint les rangs du Parti communiste soviétique, avant de le quitter en 1968, lors du printemps de Prague. Dans les années 1970, elle intègre le mouvement des dissidents, et permet notamment d'en savoir plus sur le destin des prisonniers ou des exilés du régime soviétique.

Son mari, alors l'un des plus grands physiciens nucléaires, est exilé à Nijnï-Novgorod, sur la Volga, en 1980, après avoir critiqué l'invasion de l'Afghanistan par l'Armée rouge.

 

Après la chute de l'URSS fin 1991, Bonner a été membre de plusieurs organisations de défense des droits de l'homme. Elle critiquait notamment régulièrement la politique menée par Vladimir Poutine, président de la Russie de 2000 à 2008 avant de redevenir Premier ministre.

 

Bonner sera inhumée aux côtés de Sakharov au cimetière Vostriakovo de Moscou. Sa famille demande de ne pas apporter de fleurs à la cérémonie, mais de faire plutôt des dons au Fonds Andreï Sakharov, une organisation de défense des droits de l'homme.

 

LeNouvelObs.com

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20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 10:22

  


Communiqué de Presse

 

L’agence de Gaillac sera en grève le Jeudi 16 Juin 2011.

 

L’agence de Gaillac n’a plus les moyens humains et matériels de mettre en place les nouvelles exigences de l’établissement et les nouvelles procédures de travail. La mise en place d’un fonctionnement type tel que celui préconisé par l’établissement est impossible. La mise en place de L’EID (entretien d’inscription et de diagnostic) met le site en grande difficulté. Outre l’inefficacité d’un entretien qui réussit en « 50 minutes » à ne pas clôturer un dossier indemnisation, et à ne pas réaliser un véritable projet d’accès à l’emploi, ce dispositif mis en place sur une agence déjà fragilisée, met en danger les agents et ne permet pas d’assurer un véritable service aux usagers. Malheureusement dans cette situation il semble que la seule réponse de l’établissement est de rester accrochée désespérément à une logique de chiffre purement quantitative afin de prouver que le travail se fait parce que l’on répond aux injonctions hiérarchiques par des tableaux croisés. Dans cette situation la direction a décidé de ne pas renouveler la collègue sous contrat CUI-CAE travaillant en appui du collectif, privant ainsi le site d’un agent capable, formé et dévoué, et dont le rôle est crucial pour les usagers et pour les conseillers.

 

Cette désorganisation due à L’EID s’ajoute à une multitude de problématiques jamais solutionnées à ce jour :

 

-Le fonctionnement ne permet plus de réel dialogue ni coordination entre les encadrants et les agents. Les exigences hors sites auxquelles sont soumis les encadrants laissent souvent l’agence sans aucun responsable. Rien ne peut se faire sans leurs signatures et l’incapacité à répondre à des réclamations d’usager du fait de leurs absences peut mettre en danger les agents. La tension sur l’encadrement et les agents entrainent des erreurs multiples qui vont s’amplifier suite au non renouvellement de l’agent en CUI-CAE. De plus le départ de notre directrice de Gaillac vers Castres est une incohérence supplémentaire au moment même où l’agence a besoin d’être stabilisée.

 

-L’effectif de l’agence ne permet plus de faire un travail sérieux et efficace. Les nouveaux dispositifs sont subis et viennent surcharger notre quotidien alors que les agents se trouvent déjà en situation explosive : les portefeuilles exagérés de demandeur d’emploi, la multiplication des passages sur poste contraint (accueil, service offre, PST…).

Les agents ne peuvent plus assurer un réel suivi des demandeurs et des employeurs, le service se dégrade sans cesse. La seule réponse à ce jour a été des dispositifs de réception en groupe de demandeur d’emploi (atelier RSA, service à distance…) que les usagers, avec raison, jugent comme incohérent et peu pertinent et surtout comme une réponse dégradante à leurs difficultés dans un bassin d’emploi sinistré. Ces dispositifs entrainent de plus un surcroit d’activité parce que le manque d’effectif a trop souvent obligé à annuler ces réunions et ces ateliers collectifs. S’en suit alors avertissement avant radiation, appels téléphoniques incompréhension et tension des usagers.

 

-La non anticipation de ces difficultés ne permet pas à la mise en place de solutions crédibles. Ainsi un agent de la direction qui n’avait pas fait d’accueil depuis 1992 a été envoyé en urgence sur le site pour assurer l’accueil. Un congé longue maladie n’a été remplacé que la dernière semaine par un CDD d’une semaine qui n’a jamais été formé. Souvent la direction locale n’a pas de réponses aux questions techniques et organisationnelles que les agents ont besoin de résoudre pour les usagers. Les agents n’ont plus les moyens de se tenir informé de l’évolution de la réglementation et des outils informatiques.

 

Nous voulons :

 

-Le renouvellement du CUI-CAE de notre collègue au Pôle Appui car le site en a cruellement besoin et parce qu’à 55 ans cette collègue risque de revenir à la case départ sans espoir de reclassement alors que le pôle emploi en a besoin.

 

-La remise à plat de l’organisation de l’agence en tenant compte des difficultés inhérentes aux petites structures.

 

- la prise en compte des conditions de travail du site

 

-Des moyens humains et matériels à la hauteur des exigences de l’établissement  et de l’accumulation des nouveaux dispositifs mis en place.

 

 

 

Contact :

 

CGT : Thomas Domenech :0634453697

SUD:  Valerie Rouane :0634453701

CFDT : Jean Luc Lacambra : 0663326166

FO : Dorkel Michelle : 0688494936

SNU: Caracci Sabine: 0680842738

CFTC :Dumas Martine : 0634453704

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20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 10:01
Maroc : la rue gronde contre le projet de réformes du roi

 

Publié le 19.06.2011, 23h00 | Mise à jour : 23h07

 

Plusieurs milliers de manifestants ont répondu à l'appel du Mouvement du 20 février et ont défilé dans les grandes villes du Maroc. Ils ont dénoncé le projet de réforme constitutionnelle présenté, vendredi par le roi Mohammed VI et exigent de sérieuses réformes politiques et l'avènement d'une véritable monarchie parlementaire au Maroc.



A Casablanca, quelque 10 000 personnes, en majorité des jeunes, ont manifesté pacifiquement dans le quartier populaire Derb Soltane. «Nous ne lâcherons pas prise», a assuré Ahmed Mediany, l'un des membres de la section locale du Mouvement islamiste Justice et bienfaisance, largement représenté dans le cortège.

La manifestation devait commencer à 17h00 (GMT), mais des centaines de personnes favorables au projet du roi, brandissant drapeaux et portraits de , ont tenté d'empêcher la marche.Les manifestants ont changé de quartier pour éviter l'affrontement.

A Tanger, à Marrakech, des centaines de personnes, dont des jeunes et des islamistes, ont manifesté pacifiquement pour la démocratie et pour dénoncer le projet de réforme constitutionnelle. Tandis qu'à Rabat, des dizaines de protestataires se sont trouvés face à des contre-manifestants dans le quartier populaire de Takadoum.

Pour le Mouvement du 20 février, des réformes «insuffisantes»

Le Mouvement du 20 février, qui tire son nom de la première grande manifestation au Maroc dans le cadre de la contestation des régimes arabes, juge «insuffisantes» les réformes de la constitution annoncées par Mohammed VI dans un discours à la nation.

Ce projet sera soumis à referendum le 1er juillet, a ainsi annoncé le souverain, ce qui laisse, selon les contestataires, trop peu de temps à la discussion. La plupart des partis politiques officiels ont réagi favorablement au projet de constitution, qui prévoit un renforcement des pouvoirs du Premier ministre tout en préservant un rôle politique et religieux du roi.

Les trois formations politiques les plus importantes du pays, le Parti islamiste Justice et développement (PJD, opposition parlementaire), l'Union socialiste des forces populaires (USFP, coalition gouvernementale) et l'Istiqlal (le parti du Premier ministre) ont appelé à «voter oui» à cette réforme.

«La décision de maintenir la pression était antérieure au discours royal parce que les signaux qui avaient circulé ne permettaient pas d'espérer quelque chose de positif», a déclaré dimanche l'économiste Fouad Abdelmoumni, qui se définit comme un sympathisant du Mouvement de protestation. «Le roi continue de disposer de pouvoirs exorbitants et de toutes les manières, la réforme politique est un processus long et périlleux», ajoute-t-il.

Les jeunes du Mouvement avaient indiqué dans une vidéo appelant à manifester que les manifestations de ce dimanche coïncidaient avec l'anniversaire d'un autre mouvement. «Le 20 juin 1981, les enfants du peuple ont manifesté à Casablanca pour revendiquer une vie sociale juste et ont été réprimés. Aujourd'hui, 30 ans après, nous manifestons aussi pour une vie digne», avaient-il indiqué.

Dans le projet constitutionnel, le souverain conserve toutes ses prérogatives de Chef de l'état et de Commandeur des croyants, l'autorité ultime en matière religieuse. Il préside le conseil des ministres et le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire. Il reste le chef de l'armée et préside un «Conseil supérieur de sécurité», nouvellement créé. Mais il devrait, selon le projet, choisir le futur chef du gouvernement au sein du parti arrivé en tête des élections.

 

LeParisien.fr

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20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 09:50
Des dizaines de milliers d'«Indignés» espagnols dans les rues

 

Publié le 19.06.2011, 16h58 | Mise à jour : 23h41

 

Contre la crise et le chômage, des dizaines de milliers d'Espagnols de tous âges et tous horizons ont envahi dimanche les rues de Madrid, et de plusieurs villes du pays comme Malaga ou Barcelone, aux cris de «cette crise nous ne la paierons pas», un mois après la naissance du mouvement des indignés qui s'est » propagé à tout le pays.

La foule, arrivée en six cortèges de tous les quartiers de Madrid, s'est rassemblée près du parlement, dans le centre, face à une rangée de barrières bleues et à une douzaine de fourgons de police barrant la rue.



«Contre le chômage. Organise-toi et lutte. Marchons ensemble contre le chômage et le capital», proclamait une grande pancarte ouvrant la marche de la «colonne sud-ouest», partie le matin de Leganes, une ville-dortoir de la banlieue sud de Madrid. «Nous ne sommes pas des marchandises aux mains des politiciens et des banquiers», affirmait une autre banderole en lettres rouges. Les cibles: le pacte de stabilité de la zone euro et ses impératifs de rigueur budgétaire, les hommes politiques accusés de corruption et de ne pas entendre la voix des citoyens, le chômage qui frappe 21,29% de la population active en Espagne, presque la moitié des moins de 25 ans.

«Cette crise nous ne la paierons pas»

«Nous devons préparer une grève générale. Nous allons paralyser ce pays», lançait un orateur au micro. «Les banques et les gouvernements qui ont provoqué cette situation doivent savoir que nous ne sommes pas d'accord avec les mesures et les coupes budgétaires, que nous avons l'intention de nous faire entendre», assurait la plate-forme appelant à manifester dans toute l'Espagne.


Dans le cortège qui descendait la grande avenue de la Castellana, traversant Madrid du nord au sud, des manifestants de tous âges, familles, jeunes, chômeurs et retraités, venaient témoigner d'une même lassitude face à la crise qui étrangle la société. Et de l'espoir que cette fronde, qui a surpris le pays il y a un mois, sera entendue de la classe politique.

 

La mobilisation ne semblait pas faiblir puisque la foule était estimée à plusieurs dizaines de milliers de personnes. Le quotidien «El Mundo», citant la police, avançait le chiffre de 35 000 à 40 000 manifestants.

«Ils appellent cela démocratie, mais ce ne l'est pas», «cette crise nous ne la paierons pas», hurlait la foule rassemblée dans le calme près du parlement, alors que des dizaines de cars de police étaient stationnés dans les rues voisines. «Nous n'en pouvons plus. Tous les politiciens se renvoient la balle, mais ils ne font rien», remarquait une chômeuse de 36 ans, Yolanda Garcia, qui survit comme des millions d'Espagnols grâce à quelques petits boulots au noir. «Je pense que ce mouvement peut changer les choses s'il continue de cette façon, et s'il a le soutien des gens d'en bas», assurait-elle.

«Je pense qu'ils finiront par nous entendre»

Dimanche dernier, les «indignés» avaient démantelé leur campement de la Puerta del Sol à Madrid, symbole de cette vague de contestation. Profitant d'un large soutien populaire, ils veulent maintenant consolider leur mouvement via des assemblées de quartier et d'autres manifestations ponctuelles.

«Nous devrions prendre la rue vraiment», affirmait Braulio Lopez, un employé du métro de 45 ans. «Il faut leur dire que nous en avons assez, aux hommes politiques, aux grands chefs d'entreprise qui les contrôlent. Ce mouvement va changer les choses. Je viendrai à chaque fois qu'il se passera quelque chose». «Je pense qu'ils finiront par nous entendre et que quelque chose sortira de tout cela», lançait Gloria Fernandez, une enseignante de 50 ans.

L'onde de choc de Madrid est ressentie également à Athènes, en Grèce, et à Lisbonne au Portugal, où des milliers de manifestants ont battu le pavé.. A Paris près de 450 «indignés» ont marché de Jussieu à l'Hôtel de ville..

 

LeParisien.fr

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20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 09:42
Quelques milliers "d'indignés" manifestent à Athènes contre l'austérité

LEMONDE.FR avec AFP | 19.06.11 | 20h02

 

Des milliers de personnes de tous âges ont manifesté devant le parlement à Athènes pour le quatrième dimanche consécutif à l'appel du mouvement paneuropéen des "indignés" contre l'austérité. Cette manifestation a rassemblé vers 19 h 30 locales (18 h 30 à Paris) près de 3 000 personnes, selon la police, un nombre beaucoup moins important que dimanche dernier où 15 000 personnes avaient manifesté sur les lieux.

 

Aux cris de "Voleurs", en sifflant et en brandissant des drapeaux grecs, les manifestants se sont rassemblés devant le parlement où quelques heures plus tôt le premier ministre grec, Georges Papandréou a demandé le vote de confiance des députés à son nouveau gouvernement, nommé vendredi lors d'un remaniement ministériel. L'ouverture du débat sur le vote de confiance au parlement doit se terminer mardi soir, jour où les "indignés" ont prévu une nouvelle manifestation.

 

Conservant une majorité absolue au parlement avec 155 sièges sur un total de 300, M. Papandréou espère faire passer un plan budgétaire d'austérité fin juin afin d'obtenir une nouvelle aide internationale, faute de quoi la Grèce encourt la faillite. Les dirigeants des partis de l'opposition, la droite (Nouvelle-Démocratie), l'extrême droite (Laos), la gauche communiste (KKE) ainsi que la gauche radicale (Syriza) ont réclamé des élections anticipées.

 

 

"Avec les mesures d'austérité de l'année dernière, le pays est devenu plus pauvre, plusieurs entreprises ont fermé, nous voulons des élections, ce gouvernement n'a pas la légitimité pour poursuivre l'austérité", a déclaré Maria Papadimitriou, une manifestante de 52 ans, employée d'une entreprise. Arrivé au pouvoir en octobre 2009, M. Papandréou a négocié en 2010 avec les créanciers du pays, l'Union européenne et le Fonds monétaire international, un prêt de 110 milliards d'euros sur trois ans en échange d'une rigueur draconienne.

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20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 09:34

 

Des milliers de Chinois manifestent à Paris contre l'insécurité

LEMONDE.FR avec AFP | 19.06.11 | 19h31

 

Entre 3 000 et 20 000 ressortissants chinois, selon la police et les organisateurs, ont défilé dimanche 19 juin à Paris pour exiger plus de sécurité. Derrière une grande banderole proclamant: "Liberté, égalité, fraternité et sécurité", le cortège a quitté la place de la République pour se rendre place de la Nation.

 

Les manifestants, parmi lesquels beaucoup de jeunes, certains enveloppés dans des drapeaux français et en agitant d'autres de petite taille, ont scandé "Sécurité pour tous" ou "Vivons ensemble, vivons en sécurité", alors que de petits autocollants apposés sur leurs poitrines rappelaient que "la sécurité est un droit". "La sécurité, c'est l'état dans lequel on ne s'expose pas au danger (...), nous réclamons la sécurité parce que c'est un droit, c'est la condition essentielle de l'exercice des libertés", a lancé Olivier Wang, le porte-parole du collectif des associations asiatiques de France et leurs amis français, à l'origine de la manifestation.

 

Les Chinois sont pris à partie car "il y en a beaucoup qui n'ont pas de papiers, et une certaine catégorie de population française les agresse sachant qu'ils n'iront pas porter plainte à la police", a expliqué Jean-Pierre Buisson, marié à une Chinoise. Dénonçant le manque de protectien des pouvoirs publics, Anh Dao Traxel, la fille adoptive de Jacques Chirac a regretté qu'"aucun élu de la République" ne soit venu à la manifestation. "Il y a trop de victimes de la violence gratuite, surtout des femmes qui sont attaquées quotidiennement par des bandes de voyous", s'est-elle insurgée.

 

LA MANIFESTATION S'EST DISPERSÉE RAPIDEMENT

 

Un an après un premier cri d'alerte, "il y a eu un peu plus de policiers (dans la rue) juste après, donc ça a un peu calmé les délinquants, mais depuis c'est reparti de plus belle, c'est tragique ce qui se passe dans notre quartier", a déploré Donatien Schramm, président de l'association Chinois de France-Français de Chine, installée à Belleville. "Mais il faut que les Chinois fassent des efforts eux aussi", a-t-il concédé.

La manifestation s'est dispersée rapidement et dans le calme peu avant 16 h 30 afin d'éviter d'éventuels incidents, selon les organisateurs. L'an dernier le 20 juin, une manifestation du même type dans le quartier de Belleville avait réuni environ 8 500 Chinois, selon la police. Elle s'était terminée par des échauffourées et des incidents qui avaient entraîné l'intervention des forces de l'ordre.

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 11:56
Les manifestants vont quitter la Puerta del SolLes manifestants vont quitter la Puerta del Sol
A Madrid, les manifestants qui occupent depuis la mi-mai la Puerta del Sol ont décidé de lever le camp dimanche. Des problèmes logistiques, sanitaires et de sécurité sont à l'origine de cette décision.

Les manifestants qui occupent depuis la mi-mai la Puerta del Sol à Madrid ont décidé mardi soir de lever dimanche leur campement, symbole de ce mouvement de contestation alternatif. Mais ils prévoient une série de manifestations dans les semaines à venir.

 

Après quatre heures de débats en assemblée générale, un consensus s'est dégagé pour la levée du village de tentes qui occupe la place, en plein centre de Madrid. «Le campement est un outil de travail, pas une fin en soi», affirme le texte approuvé, à quelques nuances près, par les 17 commissions formant le mouvement des «indignés», puis soumis à l'assemblée générale.

 

Il aura fallu des jours de débats et d'assemblées ajournées pour que les jeunes «indignés» décident finalement de démanteler ce campement, au risque de laisser pourrir un mouvement pourtant largement soutenu par l'opinion publique.

 

Manifestations à venir

Confrontés à d'insolubles problèmes logistiques, sanitaires ou de sécurité, les manifestants avaient commencé depuis dimanche à réduire la taille de leur campement. Ils avaient démonté quelques unes des tentes qui s'étalent sur la place, en plein centre touristique et commerçant de Madrid.

Une fois décidé le démantèlement de ce symbole, le mouvement, vecteur de l'angoisse de millions d'Espagnols face au chômage et la précarité sociale, né spontanément le 15 mai et relayé par les réseaux sociaux, se cherche maintenant un second souffle.

Les «indignés» prévoient plusieurs manifestations à l'échelle nationale dans les semaines à venir. La prochaine doit avoir lieu le 11 juin, jour de l'investiture des maires élus lors des élections du 22 mai, avant une journée de mobilisation le 19 juin.

 

20minutes.ch, mercredi 8 juin

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 10:29
Jorge Semprún est mort

Le Point.fr - Publié le 08/06/2011 à 06:53 - Modifié le 08/06/2011 à 07:14

L'écrivain et homme politique espagnol, déporté durant la Seconde Guerre mondiale, s'est éteint à l'âge de 87 ans.

Jorge Semprún est mort

Jorge Semprún est mort "paisiblement" à Paris à l'âge de 87 ans. © Frank Perry / AFP

 

L'écrivain et ancien ministre de la Culture espagnol Jorge Semprún est mort mardi soir à Paris. Jorge Semprún, qui s'était exilé en France avec sa famille après la guerre civile espagnole (1936-1939), s'est éteint "très paisiblement" à l'âge de 87 ans à son domicile parisien, a précisé son petit-fils Thomas Landman. Jorge Semprún a été un résistant au nazisme, déporté en 1943 au camp de Buchenwald, et un activiste communiste anti-franquiste.

 

Responsable à partir de 1953 de la coordination de l'action clandestine du PCE, des divergences l'opposent au chef du parti, Santiago Carrillo. En 1964, Jorge Semprún est exclu du comité exécutif du PCE. Il se consacre alors à l'écriture, en français et en espagnol. En 1969, son roman La deuxième mort de Ramón Mercader obtient le prix Femina. Adaptateur et dialoguiste des films Z (1969) et L'aveu (1970), il est aussi le complice au cinéma d'Yves Montand et du réalisateur Costa Gavras. Il a également été ministre de la Culture de 1988 à 1991 dans le gouvernement du socialiste Felipe Gonzalez.

 

Nudité métaphysique

Semprún était "une référence très importante de ce que nous appelons aujourd'hui la mémoire historique", a déclaré la ministre espagnole de la Culture Angeles Gonzalez-Sinde à la radio Cadena Ser. La ministre a prévu de venir mercredi à Paris pour rendre un dernier hommage à l'écrivain. Selon la télévision publique espagnole, la famille n'a pas encore choisi le lieu d'inhumation, mais il est probable que ce sera en France où il a vécu presque toute sa vie.

 

Martine Aubry, première secrétaire du Parti socialiste français, a salué mercredi en Jorge Semprún le "résistant, militant, mais aussi ministre", "combattant infatigable de la justice, de la liberté et de la justice". "Pour tous ses lecteurs, il restera l'inoubliable peintre de la nudité métaphysique de l'homme, comme il aimait à la désigner", écrit Martine Aubry en exprimant "émotion et tristesse". "L'Europe, l'Espagne, la France, perdent un sage dont la voix manquera", a-t-elle affirmé.

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 10:22
Un rapport propose un congé paternité allongé

Cette mesure favoriserait l'égalité professionnelle entre hommes et femmes.

Pour permettre aux jeunes pères de mieux accueillir leur nouveau-né, un rapport prône la création d'un congé paternité facultatif d'un mois, une façon de mieux répartir les tâches familiales et de faciliter l'égalité professionnelle entre femmes et hommes.

  

"L'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, et, dans son sillage, l'égalité sociale, ne peut être atteinte tant qu'il y aura inégal partage des responsabilités domestiques et familiales", écrit Brigitte Grésy, membre de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas).

Si deux tiers des pères prennent actuellement un congé paternité (onze jours), ils sont "invisibles" dans les autres congés liés aux enfants (congé parental, enfant malade, soutien familial, etc.), constate le rapport qui doit être remis mardi 7 juin à la ministre des Solidarités, Roselyne Bachelot.

L'Igas explique notamment que les hommes "craignent une stigmatisation ou une réprobation de leurs supérieurs hiérarchiques ou de leurs pairs", s'ils demandent des congés liés à la famille ou du temps partiel. Résultat, ils s'impliquent moins dans l'éducation des enfants et les tâches ménagères, qui restent largement l'apanage des femmes.

  

Rendre ses lettres de noblesse à la parentalité

Les Françaises passent une heure quarante par jour en moyenne à s'occuper de leurs enfants contre 42 minutes pour les pères, selon une étude de l'OCDE publiée en 2011. Dès lors, les femmes sont pénalisées dans le monde du travail car vues par beaucoup d'employeurs comme susceptibles d'un "moindre investissement" dans le travail ou "d'un risque de sortie du marché du travail (...) à cause des enfants", poursuit l'Igas.

  

Avec ses propositions, Brigitte Grésy veut "rendre ses lettres de noblesse à la parentalité tout au long de la vie", dit-elle. Le rapport propose donc de créer un "congé d'accueil de l'enfant" de deux mois, réparti à égalité entre la mère et le père, et à prendre immédiatement après le congé maternité. Le congé de la mère serait découpé entre douze semaines de congé maternité et un mois de "congé d'accueil", soit seize semaines, comme le congé maternité actuel. Quant au père, il bénéficierait d'un mois de "congé d'accueil". Le nouveau système entraînerait un surcoût de 250 millions d'euros, selon ce rapport consacré à "l'égal accès des femmes et des hommes aux responsabilités professionnelles et familiales dans le monde du travail". 

Le congé paternité ne sera pas obligatoire 

Pour inciter les pères à prendre ce congé, la durée du congé de chaque parent ne serait pas transférable à l'autre : si un seul prend son mois de congé, la durée restante est perdue. Et si le père prend entièrement son congé, les parents bénéficient d'un "bonus" d'une semaine. L'Igas rejette en revanche l'idée d'un congé paternité obligatoire.

Le rapport propose aussi un congé parental plus court (un an maximum au lieu de trois) pour ne pas éloigner trop longtemps les femmes du travail, et mieux rémunéré (60% du salaire brut plafonné contre un forfait allant de 140 à 550 euros par mois environ aujourd'hui), pour inciter les pères à le prendre. Ils ne sont que 4% aujourd'hui.


Véritable serpent de mer, cette réforme du congé parental, pourtant voulue par Nicolas Sarkozy, avait été provisoirement enterrée l'an dernier.

Le rapport propose aussi de faciliter les passages du temps partiel (essentiellement féminin) au temps complet et inversement ou d'assouplir les possibilités pour les salariés de prendre des jours de congé.

Une conférence tripartite Etat/syndicat/patronat sera organisée sur ces thématiques le 28 juin, a précisé l'entourage de Mme Bachelot.

Publié le 07-06-11 à 12:36, nouvelobs.com 

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