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8 novembre 2011 2 08 /11 /novembre /2011 09:46

Déclaration SUD CCE 18/10/2011 matin

 

Ceret, Dieppe, Belfort, St Giron et hier Paris Beaumarchais, on frole la catastrophe tous les jours. Faudra t'il que la catastrophe ait lieu pour que la direction réagissent à hauteur des enjeux.SUD veut dire sa solidarité et son soutien à tous les personnels de Pôle Emploi qui recoivent du public, ces personnels qui reçoivent quotidiennement des gens fragiles psychologiquement, fragilisés par leur sitution, forcénés potententiels. Beaucoup de collègues vont travailler avec la crainte, certains avec la peur, de se faire agresser, verbalement, physiquement.

Posez vous la question, Monsieur le Directeur Général, comment vivriez vous  si chaque jour en venant travailler à la DG vous craigniez d'être agréssé physiquement et verbalement?

 

La réorganisation permanente, les changement perpetuels, l'accumaulation des plans déployés en reponse aux oukhazes du pouvoir politique, ont entrainé une complète désorganisation interne et une dégradation du services aux usagers, génératrice d'agressivité. Nous sommes dans une situation de maltraitance des agents et des usagers.

Depuis la création de Pôle Emploi, vous en êtes informé et alerté par les différentes organisation syndicale en région via les CHSCT et le nombreuses expertises mises en place sur différents volets du déploiement opérationnel de la fusion et via les différents rapport officiel IGF, CESE, Sénat.

 

Les agents ont besoin de stabilité professionnelle, de serenité afin de rendre le meilleurs service possible aux usagers.

 

Nous avons bien compris que vous n'aviez pas de latitude concernant les éffectifs et nous continuerons de le denoncer et nous pousuivrons ce combat politique, par contre, les choix organisationnels relèvent pleinement de votre responsabilité.

 

Le courage et la responsabilité ne sont  pas de continuer à avancer coute que coute et "après moi le déluge".

Le courage et la responsabilité qui vous incombent, c'est d'arrêter, c'est de consulter, c'est de réflechir et d'écouter les acteurs et les organisations syndicales.

 

SUD demande solenellement un moratoire du déploiement de tous les dispositifs liés à la fusion.

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8 novembre 2011 2 08 /11 /novembre /2011 09:42

Déclaration préalable

au Comité d’Etablissement Pole Emploi Midi Pyrénées du 26 octobre 2011

 

Le combat mené depuis des mois par notre collègue Isabelle de Léon, conseillère à Pole Emploi Toulouse Occitane, pour la défense du service public de l’emploi vient de connaitre une étape très importante avec la décision de sanction prise le 14 octobre 2011 par le Directeur Général de Pole Emploi.

 

En effet, la direction communiquait depuis des semaines, en amont de son conseil de discipline du 13 octobre, sur le thème qu’un refus d’obéissance à une consigne stricte (ici le refus de pratiquer l’EID , exprimé sans concession par Isabelle de Léon) n’était pas acceptable à Pole Emploi. Les sanctions envisagées pouvaient être très lourdes allant jusqu’au licenciement.

 

Or, la décision de sanction prononcée par le DG de Pôle Emploi, à l’issue d’un Conseil de Discipline mouvementé, est assez surprenante : mutation d’office d’isabelle de Léon sur un service spécialisé  à Toulouse. En la maintenant ainsi au sein de Pole Emploi , sur sa commune de résidence, sans aucun préjudice financier, le Directeur Général signifie clairement qu’il ne veut pas condamner durement une collègue qui a engagé un combat déterminé et légitime pour la défense des services publics.

 

Bien évidemment, nous ne sommes pas dupes du fait que la Direction Générale et régionale en Midi Pyrénées a été obligé de prendre en considération le formidable élan de solidarité et de soutiens exprimés par de très nombreux collègues, par l’intersyndicale SUD/CGT/FO/SNU, par des usagers et citoyens fortement mobilisés et solidaires et par des élus politiques qui sont intervenus directement dans ce dossier. Le battage médiatique autour de cette mobilisation et du combat d’Isabelle de Léon , avec une grève de la faim suivie pendant plus de 8 jours , a bien sûr été aussi déterminant.

 

Nous nous associons au message de remerciement collectif adressé par Isabelle de Léon à toutes celles et tous ceux qui ont répondu présents pour exprimer sous des formes très diverses leurs soutien à son combat.

 

La décision du Directeur Général sur ce dossier de procédure disciplinaire est pour nous un formidable encouragement à poursuivre sous d’autres formes le combat essentiel  pour la défense des missions d’un véritable service public pour les demandeurs d’emploi et les entreprises.

 

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8 novembre 2011 2 08 /11 /novembre /2011 09:40

Compte rendu CE du 27 Octobre 2011

Nous avons lu  2 déclarations préalables :

1 – Isabelle De Léon : recul du Directeur Général qui n’a pu appliquer qu’une sanction aménagée validant ainsi le fait qu’il était possible de refuser d’effectuer un acte professionnel (cf notre déclaration sud/cgt/snu/sud)

2- Agressions à répétitions et notamment celle de nos collègues de St Girons.

(déclaration sud à laquelle s’associent la cgt et le snu)

Céret, Dieppe, Belfort, St Girons et hier Paris Beaumarchais, on frôle la catastrophe tous les jours. Faudra t'il que la catastrophe ait lieu pour que la direction réagissent à hauteur des enjeux. SUD veut dire sa solidarité et son soutien à tous les personnels de Pôle Emploi qui reçoivent du public, ces personnels qui reçoivent quotidiennement des gens fragiles psychologiquement, fragilisés par leur situation, forcenés potentiels. Beaucoup de collègues vont travailler avec la crainte, certains avec la peur, de se faire agresser, verbalement, physiquement.

Posez vous la question, Monsieur le Directeur Régional, comment vivriez vous si chaque jour en venant travailler à la DR vous craigniez d'être agressé physiquement et verbalement?

La réorganisation permanente, les changements perpétuels, l'accumulation des plans déployés en réponse aux oukases du pouvoir politique, ont entrainé une complète désorganisation interne et une dégradation du service aux usagers, génératrice d'agressivité. Nous sommes dans une situation de maltraitance des agents et des usagers.

Depuis la création de Pôle Emploi, vous en êtes informé et alerté par les différentes organisations syndicales, en région via les CHSCT et de nombreuses expertises mises en place sur différents volets du déploiement opérationnel de la fusion, au niveau national via le CCE et les différents rapport officiel IGF, CESE, Sénat.

Les agents ont besoin de stabilité professionnelle, de sérénité, afin de rendre le meilleur service possible aux usagers.

Nous avons bien compris que vous n'aviez pas de latitude concernant les effectifs et nous continuerons de le dénoncer et nous poursuivrons ce combat politique, par contre, les choix organisationnels relèvent pleinement de votre responsabilité.Le courage et la responsabilité ne sont  pas de continuer à avancer coute que coute et "après moi le déluge".

Le courage et  la responsabilité qui vous incombent, c'est d'arrêter, c'est de consulter, c'est de réfléchir et d'écouter les acteurs et les organisations syndicales.

SUD demande solennellement un moratoire du déploiement de tous les dispositifs liés à la fusion.

Le DR répond que l’établissement a pris les mesures nécessaires en CHSCT extraordinaire et notamment en contact avec les services de police et justice. A aucun moment il ne répond sur notre demande explicite de moratoire et le DR ne veut pas mettre en cause l’organisation du travail . Pour nous, il est urgent de convoquer un C.E. extraordinaire pour remettre à plat les choix en terme d’organisation du travail pathogène avec toutes ses conséquences sur les agents et les demandeurs d’emploi.

Nous nous sommes abstenus sur le vote d’une motion des autres membres du CE demandant une réunion  extraordinaire mais uniquement en décembre et après l’adoption de la prochaine Convention Tripartite Etat/Unedic/Pole Emploi qui pourrait redéfinir des priorités pour Pole Emploi en termes de missions et de choix organisationnels (dont par ailleurs on commence à entendre parler par le biais de Xavier Bertrand)

Pour nous, il y a urgence ! !

 

Bilans et Orientations Formation Pôle Emploi

Suite aux dernières agressions à Pole Emploi, M. Charpy vient de déclarer « les équipes d'encadrement reçoivent des formations spécifiques et il faut que l'ensemble des équipes aient suivi ce module de formation spécifique". Sur notre région, le DR nous indique que tous les agents ne pourront pas être formés en 2012 sur les risques psychosociaux. De plus, cette formation pourtant spécifique est incluse pour les non-cadres dans un module « gestion des conflits » d’une durée de 3 jours ! Une réelle formation centrée sur  les risques psychosociaux est vraiment indispensable pour tous. Alors qu’a contrario l’établissement a bien trouvé les moyens de former tous les agents à l’EID, alors que l’Eid accentue ces mêmes RPS.

On se demande , où est l’URGENCE pour notre DR ? ?

Nous avions aussi demandé lors du précédent C.E., le mois dernier, une focale sur  la formation des contrats aidés et la prise en compte de l’accord séniors en matière d’accès aux formations, au tutorat, et à l’animation de formations. La direction se dit dans l’incapacité de nous fournir ces documents et se contente de vagues promesses de prendre en compte notre demande.

Pour toutes ces raisons, SUD a voté CONTRE les bilans et orientations de la formation.

 

 

Egalité Professionnelle Hommes / Femmes

Suite au rapport présenté par la commission Egalité Professionnelle plusieurs disparités sont mises en avant notamment :

* « L’autocensure » que les femmes s’imposent dans le cadre de leur évolution professionnelle. L’organisation du travail à Pole Emploi ne favorise pas leur épanouissement professionnel.La commission demande des moyens pour pouvoir lancer une étude sur ce point.

 * Les femmes restent minoritaires ,à Pole Emploi comme ailleurs, aux postes d’encadrement supérieur . Sur ce point, la commission demande des éléments chiffrés sur l’évolution des carrières des collègues femmes (indices, coefficient, promotion …) en lien avec les opérations de fin d’année …

Le DR ironise sur ce qu’il présente comme un empiètement sur ses prérogatives en matière de décisions et au final refuse de donner une suite favorable à la demande. Y aurait il des choses non avouables en matière d’accès aux promotions ???

Commission Suivi de l’intégration de nos collègues Ex AFPA > EOS

La commission créée à la demande unilatérale des élus du C.E. a élaboré un questionnaire à destination des équipes EOS. Globalement il en ressort que 70% des ATO et 60% des psychos trouvent leur intégration moyennement ou peu réussie. Ils se disent aussi très majoritairement peu confiants dans leur avenir à Pole Emploi. Comme on les comprend !! La direction répond en nous présentant 5 groupes de travail visant une synergie entre les EOS et les autres services des plateformes spécialisées , CRP, CVE, PFV …!!

Néanmoins, la commission et les élus du CE ont enfin obtenu des avancées de la part du nouveau DR :

-         Fiche d’activité des ATO (rôle, mission et appellation au sein de Pole Emploi)

-         Possibilité de cumuler les heures de veille techniques et de participer à des colloques.

-         Possibilités d’animation, à venir, de prestations en interne (par les conseillers et/ou psychos)

-         Relancer la présentation de la POPS au réseau avec participation des EOS

-         Engagement de tenir informés les élus CE et la commission de l’avancée des travaux des 5 groupes

-         Voir avec les psychos leur souhait d’achats de tests psychotechniques  

-         Participation d’un membre de la Direction aux prochaines commissions EOS

S.A.E.

Les collègues viennent de déménager de Dual à  la D.R mais les questions récurrentes sur leur avenir professionnel à Pôle Emploi et leurs missions restent toujours sans réponses.

Effectifs

 Nous apprenons la diffusion sur la BDE de 19 postes de conseillers et 3 postes de REP. Suite à nos demandes insistantes, le DR consent enfin à donner ces info obligatoires au CE et …. aux élu-es des CPL !!

 

QUESTIONS DIVERSES ET POURTANT ESSENTIELLES

  • Créations « d’ateliers » EID  (!!) postérieurs aux entretiens : Pas de réponse !
  • Nouvelle fiche de liaison, aide à la reprise d’emploi : Pas de réponse !!
  • Réduction des positions PST et ATT dans les agences : Pas de réponse !!!
  • Décision sur la métropole toulousaine « d’aménager » les SMP (priorité aux « entretiens » en ateliers collectifs, suppression de certaines échéances…) et suppression des relations entreprise…

Tout ça pour libérer des plages pour le sacro saint EID. Là M. Toubeau nous répond qu’il cautionne toutes ces décisions incohérentes de son encadrement local en tentant de nous convertir à sa théorie de l’URGENT ou de l’  IMPORTANT :

Pour faire à tout prix l’EID, la direction est prête

à réduire nos autres missions, à casser nos métiers et à inverser les priorités !
Alors que l’EID ne répond ni à l’Important , ni à l’Urgent.

De plus , l’arrivée de nouveaux outils (Odigo, GOA nouvelle version) , la mise en place de modifications d’organisation d’accueil ou de réception des usagers vont entrainer mécaniquement une augmentation des flux et donc des risques d’agression…

Pour signifier son refus de nous répondre sur ces questions cruciales, le directeur régional clôt les débats du CE en évoquant une nouvelle note sur le remboursement des frais de déplacements ?!?… NO COMMENT

Pour lui, l’urgence c’est :

1/ Répondre au téléphone pour l’inscription.

2/ Indemniser

Pour nous ,l’EID ne répond pas à cette « urgence » !

Pour lui, l’importance c’est  :

3/ Accompagner

4/ Former les demandeurs

 Pour nous, l’EID empêche de le faire correctement !

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8 novembre 2011 2 08 /11 /novembre /2011 09:34

 

 

 

  

 

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

N° 16 du 4 Novembre 2011

UN TOIT C’EST UN DROIT

La Solidarité en berne…

 

L’ensemble du dispositif d’hébergement est saturé, il manque plus de 1000 places sur tout Midi-

Pyrénées. Beaucoup de personnes à la rue ont renoncé à appeler le 115 faute de se voir offrir

une solution d’hébergement. Le numéro 115 de Toulouse dénombre pourtant encore

quotidiennement entre

120 et 160 refus : parmi les personnes laissées sans solution on

dénombre un tiers d’enfants.

Plusieurs milliers de SDF survivent ainsi à Toulouse. Le

problème gagne désormais toute la région, selon une enquête récente, en Tarn-et-Garonne 158

personnes isolées et 19 familles sont sans toit.

En 2009, l’Etat a consacré le droit à l’hébergement par l’article 73 de la loi du 25 mars (art.

L.345-2-2 du Code de l’Action Sociale et des familles). En 2011, alors qu’une crise économique

sans précédent sévit

, l’Etat abandonne les plus fragiles :

les Grands Précaires, les enfants

avec leur famille, les personnes isolées sont contraints de dormir et vivre à la rue.

L’ETAT SE MET HORS LA LOI, CAR UN TOIT C’EST UN DROIT

Les associations ont reçu moins de crédits cette année pour aider les sans abri. A ce jour, les

budgets pour 2011 ne sont pas encore intégralement distribués. Parce qu’il faut que ce gâchis

avant tout humain cesse, le Collectif Inter Associations Toulouse et la FNARS Midi-Pyrénées,

soutenus par le Collectif des Morts de la Rue « Goutte de Vies », la Ligue des Droits de

l’homme, le GPS, La Case de Santé et la Cimade organisent :

 

Une Action Républicaine le Jeudi 10 Novembre de 12h00 à 14h00,

Place du Capitole à Toulouse

 

Cette action fait écho à l’action nationale de Paris.

A 12H30, Installation de sommiers en forme de toits au centre de la place du Capitole.

A 13h00, les drapeaux Français et Européen en berne seront hissés, 6 articles de la

Déclaration des Droits de l’Homme, de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant et de

la Convention de Genève, pour les droits des réfugiés seront lus, ainsi qu’un rappel de la loi

DALO / DAHO. Les slogans

« UN TOIT C’EST UN DROIT, L’ETAT HORS LA LOI »

et

« LAISSER QUELQU’UN A LA RUE EST UN CRIME

» seront repris par l’ensemble des

participants à la fin de la lecture de chaque article.

Nous appelons les citoyens, citoyennes, leurs représentants élus et les médias

à se joindre à cette manifestation.

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28 octobre 2011 5 28 /10 /octobre /2011 10:16

Lancement de l'audit citoyen de la dette publique Aujourd'hui 26 octobre, le Collectif national pour un audit citoyen de la dette publique publie son appel constitutif.

Il invite tous les citoyens à signer cet appel et à s'engager dans la démarche de l'audit citoyen pour que la dette publique fasse enfin l'objet d'un vrai débat démocratique, au plan local, national et européen.

Le Collectif pour un audit citoyen est composé d'une vingtaine d'organisations syndicales et associatives, et soutenu par plusieurs formations politiques.

 

Il tiendra une conférence de presse à Nice, le 2 novembre à 12h, lors de l'alter-forum qui précèdera et contestera le G20. Pour signer l'appel : http://www.audit-citoyen.org/ Appel pour un audit citoyen de la dette publique Écoles, hôpitaux, hébergement d'urgence… Retraites, chômage, culture, environnement... nous vivons tous au quotidien l'austérité budgétaire et le pire est à venir. « Nous vivons au-dessus de nos moyens », telle est la rengaine que l'on nous ressasse dans les grands médias.

 

Maintenant « il faut rembourser la dette », nous répète-t-on matin et soir. « On n’a pas le choix, il faut rassurer les marchés financiers, sauver la bonne réputation, le triple A de la France ».

 

Nous refusons ces discours culpabilisateurs. Nous ne voulons pas assister en spectateurs à la remise en cause de tout ce qui rendait encore vivables nos sociétés, en France et en Europe. Avons-nous trop dépensé pour l’école et la santé, ou bien les cadeaux fiscaux et sociaux depuis 20 ans ont-ils asséché les budgets ?

Cette dette a-t-elle été tout entière contractée dans l'intérêt général, ou bien peut-elle être considérée en partie comme illégitime ? Qui détient ses titres et profite de l'austérité ?

 

Pourquoi les États sont-il obligés de s'endetter auprès des marchés financiers et des banques, alors que celles-ci peuvent emprunter directement et pour moins cher à la Banque centrale européenne ?

Nous refusons que ces questions soient évacuées ou traitées dans notre dos par les experts officiels sous influence des lobbies économiques et financiers.

 

Nous voulons y répondre nous-mêmes dans le cadre d'un vaste débat démocratique qui décidera de notre avenir commun. En fin de compte, ne sommes-nous plus que des jouets entre les mains des actionnaires, des spéculateurs et des créanciers, ou bien encore des citoyens, capables de délibérer ensemble de notre avenir ? Nous nous mobilisons dans nos villes, nos quartiers, nos villages, nos lieux de travail, en lançant un vaste audit citoyen de la dette publique. Nous créons au plan national et local des collectifs pour un audit citoyen, avec nos syndicats et associations, avec des experts indépendants, avec nos collègues, nos voisins et concitoyens.

Nous allons prendre en main nos affaires, pour que revive la démocratie.

 

 Premiers signataires : Marie-Laurence Bertrand (CGT), Jean-Claude Chailley (Résistance sociale), Annick Coupé (Union syndicale Solidaires), Thomas Coutrot (Attac), Pascal Franchet (CADTM), Laurent Gathier (Union SNUI-Sud Trésor Solidaires), Bernadette Groison (FSU), Pierre Khalfa (Fondation Copernic), Jean-François Largillière (Sud BPCE), Philippe Légé (Économistes atterrés), Alain Marcu (Agir contre le Chômage !), Gus Massiah (Aitec), Franck Pupunat (Utopia), Michel Rousseau (Marches européennes), Maya Surduts (Collectif national pour les droits des femmes), Pierre Tartakowsky (Ligue des droits de l'Homme), Patricia Tejas (Fédération des Finances CGT), Bernard Teper (Réseau Education Populaire), Patrick Viveret (Collectif Richesse) et Philippe Askénazy (économiste), Geneviève Azam (économiste), Étienne Balibar (philosophe), Frédéric Boccara (économiste), Alain Caillé (sociologue), François Chesnais (économiste), Benjamin Coriat (économiste), Cédric Durand (économiste), David Flacher (économiste), Susan George (écrivain), Jean-Marie Harribey (économiste), Michel Husson (économiste), Stéphane Hessel (écrivain), Esther Jeffers (économiste), Jean-Louis Laville (sociologue), Frédéric Lordon (économiste), Marc Mangenot (économiste), Dominique Méda (sociologue), Ariane Mnouchkine (artiste), André Orléan (économiste), Dominique Plihon (économiste), Christophe Ramaux (économiste), Denis Sieffert (journaliste), Henri Sterdyniak (économiste)…
Pour signer l'appel : http://www.audit-citoyen.org/ Pour les changements d'adresses ou les désinscriptions, merci d'écrire à martha@attac.org Catherine Lebrun Union syndicale Solidaires 01 58 39 30 18
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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 15:40

Rien n’est réglé… la grève est maintenue…                          Restons mobilisés !

 

L’ Assemblée Générale des grévistes (80 présents) a décidé, vendredi 21 octobre à Brest, la reconduction du mouvement et de l’appel à la grève (1).

 

L’ Intersyndicale soutient sans réserves cette décision. Le préavis de grève continue de courir permettant aux collectifs de s’en emparer, y compris pendant la période des vacances scolaires qui ne permettra pas à l’AG de se tenir de manière aussi régulière.

 

La direction régionale serait avisée de ne pas y voir un quelconque arrêt ou suspension du mouvement.  L’ Intersyndicale l’invite à mettre à profit les jours qui viennent pour faire des propositions enfin conséquentes et constructives.

 

Il aura fallu attendre le 18 octobre pour que la directrice régionale se décide à amorcer un dialogue, après intervention il est vrai de nos représentants nationaux auprès de C. Charpy, après une rencontre avec le sous-préfet de Brest… et surtout après 8 jours de grève.

 

Il aura fallu attendre le 20 octobre et 10 jours de grève pour que la directrice régionale se déplace à Brest et se décide enfin à esquisser quelques propositions. Elle n’avait pas prévu de rencontrer l’AG des grévistes, mais d’abord les non-grévistes le matin ( !) et ensuite les délégués syndicaux l’après-midi. L’ Intersyndicale a refusé de rencontrer Nadine Crinier séparément et elle a du s’exprimer devant l’AG toute la journée de jeudi.

 

La directrice régionale a du reconnaître l’existence d’un mouvement de grève qui, non seulement a perduré sur Brest et le Nord Finistère, mais qui a pris de l’ampleur avec la participation durant 2 semaines de plusieurs dizaines de grévistes des 4 départements (2) en action sur Brest ou sur leur site.

 

L’écho dans les médias se développe : compte-rendu quotidien de la presse écrite, de la radio, de la télévision… 

                                                                                                                                                   Les soutiens s’élargissent : plusieurs centaines de signatures de demandeurs d’emploi sur la pétition, soutien très actif et précieux du comité de chômeurs brestois, messages de solidarité des collègues des autres régions, soutien financier, mairie d’Auray, rencontres avec les élus…

 

L’attitude de la direction a commencé à changer : elle fait preuve d’un peu moins d’arrogance et de mépris depuis quelques jours. Mais nous n’oublierons pas que la DR nous a contraints à 2 semaines de grève pour seulement amorcer une discussion. Nous n’oublierons pas le  comportement de la DT 29 qui a tenté d’opposer les grévistes aux non-grévistes, qui diabolise le comité de chômeurs, qui exacerbe en permanence les tensions.

 

L’ Intersyndicale met en garde la direction contre toute velléité de poursuivre dans cette voie. Nous veillerons aussi à ce qu’aucun demandeur ne soit pénalisé ou injustement radié sous le prétexte de la grève, puisque des cas nous sont remontés.

 

La directrice régionale a un peu abandonné la langue de bois pour esquisser quelques propositions sur lesquelles nous reviendrons en détail prochainement. Il y a un

 

frémissement, mais on est loin du compte, d’autant que, sur plusieurs points avancés par la directrice régionale, les engagements, contenus dans  le courrier qu’elle a diffusé à tous les agents vendredi à 16 h 20 ( !), sont en retrait sur ce qu’elle a dit devant l’AG des grévistes.

 

Deux exemples :

 

-         Engagement sur 2 conseillers en CDI à l’accueil (ACC). C’est une petite avancée, à condition qu’il y ait bien 2 ARC derrière et cela doit être dit en même temps. Mais nous continuons d’exiger 2 files différenciées avec des conseillers ayant la qualification pleine et entière de chaque filière indemnisation et conseil.             Les CDD ne devront plus être à l’accueil, mais en appui à l’accueil : dont acte, mais ils ne doivent être aussi qu’en appui sur des postes comme le Service Entreprise. Et ce qui est écrit concernant les CDD n’est que le rappel des engagements réitérés par la direction devant les instances et jusqu’alors non tenus.

 

-          La direction veille à l’application de l’accord OATT.  N. Crinier oublie de préciser dans son courrier que la demande de l’AG porte sur le respect de la pause méridienne de 1 h 15, et même du simple respect des 45 ‘ obligatoirement prévus par le Code du Travail. Elle oublie par ailleurs qu’elle a dit devant l’AG : application visible de l’accord OATT dès novembre et effective au 1er janvier 2012… ce qui est savoureux pour un accord signé et applicable depuis… le 1er février 2011 !

 

On est vraiment loin du compte !

 

L’ Intersyndicale invite par conséquent la Direction régionale à revoir sa copie et lui donne un délai de réflexion supplémentaire d’une semaine. Nous lui demandons de nouvelles propositions pour le 28 octobre.

 

Selon les nouvelles propositions de la direction, l’ Intersyndicale envisagera les suites à donner, et si nécessaire, une nouvelle impulsion au mouvement de grève.

 

L’ Intersyndicale appelle tous les agents à se réunir jeudi 3 novembre (et éventuellement le 10) en HMI, afin de décider des suites à donner à la mobilisation. Les lieux seront confirmés dans la semaine.

 

L’ Intersyndicale appelle également à organiser la solidarité financière avec les dizaines de collègues qui ont déjà fait jusqu’à 10 jours de grève pour eux-mêmes et pour nous tous. Un compte spécifique a été ouvert sur lequel tous sont invités à verser au plus vite des chèques de soutien à l’ordre de : SOLIDARITE GREVE POLE EMPLOI BRETAGNE, si possible avant le 15 novembre.

 

Les chèques peuvent être remis aux délégués syndicaux des organisations syndicales ayant appelé à la grève dans le cadre de l’Intersyndicale.

 

Ils peuvent être aussi transmis à :              Régine GANCHE

                                                                       3, allée Jacques Prévert

                                                                       35850 GEVEZE

 

La collègue gère le compte de la solidarité au nom de l’Intersyndicale et sous son contrôle.

  

 

(1)     Lire le compte rendu de l’AG diffusé à tous

(2)     St Brieuc, Dinan, Carhaix, Morlaix, Concarneau, Douarnenez, Quimper, Lorient-Lanester, Auray, Vannes, St Malo, Rennes…

 

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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 14:26

Dépister le burnout Marie-Claude Malboeuf

La Presse

 

On peut désormais voir venir l'épuisement professionnel en réalisant un simple bilan sanguin. Et on pourra bientôt analyser des mèches de cheveux pour vérifier si un travailleur est en burnout. Mais encore faudrait-il que le réseau de la santé cesse d'ignorer les récentes découvertes... C'était en juin, au début des vacances d'été. Quand le médecin d'André lui a demandé s'il s'alimentait bien, l'enseignant de mathématiques s'est mis à sangloter. Comme ça, sans raison apparente. Parce que gérer ses classes avalait toute son énergie. Parce que son médecin griffonnait sans prendre une minute pour le regarder. Malgré ses sanglots, celle-ci l'a laissé partir. Sept mois plus tard, André (qui nous a demandé de changer son nom) était de retour. En dépression majeure. «Ça faisait une dizaine d'années qu'elle me suivait. Elle voyait mon caquet baisser, mais il a fallu que j'en arrive là pour qu'il se passe quelque chose. De fil en aiguille, j'ai passé deux ans arrêté», précise le Montréalais.

 

Des travailleurs québécois qui s'enfoncent tranquillement jusqu'à ce qu'il soit trop tard, on en compte des milliers d'autres, tous les ans. Une souffrance inutile aux yeux des chercheurs sur le stress, convaincus que les épidémies de burnout et de maladies chroniques pourraient être jugulées si, entre autres choses, les médecins utilisaient les nouveaux outils de dépistage à leur disposition. Car le stress ne se mesure plus seulement de façon psychologique, avec des questionnaires, mais aussi de façon biologique.

 

 Et les nouveaux tests sont capables d'évaluer l'ampleur des dégâts avant même que les symptômes n'apparaissent. «C'est facile, cela s'appuie sur des années de recherche et ça ne coûte presque rien. Les gens devraient talonner leur médecin de famille pour que ça fasse partie de leur bilan annuel», estime Sonia Lupien, directrice scientifique du Centre de recherche Fernand-Séguin de l'hôpital Louis-H. Lafontaine et directrice du Centre d'études sur le stress humain. Le corps comme champ de bataille Chose certaine, tout ne se passe pas dans la tête des gens dépassés. Leur corps entier se transforme peu à peu en véritable champ de bataille. Car le travail, les conflits, les bouchons de circulation, les nouvelles technologies ou le manque de sommeil nous font réagir comme on le faisait jadis lorsque notre vie était menacée: en sécrétant du cortisol, une hormone qui fouette notre organisme (tout en mettant certaines fonctions en veilleuse) pour nous aider à combattre ou à fuir.

 

Le problème, c'est qu'à force de s'activer puis de rétablir l'équilibre comme un yo-yo, le corps s'use et ne parvient plus à adapter sa production d'hormones. Dans certains cas, il se coince en état d'alerte et sécrète trop de cortisol. Dans d'autres, comme un circuit surchargé, il tombe en panne et n'en sécrète presque plus.

 

Or, quand ce mécanisme se détraque, cela amène les autres systèmes (digestif, cardiaque, immunitaire, endocrinien) à se dérégler par ricochet. Par exemple, le taux de cholestérol augmente, car le corps en a besoin pour produire du cortisol. Du gras tend à s'amasser autour de l'abdomen, pour pouvoir être rapidement transformé en énergie. Le taux de sucre, la tension artérielle et l'inflammation augmentent aussi. Encore aujourd'hui, la grande majorité des médecins s'intéressent seulement aux résultats sanguins anormaux, déplore Sonia Lupien.

 

Le dérèglement dû au stress chronique est pourtant repérable bien avant d'en arriver là, dit-elle. Il est même mesurable grâce à un indice baptisé «poids allostatique» (parfois appelé «dérèglement physiologique cumulatif»), qui tient compte d'une quinzaine de biomarqueurs clés. Chez un patient donné, plus ces marqueurs sont nombreux à se rapprocher de l'anormalité (même sans l'atteindre), plus le poids allostatique est élevé.

 

 Et plus il est urgent de réagir avant que le déséquilibre s'accentue et nécessite la prise d'un cocktail de médicaments. Dès 1993, le chercheur en neuroendocrinologie américain Bruce McEwen a démontré qu'un poids allostatique élevé menait, entre autres choses, au diabète, à l'hypertension, aux troubles cardiovasculaires et à la dépression. «Grâce à nos recherches, nous savons maintenant qu'il est aussi associé à des symptômes d'épuisement professionnel», précise Sonia Lupien.

 

 Se faire tester Aux États-Unis, l'entreprise Allostatix commercialise une variante du test proposé par les chercheurs. «On détermine avec une efficacité de 87% la trajectoire de santé des gens, c'est-à-dire, les désordres physiques et mentaux qui pourraient apparaître dans les cinq prochaines années. C'est un signal d'alarme très sérieux», expose le fondateur et président d'Allostatix, Gordon Horwitz, qui souffre lui-même de fatigue chronique. «On veut que les gens se servent de nos analyses pour constater et régler le problème», dit-il.

 

À Toronto, le laboratoire Accu-Metrics/Viaguard offre sur son site web un autre test révolutionnaire: une analyse de cheveux. Puisque le cortisol s'y accumule jour après jour, cela permet de mesurer le stress total auquel on a été exposé au cours des derniers mois. Plus la mèche est longue, plus on peut remonter loin dans le temps, quoique avec de moins en moins de précision. «C'est un test très populaire. Nous avons déjà fait passer ce test à des centaines de personnes vivant à l'extérieur du Canada», affirme le président du labo, Harvey Tenenbaum.

 

L'an dernier, le pharmacologue et toxicologue Gideon Koren, de l'Université Western Ontario, a démontré que les mèches prélevées sur 56 patients admis à l'hôpital à la suite d'une crise cardiaque contenaient plus d'hormone de stress que celles prélevées sur 56 autres patients. La quantité de cortisol accumulée au cours des trois derniers mois s'est même avérée être le meilleur outil de dépistage de l'infarctus - devant tous les facteurs de risque comme la cigarette et l'hypertension.

 

Emballé par cette découverte, le Dr Koren mène 25 recherches similaires, dont plusieurs vérifieront le lien entre le cortisol emmagasiné dans la chevelure et l'épuisement professionnel - que certains appellent justement l'infarctus de l'âme. «Il faut normaliser ce test avant de l'administrer au grand public. Une douzaine de laboratoires de recherche s'y emploient partout dans le monde. On s'approche du but», estime le chercheur, qui est aussi pédiatre au Sick Kids Hospital de Toronto. À ses yeux, l'offre des laboratoires privés reste donc un peu prématurée - ce qui explique que Santé Canada empêche pour l'instant Viaguard d'offrir son test aux Canadiens. Dépression ou épuisement?

 

 À Montréal, l'équipe de Sonia Lupien vient d'obtenir des fonds pour entrer dans la danse et faire ses propres analyses de cheveux. L'an dernier, elle a déjà démontré que mesurer le cortisol présent dans la salive des gens pourrait aider les médecins à mieux les soigner. «Les gens ayant des symptômes de dépression en sécrètent trop, alors que les travailleurs au bord de l'épuisement n'en sécrètent pas assez», résume l'auteur principal de l'étude, Robert-Paul Juster, doctorant en neurologie et neurochirurgie à l'Université McGill. Autrement dit, prescrire des antidépresseurs en cas de burnout - comme on le fait souvent - pourrait aggraver le problème, car ce genre de médicament baisse davantage le niveau de cortisol. L'étude sera maintenant répliquée auprès de centaines d'employés de l'hôpital Louis-H. Lafontaine.

 

 «Mais nous ne faisons pas passer de tests de salive au public, et il est peu probable que les médecins le fassent, parce que c'est exigeant», prévient Sonia Lupien. Dans la salive, le cortisol fluctue en effet d'heure en heure. Pour que les résultats soient révélateurs, il faut donc prélever cinq échantillons par jour (sans avoir bu, mangé ou fumé avant), pendant trois jours. Avec l'aide de la société d'assurances Standard Life, le chercheur Alain Marchand espère créer un outil plus commode. Professeur à l'École de relations industrielles de l'Université de Montréal, il mesure le niveau de détresse de 3000 travailleurs au moyen d'un questionnaire et quantifie en parallèle leur niveau de cortisol. «On veut découvrir le point de césure, savoir à partir de quel niveau, sur l'échelle de détresse, le taux d'hormone devient élevé et doit nous amener à intervenir, explique-t-il. Nous avons besoin de normes moins floues, et le corps ne ment pas.»

 

cyberpresse.ca,  25 octobre 2011

 

 

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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 14:05

Un salarié sur deux souffre d'une dégradation du climat social dans son entreprise

Source : Capital.fr 24/10/2011 à 17:59 / Mis à jour le 24/10/2011 à 17:59

 

 Si la motivation reste de mise, les salariés du privé et du public déplorent un manque de soutien de la part de leur manager et de leur DRH, selon la dernière étude de la Cegos. Motivés et impliqués, mais inquiets. Tel est l'état d'esprit de la majorité des salariés, selon l'enquête réalisée par la Cegos, spécialiste de la formation continue.

 

Les deux-tiers de ceux travaillant dans le secteur public (63%) et 56% de ceux du privé se disent satisfaits de leur travail. Mais près d'un sondé sur deux se plaint d'une dégradation du climat social au sein de son entreprise.

 

Dans le privé, 56% des sondés craignent des réorganisations internes. Dans le public, les réformes de l'Etat et la règle du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux pèsent sur les équipes en poste.

 

Pour 74% des fonctionnaire interrogés, ces réductions d'effectifs ont, d'ailleurs, un impact sur la qualité du service rendu aux usagers. Perte de confiance dans le management Autre enseignement de cette étude : les relations avec les managers ne sont pas au beau fixe. Plus d'un tiers des salariés du public et du privé n'a aucune confiance dans leur responsable hiérarchique, ni pour réguler les tensions dans l'équipe, ni pour les aider à progresser en interne.

 

48% des sondés estiment que les contours de leurs missions sont de moins en moins clairs, et que leur charge de travail est inadaptée. Résultat : 47% des salariés (49% du privé) se disent stressés. Côté DRH, les résultats ne sont pas plus brillants. Moins d'un tiers des salariés se dit satisfait des formations pour accompagner l'évolution de leurs métiers. Et seuls 39% des salariés comprennent les orientations stratégiques de leur société, contre 55% en 2009. Plutôt gênant pour mobiliser efficacement les troupes…

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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 11:35
Les Robins des bois de l’électricité

 

A Veria, dans le nord de la Grèce, un collectif de militants rétablit le courant à ceux qui n’ont plus les moyens de payer l’électricité. “On redonne un peu de dignité aux gens”, disent-ils.

20.10.2011 | Dina Karatziou | Eleftherotypia

 

Paru dans

 

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“Dans ce pays, à côté de l’obligation de payer pour les frasques des ma­gouilleurs, nous avons aussi des droits”, revendique Nikos Alanogoulou, un militant de la ville de Veria. “A commencer par celui de conserver notre dignité.” Nikos et ses camarades se sont regroupés dans un collectif qu’ils ont baptisé tout simplement “Les citoyens de Veria”. Leur spécialité ? Rétablir le courant dans des foyers dont les occupants n’ont plus les moyens de payer leurs factures d’électricité [près de 1 million de Grecs ne paient plus]. A Veria, ils sont nombreux à vivre au-dessous du seuil de pauvreté. Et c’est très souvent chez eux que le collectif intervient. Aujourd’hui, ils sont en train de reconnecter les câbles au domicile d’une mère célibataire. Elle est au chômage et doit également s’occuper de son vieux père. Bénéficiant de complicités au sein de la compagnie nationale d’électricité (DEI), le groupe d’activistes rétablit le courant en laissant un autocollant signant leur passage : “Les citoyens de Veria – solidarité populaire – Nous rétablissons le courant”. Leur volonté est avant tout de créer un élan de solidarité citoyenne. “Nous ne ­voulons pas vivre dans une jungle humaine, comme nos dirigeants le souhaiteraient”, explique l’un d’entre eux. Le groupe de Veria lance ainsi un appel à la population du pays : “Nous aimerions que d’autres personnes agissent de la même manière. Et pas seulement en ce qui concerne l’électricité…”

Les menaces de sanctions ne semblent pas les effrayer. “Ce ne serait pas la première fois pour moi, explique Nikos. J’ai déjà été poursuivi des dizaines de fois pour mon engagement citoyen. Si je suis condamné pour avoir remis le courant à des pauvres, ce sera un honneur pour moi et les membres de mon groupe.”

Des militants écologistes de Veria participent aussi à l’opération “reconnexion”. Ils ont à leur palmarès des dizaines d’actions concernant la protection de l’environnement. Ils ont même été jusqu’à déposer des poissons morts de la rivière Aliakmona sur le bureau du préfet de l’Imathie [dont le chef-lieu est Veria ]. Ils protestaient alors contre la pollution du cours d’eau. Mais pour les verts de Veria, aujourd’hui, cette action est différente. “Nous ne remettons par le courant chez des potes, mais chez des compatriotes qui en ont vraiment besoin. Et nous le faisons avec l’aide d’une partie du personnel de la DEI”, disent-ils. Pour ces activistes, le courant est un bien social. “C’est criminel de couper la lumière à ses compatriotes. D’abord, nos dirigeants nous poussent au chômage, puis à la pauvreté, et maintenant on nous oblige à vivre dans le noir. Ne peuvent-ils pas comprendre que si nous ne payons pas c’est parce qu’on n’a plus un sou ?” s’emporte une militante. Avant d’ajouter : “Est-ce que ceux qui, à l’Assemblée nationale, votent chaque jour une nouvelle mesure d’austérité ont la moindre idée de ce qui peut conduire quelqu’un à ne plus payer son électricité ?”

Elle raconte une scène qui s’est déroulée au domicile d’un chômeur auquel la DEI avait coupé le courant. Elle n’arrive pas à oublier son air incrédule lorsque les “citoyens de Veria” ont sonné à sa porte pour lui dire que c’était fini, que l’électricité était rétablie. “Cet homme vit dans un pays qui non seulement ne l’aide pas, mais qui en plus le jette à la mer en lui disant : vas-y, nage, maintenant. Et s’il s’accroche à sa barque, ils prennent les rames et lui brisent les mains. Alors nous disons : ça suffit !”

La conscience collective et la solidarité sont peut-être les seuls moyens d’aider les gens confrontés à une politique d’austérité destinée à les anéantir. A chaque fois que des groupes de citoyens décidés à re­prendre leur destin en main apparaissent sur le devant de la scène, de nouveaux espoirs naissent. Ces Grecs veulent briser le carcan de la peur et de l’isolement. La version néolibérale de la société nous réserve bien des humiliations, mais il suffit de se réveiller pour ne pas les subir.

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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 10:53

Novartis supprime 2000 postes malgré des résultats en hausse

Le groupe pharmaceutique suisse annonce des mesures de restructuration drastique, pour s'assurer de la poursuite de sa productivité, alors que ses résultats financiers sont en nette hausse.

 

Quelque 2000 emplois sur un effectif global de 121.000 personnes dans le monde vont être supprimés, selon un communiqué publié à Bâle.
Quelque 2000 emplois sur un effectif global de 121.000 personnes dans le monde vont être supprimés, selon un communiqué publié à Bâle.
Arnd Wiegmann / Reuters

 

Le groupe pharmaceutique suisse Novartis a annoncé mardi des mesures de restructuration drastique, pour s'assurer de la poursuite de sa productivité, alors que ses résultats financiers sont en nette hausse.

Quelque 2.000 emplois sur un effectif global de 121.000 personnes dans le monde vont être supprimés, selon un communiqué publié à Bâle.

La grande partie de ces suppressions d'emplois concerne la Suisse, où le groupe souffre de la force du franc, qui rend ses produits chers à l'exportation, et les Etats-Unis.

 

"Faire face à un environnement difficile"

Selon le directeur général de Novartis, Joseph Jimenez, "nos performances sont certes bonnes, mais nous devons faire face à un environnement difficile, qui durera probablement dans les années à venir. Nous devons donc prendre des mesures afin de garantir que Novartis poursuive sa mission de découvrir et développer de nouveaux médicaments".

Concernant la Suisse, où Novartis emploie actuellement 12.500 personnes sur 13 sites, le groupe indique que les mesures sont dictées par "la pression croissante sur les prix des médicaments et les conséquences de la force du franc suisse".

 

Concrètement, Novartis va fermer un site d'activités chimique à Bâle, touchant 760 emplois au cours des prochaines années. Novartis prévoit aussi de fermer son site OTC ("over the counter", médicaments sans ordonnance) à Nyon, près de Genève, où travaillent 320 personnes, qui perdront leur emploi.

Le groupe indique encore qu'il se retirer du site italien Torre, où il a des activités chimiques. Novartis va engager des consultations avec le personnel, sur les suppressions d'emplois. Parallèlement, Novartis indique qu'il va créer 700 emplois ailleurs, notamment dans les pays à bas coûts.

 

Le bénéfice trimestriel bondit de 12%

Concernant les résultats financiers proprement dits, le bénéfice net de Novartis a progressé de 12% au troisième trimestre à 3,53 milliards de dollars (2,5 milliards d'euros) et le chiffre d'affaires de 18% à 14,84 milliards. Ces résultats sont supérieurs aux prévisions des analystes interrogés par l'agence financière AWP qui tablaient en moyenne sur un bénéfice net de 2,8 milliards de dollars et sur un chiffre d'affaires de 14,81 milliards.

A la Bourse suisse, l'action du groupe pharmaceutique suisse Novartis a ouvert en baisse de 0,97% à 09H00 locales (07H00 GMT), dans un marché en repli de 0,30%. A 9H22, le recul s'accentuait à 1,54% à 51 francs suisses.

 

L'Expansion.com du 25 octobre 2011

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