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2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 13:36

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LA DIRECTION REGIONALE SE CONTENTE DES OBLIGATIONS LEGALES…

MINIMUM SYNDICAL ?

 

 

 

PIEGE POUR ORGANISER L’ARRESTATION D’UN DEMANDEUR D’EMPLOI :

Déclaration SUD

En Languedoc Roussillon, nous apprenons qu’une responsable d’équipe, par excès de zèle, a organisé avec les services de la police (mais sans commission rogatoire), un « piège » en vue d’aider à l’arrestation d’un demandeur d’emploi (suspecté de posséder de faux papiers…) – policiers dans l’agence et sur le parking-

Quand nous demandons la position du DR sur ce genre de procédé, il ne dit pas qu’il s’oppose à ce genre de « collaboration » et estime qu’il est nécessaire d’avoir une relation avec la police.

Nous lui rappelons tout de même le droit, le rôle et le métier de chacun ainsi que l’existence d’une note rappelant les éléments nécessaires pour que POLE EMPLOI puisse transmettre des éléments à des services extérieurs (police, huissier…)

A force de mettre la pression sur les encadrant concernant les « fraudes », on en vient à des dérives dangereuses…il serait bon que la direction revoit sa copie !!!!

 

LA FORMATION DES AGENT-E-S EN MIDI-PYRENEES

Comme tous les ans, la direction s’en tient aux obligations légales et donc pour ce CE à une information en vue d’une consultation qui devrait avoir lieu en octobre.

L’établissement se targue de dépasser de 3 fois l’obligation légale en ce qui concerne le budget formation (4,5 % de la masse salariale), elle oublie de dire que 55 % de ce budget était consacré à la formation obligatoire EID !!! Ne reste plus pour les agent-e-s que 45 % du budget pour développer leurs compétences.

RAPPEL

La réforme sur la formation professionnelle du 24 novembre 2009 à réduit ces actions (de formations) à deux catégories : adaptation au poste de travail et développement des compétences des salariés.

Et bien pour la direction il semble plus important de nous « adapter au poste » (10 442 jours de formation) que de développer nos compétences (132 jours) !!

 

Le budget formation des agent-e-s sera en baisse de 12 % pour 2013 (Baisse de frais annexes, déplacements et restauration, la DRH nous précisant qu’on ne sera pas « privé-e-s de dessert »…).  

Les formations se feraient au sein des territoires (« il y a des salles dans les départements »).

Compte-tenu de la montée du chômage actuelle et à venir, nous avons rappelé à la direction son engagement de former tous les agents sur les risques psychosociaux. (Les managers ayant déjà suivi cette formation). Après nous avoir affirmé que cette formation ne pouvait se faire que dans le cadre de la formation accueil (ha bon, les RPS ne sont le résultat que de l’accueil ???), la DRH s’est rapprochée du service formation pour avoir confirmation de nos dires (on croyait que c’était le pari de la confiance nous, c’est peut être pas pour tout de suite?). Tous-tes  les agent-e-s devraient donc être formé-e-s sur une journée dans le cadre de la prévention des risques psychosociaux.

 

 

 

 

 

 

POINT SUR LA CAMPAGNE E.P.A. (Entretien Professionnel Annuel)

Au 15 septembre, le taux de réalisation est de 82,5 % et le taux de refus de 7,1 % pour Midi-Pyrénées.

(Les analyses n’étant pas finies….on n’est pas à 100%)

En situation de refus d’EPA, une notification unilatérale managériale  peut être faite.

La contestation de celle-ci n’est pas possible sur les contributions imposées, contrairement aux éléments de contexte que l’on peut faire remonter à la DRH (accompagné-e ou non d’un-e  Délégué-e du Personnel).

 

 

LES RECRUTEMENTS EN CDI

12 028 candidatures reçues, 19 demandes de mobilité « sensibles » signalées par la Direction Générale (mobilité inter –régions), 135 postes dont 68 passeront seront vus à la Commission Paritaire Locale du 28/09/2012.

Les postes vacants suite à ce mouvement seront diffusés du 8 au 26/10/2012.  

La prochaine CPL aura lieu le 23 novembre.

La DRH doit contacter les 41 personnes de niveau 3 pour leur demander si elles ont des souhaits de mobilité. Pour l’instant  4 personnes de niveau 3 dont une externe à la région ont souhaité une mutation.  Lors du mouvement de novembre, ces agent-e-s pourront se positionner sur les postes diffusés.

 

 

N’HESITEZ PAS A NOUS CONTACTER SI VOUS SOUHAITEZ
DE PLUS AMPLES INFORMATIONS !!!!

 

 

 

 

 

 

 

 

Vos élu-e-s  et représentant-e-s syndicaux :

 

Patricia APICELLA  - Josette AUZEVILLE   

Stéphanie DROUHIN – Colette LEVREL

Daniel MEMAIN

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2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 11:53
ArcelorMittal : les salariés de Florange manifestent à Metz

Publié le 02.10.2012, 09h57 | LeParisien.fr

 

Près d'une centaine de salariés de l'aciérie ArcelorMittal de Florange (Moselle) ont manifesté ce mardi à Metz en marge d'un Comité d'entreprise extraordinaire (CEE) du site, au lendemain de la confirmation de la fermeture définitive des deux hauts fourneaux mosellans.

Le CEE, consacré exclusivement au site mosellan, a lieu au siège du Groupement des entreprises sidérurgiques et métallurgiques (Gesim) qui était protégé par un important dispositif policier. Les salariés, partis de Florange vers 7 herures, sont arrivés en voiture à grands renforts de klaxons peu avant 9h30. Il y a eu de légers heurts lorsque les manifestants, dont certains cagoulés et casqués, ont tenté de forcer les barrières mises en place par la police, qui a fait reculer les salariés à coups de gaz lacrymogène.

Le groupe sidérurgique doit également réunir un Comité central européen consacré aux sites de Florange et de Liège (Belgique) au Luxembourg. La réunion devait se dérouler au siège du groupe à Luxembourg-ville à partir de 10 heures et porte sur les projets de la direction pour Florange et Liège.

Lundi, ArcelorMittal a confirmé la fermeture définitive des deux hauts fourneaux de Florange, à l'arrêt depuis 14 mois. Cette décision concerne directement 629 personnes. Le groupe a donné 60 jours au gouvernement pour trouver un repreneur

Concernant la Belgique, syndicats et direction du site de Liège (sud-est) se sont rencontrés lundi pour discuter du projet de fermeture de la phase liquide (à chaud), dont la première étape doit être officiellement clôturée mardi lors d'un conseil d'administration. La fermeture de deux hauts fourneaux, de l'aciérie et des coulées continues de Liège devrait se solder par la suppression de 795 postes.

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2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 11:18
Auto-entrepreneurs : des craintes en partie infondées

Le Monde.fr | 01.10.2012 à 17h56 • Mis à jour le 01.10.2012 à 20h18

Le projet de loi de finances pour 2013, présenté vendredi 28 septembre, prévoit "un alignement" du régime de cotisation sociale des auto-entrepreneurs sur celui des entrepreneurs individuels. Une annonce qui a suscité un vif émoi chez certains représentants des auto-entrepreneurs, craignant pour la pérénité du régime. Pourtant, si le gouvernement a confirmé une hausse des cotisations, de 12 à 14 voire 15 %, il n'a pas remis en cause le dispositif qui profite à 1,1 million de personnes.

La loi de modernisation de l'économie instaurant le régime, entrée en vigueur le 1er janvier 2009, permet une activité entrepreneuriale individuelle dans des conditions simplifiées, notamment en ce qui concerne les cotisations sociales. C'est ce que vante le Guide de l'auto-entrepreneur – édité par le ministère de l'emploi – dans sa dernière mouture : "L'auto-entrepreneur est affilié à la sécurité sociale et valide des trimestres de retraite. Il s'acquitte proportionnellement de ses cotisations sociales, de la participation au financement de la formation professionnelle et, le cas échéant, de son impôt sur le revenu uniquement sur ce qu'il encaisse."


VIVES RÉACTIONS DANS L'OPPOSITION 
 

 En clair, si un auto-entrepreneur ne perçoit aucun revenu, il ne paie pas un centime de cotisation, alors que les autres régimes d'entrepreunariat individuel fonctionnent au forfait. Il a suffit que le gouvernement parle d'alignement pour mettre le feu aux poudres. Ainsi s'est-on ému, samedi, à la Fédération des auto-entrepreneurs que le "mode de calcul des cotisations sociales [devienne] forfaitaire remettant en cause le pilier fondateur du régime qui prévoyait une exonération de charges en l'absence de chiffre d'affaires".

 L'opposition s'est elle aussi étranglée devant ce qu'elle croyait être un coup fatal porté au régime. Par exemple, Jonas Hadad, secrétaire national de l'UMP à l'entreprenariat des jeunes, a déploré que le gouvernement "sonne le glas" de ce régime qu'ont adopté des centaines de milliers de Français. "L'originalité du statut d'auto-entrepreneur repose sur l'idée d'une exonération de charges en l'absence de chiffre d'affaires, revenir dessus revient à vider le statut de sa substantifique moelle", regrettait pour sa part le député Olivier Dassault, dans un communiqué, lundi 1er octobre, alors même que le gouvernement avait précisé son projet. 

 

PAS DE COTISATION SANS REVENUS

Passée l'agitation du week-end, le gouvernement a précisé, lundi, que les cotisations seraient bien alignées avec celles des autres entreprises individuelles, mais que le régime des auto-entrepreneurs garderait sa spécificité : pas de cotisation sans revenus. Lors d'une conférence de presse, Sylvia Pinel, ministre du commerce et de l'artisanat, a précisé que les cotisations seraient augmentées de 2 à 3,3 %, confirmant une information parue dans les colonnes des Echos.


Samedi, François Hurel, président de l'Union des auto-entrepreneurs interrogé à l'AFP, avait jugé qu'il n'était pas "illogique que l'on demande aux auto-entrepreneurs de participer à l'effort demandé à l'ensemble du pays. D'ailleurs, si on leur demande un effort, c'est qu'on les reconnaît." Mais pour la FEDAE, cette hausse met en danger les auto-entrepreneurs qui, à 90 %, gagnent moins que le smic. 


En juin, peu après son arrivée au ministère, Sylvie Pinel avait déclaré que le régime des auto-entrepreneurs avait"conduit à créer dans certains secteurs, notamment le commerce et l'artisanat, une concurrence déloyale avec les professionnels qui sont soumis à des règles sociales et fiscales et des normes différentes". Elle avait commandé une évaluation du dispositif, dont les résultats doivent être connus début 2013.

 

Jonathan Parienté

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2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 11:06
Espagne : nouvelle hausse du chômage en septembre

Le pays, qui a enregistré en septembre 79.645 chômeurs (+1,72%) de plus qu'en août, compte désormais 4,71 millions de sans-emploi. Le gouvernement table sur un taux de chômage de 24,6% à la fin de l'année.

Reuters
Reuters

De l'autre côté des Pyrénées, le chômage n'en finit pas de battre des records. Le chômage en Espagne a encore augmenté en septembre, avec 4,71 millions de demandeurs d'emploi, alors que la quatrième économie de la zone euro est sous pression du marché pour demander son sauvetage financier, a annoncé mardi le ministère du Travail.

Le pays a enregistré en septembre 79.645 chômeurs (+1,72%) de plus qu'en août, tandis que sur un an la hausse est plus prononcée encore, avec 478.535 demandeurs d'emploi supplémentaires (+11,32%), pour arriver à 4.705.279 chômeurs. Le gouvernement table sur un taux de 24,6% à la fin de l'année, puis sur une légère baisse, à 23,3% en 2013.

En septembre, le nombre de chômeurs a surtout augmenté dans les services (85.713 demandeurs d'emploi en plus), mais il a baissé dans l'agriculture (-2.633), la construction (-9.687) et l'industrie (-966). La situation est dramatique pour beaucoup d'Espagnols: selon une étude publiée lundi par le syndicat UGT, près d'un million de personnes cherchent un emploi depuis plus de deux ans, soit 20,8% de plus qu'il y a un an.

L'Espagne, frappée par l'éclatement de la bulle immobilière en 2008, a renoué avec la récession fin 2011, moins de deux ans après en être sortie. Le gouvernement s'attend à un recul du PIB cette année de 1,5% puis de 0,5% en 2013. Il prévoit un retour à la croissance en 2014, avec une économie en progression de 1,2%, et de 1,9% en 2015.

Mais ces prévisions sont jugées optimistes par le marché : pour 2013, le Fonds monétaire international (FMI) table ainsi sur une baisse du PIB de 1,2%, l'agence de notation Standard & Poor's attend -1,4% et la banque Natixis est encore plus pessimiste, prédisant -2,2%. Dans ce contexte, le pays est sous une forte pression du marché et d'une partie de ses partenaires européens pour solliciter son sauvetage financier, mais le gouvernement assure n'avoir pas pris sa décision, redoutant les strictes conditions qui lui seraient imposées en échange.

Chômage record

Selon l'Institut national de la statistique, qui utilise une méthode de calcul différente, le taux de chômage atteignait fin juin 24,63% (plus de 53% chez les jeunes), un record dans le monde industrialisé.

Sans surprise, les taux de chômage les plus élevés se retrouvent en Espagne et en Grèce. En août Madrid a annoncé que son taux de chômage atteignait 25,1 %, soit plus du double du dernier taux calculé par Eurostat pour la zone euro (11,4 %). C'est aussi davantage qu'en Grèce où les derniers chiffres connus (ceux du mois de juin), pointaient un taux de 24,4% de la population active. Dans le projet de loi de Finances espagnol pour 2013, présenté le 27 septembre dernier, il est prévu de l'accent sur les politiques actives de recherche d'emploi, la formation par alternance pour réintégrer les jeunes sans diplômes ni travail.

 

LesEchos.fr, mardi 2 octobre 2012

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2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 11:01
27.000 personnes ont demandé à bénéficier du retour partiel à la retraite à 60 ans

Le retour partiel du départ en retraite à 60 ans pour les personnes ayant travaillé avant 20 ans et disposant des années de cotisation requises a été décidé en juin par le gouvernement de Jean-Marc Ayrault. Il entre en vigueur le 1er novembre 2012.

AFP
AFP

Le retour partiel de la retraite à 60 ans entre en vigueur le 1er novembre. Et 27.000 personnes ont d'ores et déjà déposées un dossier pour pouvoir en bénéficier. « Fin septembre, 27.000 demandes avaient été adressées à la Caisse nationale d'assurance vieillesse, dont 80% ont obtenu une réponse positive », explique Marisol Touraine, la ministre des Affaires sociales, dans un entretien au « Figaro ». Elle ajoute que « ces chiffres sont conformes » aux prévisions du gouvernement.

La possibilité donnée aux personnes ayant commencé à travailler à 18 ou 19 ans et ayant cotisé 41,5 ans de cotisations (166 trimestres pour ceux nés en 1955, un peu moins pour ceux nés avant) de partir à la retraite 60 ans à taux plein, sans attendre les 62 ans prévus par la réforme de Nicolas Sarkozy en 2010, est l'une des premières mesures prises par le gouvernement de Jean-Marc Ayrault en juin dernier. Un bonus a été accordé aux mères de famille et aux chômeurs.

Environ 110.000 personnes seraient concernées par cette mesure dès 2013, selon le gouvernement.

 

LesEchos.fr, mardi 2 octobre 2012

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2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 10:39

 

Travaillez et serrez-vous !

…sinon je retire les renforts !

 

Point sur les renforts

A la demande de certains membres du chsct, la direction nous a présenté un état des lieux, agence par agence, sur l’arrivée des renforts au 1er octobre. Nous avions demandé en août, avec la Cgt, Fo et le Snu un chsct exceptionnel sur ce sujet mais la dr a refusé et a préféré attendre celui du 11 septembre… pour nous dire qu’il y avait très peu de solution et que si nous n’étions pas contents, il pouvait retirer les renforts. Pour certains projets en cours (Montauban Nord & Sud, Cahors, Saint-Gaudens, Portet, Castelginest et Tarbes Briand) un agrandissement semble possible. Pour d’autres, comme Rodez, le président évoque un possible déménagement. Pour Blagnac, transformation de l’algéco en bureau et/ou implantation d’une cellule pôle emploi à airbus. Pour le reste des sites en Midi-Pyrénées nous n’avons pas réellement de réponse. Quand tous les sites précités seront finis, en fonction des budgets, il réfléchira aux autres sites… Sardines, patientez ! Pour la Dr, le seul fait d’avoir des renforts doit suffire à satisfaire les agents.

 

Réintégration des agents

La direction a décidé de mettre en place un protocole de réintégration suite à une absence de plus de 6 mois (maladie, congé maternité, parental, pour convenance personnelle, mise à dispo…). Objectif : accompagner les agents pour une reprise optimale. Une commission de réintégration (médecin du travail, assistante sociale, manager, drh, experts…) se réunira en présence de l’agent, s’il le souhaite. Un courrier type sera envoyé à l’agent au bout des 5 mois d’arrêt pour l’informer du dispositif. La direction n’a pas voulu nous remettre un modèle de ces courriers… mais nous les a montrés à l’écran ! On regarde mais on ne touche pas ! Pourquoi ? Mystère ! La direction ne donne pas d’explication ! La dr refuse délibérément que le chsct participe à cette commission alors que cela fait partie de ses prérogatives, principalement suite à des problèmes de santé.

Par contre ce protole ne concerne pas le retour d’agents venant des services spécifiques (plateformes téléphoniques, A2s…) alors que les difficultés de réintégration peuvent être identique.

Actuellement le seul dispositif existant, c’est qu’un agent absent de plus d’un mois doit être reçu par l’eld… ce qui n’est pas souvent respecté !

Nous avons soulevé quelques points :

- Pourquoi 6 mois et pas 3 ou 4 mois… où la reprise peut être parfois, aussi ardue ! La direction ne sait pas !

- Le risque, après certaines absences pour des raisons difficiles, de ressentir la commission comme une sorte de « tribunal » jugeant les compétences de l’agent… qui se ressent déjà en difficulté, avec les appréhensions du retour, d’autant plus qu’il n’y aura pas de représentant du chsct ;

- Pour les absences de plus de 6 moins en discontinu, la direction accède à notre demande, de les intégrer au dispositif.

 

Montauban Nord & Sud

Villebourbon va déménager à Albasud… avec la Dt ! La direction précédente s’était engagée à ne plus mettre la Dt avec l’agence, suite aux relations conflituelles avec le Dt. Le président nous assure que les choses ont évolué… et que la Dt aura une entrée indépendante, comme si cela allait changer certains comportements… ! Un nouveau principe est édicté : « il n’est pas possible de comparer entre hier et ce qui est prévu aujourd’hui » dixit le président ! C’est le nouveau pari de la confiance de pôle emploi 2o15… ! Méfiance, méfiance !

Roseraie va intégrer l’A2s avec un accueil tenu par le site et suppression de l’accueil de l’A2s, avec comme à greenpark, des risques d’embouteillage… ce que dément le Dt. Toujours le nouveau pari de la confiance… !

Pour les 2 sites, à notre demande, les badgeuses seront au plus près des portes d’entrée et les accueils devraient être revus pour une meilleure sécurité. Des caméras de surveillance vont être installées.

 

Remontée d’incidents

La direction nous présente son bilan des remontées d’incidents au 1er semestre 2012. 1er constat, augmentation de 42 % de remontées d’incidents par rapport à la même période en 2011. Les agressions verbales sont largement majoritaires (156 agressions verbales sur un total de 273 remontées d’incident). Que fait la direction de ces données alarmantes ? Elle se focalise sur une classification exclusivement quantitative : nombre d’agressions verbales, physiques, accidents, blessures, souffrance au travail et répartition par DT… Aucune tentative d’analyse des causes de ces agressions n’apparaît, aucune analyse sur les postes de travail, les fonctions, les circonstances de ces incidents. La direction n’hésite pas à avancer l’idée que cette aggravation est causée par une vulgarisation et une utilisation abusive de l’outil (des remontées n’auraient pas lieu d’être…), une augmentation du chômage et l’incivilité croissante du public. Elle ne propose au CHSCT aucun travail de fond sur la compréhension de ces incidents et aucune esquisse de solution n’est ébauchée.

Vos élu-e-s ont suggéré l’idée d’une remise en question de l’organisation du travail et de la fonction accueil pour prévenir le risque « agression ». En effet, une simple lecture des fiches de remontées d’incident permet de repérer que la majorité concerne l’accueil physique de 1er niveau, ce qui semblait leur avoir échapper. Nous faisons le pari de la confiance, qu’il s’agit bien d’une négligence et non d’un déni de la direction !

 

Questions diverses

 

Horoquartz. Dans un passé récent, il y a eu jusqu’à 150 mails par jour et 700 mails en souffrance ! Tout est rentré dans l’ordre… au niveau des mails mais pour le reste, c’est toujours le binz !

 

Plaquette Chsct. Le président a pris « une décision importante, unilatérale » (dixit !), il a demandé à tous les dt et tous les dapes de présenter en réunion de service la plaquette élaborée par le chsct (plaquette obsolète dans 2 mois avec les élections !). En clair, le chsct a bossé mais n’est pas autorisé à présenter son travail à ses collègues… selon le fameux pari de la confiance… réservé aux encadrants et transformé en méfiance pour vos représentants !

 

Vos représentants Solidaires Sud Emploi au Chsct :

 

Evelyne DIOUMASSI agence de Lourdes

evelyne.dioumassi@pole-emploi.fr

Ghislain LORENZI agence de Tarbes Briand

ghislain.lorenzi@pole-emploi.fr

Jean-Noël VERRIER agence de Saint-Jean

jean-noel.verrier@pole-emploi.fr

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2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 10:34

 

Compte Rendu de la Réunion des Délégués du Personnel

du 21 Septembre 2012

 

 

QUESTIONS SUD :

 

 

  1. Un chargé de projet emploi vient d’arriver sur le territoire de Sesquieres Lalande.

Les agents ont été informés que cette personne allait, dans un premier temps, assurer l’intérim de la DALE de Lalande. Y a-t-il eu :

diffusion de poste ?

de quel niveau ?

quelle est la fiche de poste ?

De plus, peut-on envisager qu’un chargé de projet soit nommé sur chaque territoire ?

 

C’est une mutation de région à région. L’agent ne remplace pas la DAPE, il n’y a pas eu de poste de diffusé. Il n’est pas prévu que soit nommé un chargé de projet sur chaque territoire.

 

  1. Lors des dernières demandes de temps partiel, certains agents publics ont été surpris de se voir accorder leur temps partiel pour une période d’un an alors que la pratique antérieure était : renouvelable par tacite reconduction. Sur quel texte vous appuyez-vous pour cette pratique ?

 

Article 36, décret 86-83 du statut public 2003. Il est possible d’assurer son poste à temps partiel pendant 12 mois maximum avec reconduction sur 3 ans, toutefois la DRH s’assure qu’à l’issue des 12 mois l’agent n’a pas changé d’avis.

 

  1. Certains agents constatent que les dossiers (aide à la mobilité, permis de conduire…) sont traités avec beaucoup de retard à la DR ce qui à pour conséquence de subir un harcèlement de la part des demandeurs d’emploi qui s’inquiètent et s’indignent du temps que prend l’étude de leur dossier.

 

Le délai peut être long entre l’envoi du dossier et la demande de pièces justificatives. A ce jour, il y environ 80 dossiers en attente de traitement, soit 2 jours de travail. S’il y a des questionnements sur un dossier, l’ELD a toute légitimité à contacter le service « Traitements Centralisés ».

Alors, n’hésitez pas à saisir votre ELD !

 

  1. Des  collègues sont insatisfaits de la gestion des dossiers du personnel par le service RH : difficulté à obtenir le bon interlocuteur, difficile de savoir qui fait quoi exactement, la situation s’est détériorée encore davantage depuis la mise en place d’Horoquartz.

 

Il faut faire remonter les questions via l’ELD qui transmettra au service concerné.

A bon entendeur………….

 

  1. La réponse donnée lors de la réunion DP du mois d’août sur le refus de DIF des psychologues manque de précision (question CGT2). Nous la reformulons donc :

En quoi les formations refusées ne sont-elles pas en lien avec les métiers exercés à Pôle Emploi ?

Qui en juge ?

Pourquoi les refus ne sont-ils pas motivés par écrit ?

 

Les formations sont refusées si le contenu n’est pas transférable dans le cadre des activités de Pôle Emploi. Tous les refus sont motivés par écrit auprès des intéressés (Gestion des compétences).

 

  1. Sur la note « planification des congés 2012 » DRH-GAP-2012-06, il est inscrit que les agents publics ont jusqu’au 30/09/2012 pour poser les congés de fractionnement. S’il s’agit des congés 2011 que l’on peut poser jusqu’au 30/09/2012, il aurait été souhaitable d’en informer les agents bien avant. Sur le tableau (annexe) il est indiqué en titre « à poser avant » mais il n’est pas indiqué jusqu’à quand les agents peuvent les prendre.

 

Nous prenons note de cette remarque.

 

  1. Concernant les congés exceptionnels, quels en sont les critères d’attribution ? A qui doit-on adresser la demande et comment ? Y a-t-il une note régionale qui cadre ces attributions ? Si oui, pourriez-vous nous donner la référence de la note en question ?

 

Les congés exceptionnels sont régis par l’article 29 de la CCN et sont acceptés de droit sur présentation de justificatifs, validés par le DAPE et sont à poser sur Horoquartz.

 

  1. Concernant l’EPA :

- L’agent ayant refusé l’EPA doit-il recevoir une copie ?

- Quelle est la procédure à suivre en cas de désaccord sur les conclusions de l’EPA lorsque l’agent l’a refusé ?

- Est-il normal que soient évoqués les activités / mandats syndicaux lors de l’EPA ?

 

L’agent qui a refusé l’EPA doit se voir notifier ses contributions ou ses objectifs (pour les cadres).

Si l’agent a refusé l’EPA, il n’y a pas de conclusion à l’entretien, ce dernier n’ayant pas eu lieu.

Concernant les activités syndicales, elles peuvent être abordées, notamment sur la partie

développement des compétences.

 

  1. Certains agents publics étaient ou sont en disponibilité. Nous souhaitons savoir s’il s’agit de 2 mois pour demander la simulation et ensuite 2 mois pour opter. Quelle communication est faite envers ces agents lors de leur réintégration pour les informer des modalités pour opter ?

 

Les agents peuvent opter 2 mois suivant le jour de leur réintégration. Ils sont contactés par le Service RH qui leur propose un entretien afin de leur communiquer toutes les informations nécessaires dont celles concernant le droit d’option.

  1. Horoquartz : comment faut-il résoudre les anomalies de type « chevauchement d’absence et d’heures badgées » ? Par exemple, 2 heures de récupération posées l’après-midi de 15h à 17h et débadgeage de l’agent à 15h15. La question a été posée à plusieurs reprises aux membres de l’ELD mais à ce jour aucune réponse n’a été apportée.

 

Sur Horoquartz : supprimer la demande (ATD) et en refaire une avec le temps correspondant.

 

 

 

  1. Les REP des EOS (non-cadres) sont-ils hiérarchiques des psychologues (cadres) ?

 

OUI

 

  1. Temps partiel annualisé : lorsqu’un pont employeur est posé sur un jour de temps partiel, l’agent peut-il récupérer cette journée sachant que le temps partiel a été posé et accordé bien avant la décision de la DR.
 
Oui réponse UNSA 6 du 27 avril 2012 : « Quand le jour de temps partiel d’un agent à temps partiel tombe un jour de pont fixé par la Direction, celui-ci est récupéré en fonction du temps partiel (demi-journée ou journée). Si un agent constate une éventuelle anomalie, il peut en informer le service RH afin que la régularisation soit faite. »
La direction précise que cela est valable que le temps partiel soit annualisé ou non.

 

  1. Le plan stratégique 2015 précise que les effectifs des ex-afpa doivent être maintenus à leur niveau au moment du transfert (1er avril 2010). Or, en région, nous constatons que les effectifs sur le terrain fondent :
    - non-remplacement des congés sans solde
    - non-remplacement des temps partiel
    - non-remplacement des arrêts maladie supérieurs à 1 mois

La direction envisage-t-elle de maintenir les effectifs ? si oui, quand seront pourvus les postes manquants ?

 

Les modalités de remplacement sont respectées et communiquées en CE. Cette question relève du CE.

 

 

  1. Est-ce qu’un agent retrouve son poste à la suite d’un CIF ? Si non, merci de nous indiquer quelles sont les modalités prévues.

 

OUI pour les 2 statuts.

 

 

AUTRES SUJETS ABORDES :

 

Les jours de fractionnement ne peuvent pas être épargnés dans le compte CET

Prochaine CPL : Jeudi 8 novembre et les postes seront diffusés entre le 8 et le 26 octobre en fonction des résultats de la CPL du 28 septembre

Les candidats de la CPL du 28 septembre recevront un mail de réponse le 2 octobre au plus tard sauf si partage de voix

Pour un agent public en mi-temps thérapeutique, le calcul de la rémunération s’effectue sur la base d’un temps plein

 

                      

 

 

 

 

 

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4 septembre 2012 2 04 /09 /septembre /2012 15:09

Et si Pôle emploi devenait une structure respectant le droit ?


Michel Abhervé pour Alternatives Economiques

 

La fusion de l’ANPE et des ASSEDIC au sein d’une institution unique, Pôle emploi, bénéficiant d’un statut “sui generis”, défini par la loi,  pose de nombreux problèmes, liés à la coexistence d’une logique de droit privé, et d’une logique de droit public, comme si le statut avait été conçu pour donner à la direction les avantages du droit privé dans la relation avec les salariés, tout en lui conservant les avantages du droit public dans la relation avec les demandeurs d’emploi.

Description de cette image, également commentée ci-après 

D’ailleurs, Nadine Cribier, Directrice régionale de Bretagne, ne déclarait-elle pas devant la commission sénatoriale, en éberluant les membres de celle-ci “Lorsque nous nous interrogeons pour savoir si, sur telle ou telle question, nous devons appliquer le droit privé ou le droit public, nous faisons appel à nos juristes pour obtenir une réponse précise”, ce qui met en évidence la complexité, et nécessairement la part d’arbitraire dans le choix du droit applicable (voir Pôle emploi est un EPA mais n’applique pas les règles d’un EPA)

 

A l’usage, le résultat n’est satisfaisant pour personne, et les syndicats ne se sont pas privés de le dénoncer (voir Les syndicats de Pôle emploi reviennent sur les questions juridiques liées à la fusion) . Seuls les avocats et juristes peuvent s’en féliciter, puisqu’ils tirent de cette complexité une importante rente de situation pour les uns, un pouvoir sans contrôle pour les autres. Car, comme on aurait du s’en douter, il s’avère impossible de cumuler les avantages, sans avoir en retour à subir quelques inconvénients.

 

Pour ce qui concerne les salariés, l’opération visant à ce que l’immense partie des salariés de droit public de l’ANPE opte pour le droit privé n’a pas réussi autant qu’il était espéré, et les résistances à opter ont été plus fortes que prévu, maintenant une forte minorité de salariés ayant décidé de garder leur statut de droit public, soit un salarié concerné sur cinq (voir le bilan du droit d’option au 31 mars 2012). Il n’avait pourtant pas été lésiné sur les avantages donnés aux salariés qui choisissaient d’opter, avec une revalorisation salariale significatice, en moyenne de 7 000 Euros par an, pour aligner leur rémunération sur celle des salariés ex-ASSEDIC. Comme cela avait été annoncé dans le rapport Marimbert dès 2004, le principal coût de la fusion, de l’ordre de 200 millions d’Euros chaque année, a significativement amélioré les salaires sans rien changer au service rendu.

 

Le pari de voir les salariés de droit public réduit à une frange marginale s’éteignant relativement rapidement avec les départs en retraite a donc été perdu, et Pôle emploi, dont un salarié sur huit est aujourd’hui de droit public, est dans l’obligation de faire vivre, durablement, en son sein, des salariés de deux statuts différents et condamné à gérer cette complexité de nombreuses années, en étant à la merci de procédures visant à l’égalité des rémunérations de salariés exerçant les mêmes fonctions qui ont quelque chance d’aboutir (voir Une décision de la Cour de Cassation intéressante pour les salariés de droit public de Pôle emploi). Et accessoirement, un certain nombre de pratiques aboutissant à une inégalité de fait ne peuvent sérieusement perdurer (voir Une journée de grève à Pôle emploi coûte plus cher aux salariés de droit privé qu’aux salariés de droit public)

 

La gestion des ressources humaines par Pôle emploi s’est souvent traduite par un mépris des règles qui s’imposent à tout employeur de droit privé : par exemple (liste sans prétention exclusive), pour la limitation du renouvellement des CDD (voir Une remarquable incompétence de la direction de Pôle emploi dans la gestion de son personnel), pour le prévèlement illégal des cotisations chômage (voir La triste histoire de l’amendement 47, ou une conséquence d’une loi bâclée, agrémentée de médiocres manoeuvres, Amendement 47, Article 31 A, Article 98 et puis plus rien. Le Conseil Constitutionnel vigilant, Auto-assurance et Pôle emploi et Pôle emploi condamné par les Prud’hommes), pour un insoluble imbroglio sur la question des retraites obligeant à un recours législatif pour le régler (voir Emplois d’avenir : la ruralité et l’ESS semblent oubliés dans un projet de loi qui a négligé l’objectif de simplicité), pour la gestion des oeuvre sociales…

 

Ce dernier point conduit d’ailleurs à une interrogation sur le sens de l’extension d’une convention collective qui ne concerne qu’une seule entreprise, laquelle se confond avec la branche. La non extension de certains articles change-t-elle quelque chose ou la signature de l’employeur et d’une majorité d’organisations syndicales rend-t-elle les clauses non étendues applicables, ce qui enlèverait tout rôle à l’extension voulue par le législateur ? Ou, dans le cas contraire, cela signifie t-il que c’est l’Etat, par sa décision d’extension ou de non-extension qui fixe, en dernière instance, les termes applicables ? Bel exemple de la construction d’une complexité !

Une question s’était posée lorsque l’entrée des locaux de Pôle emploi avait été interdite par la direction à l’inspection du travail (voir La direction de Pôle emploi a du mal à accepter la logique du droit privé)

 

Trois ans et demi après la fusion, deux ans et demi après les faits, la direction générale du travail, vient après mure réflexion de diffuser une note, datée du 27 août 2012,  que rend publique La Fusion pour les Nuls. Modèle d’ambiguité, que permet un statut lui même modèle d’ambiguité, cette note affirme, sans équivoque que les inspecteurs du travail ont “droit d’entrée, de jour et de nuit dans les établissements“, ce qui signifie on ne peut plus clairement que les responsables qui s’y sont opposées, et le directeur général Christian Charpy,  ont commis un délit d’entrave, pénalement condamnable

 

Mais qu’on se rassure pour ce brave homme : le statut d’EPA interdit à l’inspecteur du travail de verbaliser, comme cela le cas dans le droit commun, ce que rappelle la note de la DGT, et instaure une procédure spécifique, dérogatoire, et plus protectrice, comme si les EPA vaient quelque raison de devoir craindre les foudres de l’inspection du travail, plus que n’importe quel patron de TPE.

Mais du côté de la relation avec les demandeurs d’emploi, rien n’est non plus simple : deux logiques de droit sont à l’oeuvre, le droit public et le doit privé comme le résumait en 2010 le médiateur de Pôle emploi, Benoît Genuini, (voir

Pôle emploi : un interlocuteur unique, mais deux systèmes juridiques)

 

Pôle emploi présente la particularité d’opérer sous deux systèmes juridiques différents. Les questions relatives au placement, pour simplifier celles de l’ex-ANPE, relèvent du droit public. En matière de contestation, elles comportent les étapes traditionnelles et successives du recours gracieux, du recours hiérarchique et de la saisine du tribunal administratif. Par contre, les questions d’indemnisation, l’ex-Assedic, relèvent du droit privé. On parle ici de réclamations puis du tribunal de grande instance.”


Deux ans et demi après que ce rapport ait été rendu public, rien n’a changé, si ce n’est l’accentuation de la tendance des responsables de Pôle emploi à fixer eux-même des règles, fut-ce au mépris de la loi. C’est le cas, entre autres, de la radiation pour absence à rendez-vous téléphonique, alors que les textes précisent bien que cette radiation est fondée sur l’absence à une convocation, et que la convocation suppose de demander de faire venir à soi (voir à ce sujet les nombreux cas traités par le site Recours radiations), de la pratique généralisée de l’effet rétroactif de la suspension au moment de l’absence et non à celui de la notification, contraire à toute règle de droit, sujet sur lequel le médiateur, Jean-Louis Walter, a vainement demandé que les pratiques changent (voir Vers la fin de la rétroactivité de la radiation des demandeurs d’emploi ?), ou aux pratiques de reprise d’indus ne respectant pas le principe de la quotité insaisissable, pourtant déterminé avec précision par la loi, dont Le Canard enchainé du 8 août s’est fait écho, dans un article intitulé “Pôle emploi passe la tondeuse sur les chômeurs”.

 

Cette tendance de Pôle emploi à faire ce qu’il considère comme la loi, alors que ce n’est que sa loi, montre à quel point l’imprécision, dont on ne sait toujours si elle a été voulue pour assurer aux responsables de l’institution une forme de toute puissance, ou si elle résulte d’une invraisemblable précipitation dans la phase législative, de la conception juridique fondatrice, a facilité cette tendance, assez naturelle, d’une institution à définir ses propres règles et à les appliquer, sans se soumettre au contrôle de qui que ce soit.

 

Le retour à une forme, simple, dirions nous normale, d’état de droit est absolument  nécessaire, tant pour les salariés que pour les demandeurs d’emploi, pour sortir d’une sitution actuelle propre à tous les contentieux, mais surtout contribuant à décrédibiliser une institution pourtant indispensable, surtout dans le contexte où l’augmentation du chômage la met au coeur des enjeux. Cela suppose, au préalable, une mise à plat des règles applicables et la volonté politique de mettre un terme à une confusion dont certains ont tenté de tirer profit pour asseoir leur pouvoir, et qui, inévitablement, se retourne de plus en plus contre une institution en fort risque de délégitimisation. Le plus simple, le plus proche du droit commun, le plus rapide seront le mieux.

 

La première étape en ce sens serait la publication exclusive de l’ensemble des contentieux auquel Pôle emploi a fait face depuis sa création et du coût, direct et indirect, de ceux-ci. Une institution publique doit bien, à minimum, cette transparence.


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4 septembre 2012 2 04 /09 /septembre /2012 14:41

 

Dans une note du 27 août 2012, le DGT (Directeur Général du Travail) donne des instructions précises à son Administration

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4 septembre 2012 2 04 /09 /septembre /2012 13:55
Lausanne, capitale du féminisme durant cinq jours
SAMEDI 01 SEPTEMBRE 2012, LeCourrier.ch
Patricia Hill Collins, professeure à l’université du Maryland, a donné la conférence d’ouverture à Lausanne. Elle a consacré un ouvrage à «La construction sociale de la pensée féministe noire».
SNR

 

COLLOQUE • L’université de Lausanne accueille jusqu’à dimanche près de 600 participants au 6e Congrès international des recherches féministes francophones.

 

Un mastodonte des études genre réunit, jusqu’à dimanche, près de 600 personnes à l’université de Lausanne. Sous l’intitulé «Imbrication des rapports de pouvoir: discriminations et privilèges de genre, de race, de classe, de sexualité», cette 6e édition du Congrès international des recherches féministes francophones comptabilise, sur cinq jours, pas moins de 8 conférences plénières, 26 ateliers et 10 tables rondes thématiques. Des centaines de contributions recouvrent une indescriptible variété d’axes de réflexions et de questionnements interdisciplinaires1.
L’objectif déclaré de la
manifestation est l’échange, le débat et la réunion de scientifiques avec des militants d’Europe, du Canada, d’Afrique du nord et d’Afrique subsaharienne.

 

Un héritage américain
En sciences sociales, la question de la porosité entre militantismes et méthodes scientifiques se pose amplement. Le débat est particulièrement vif concernant les études genre. Leurs détracteurs ont cherché à discréditer leur portée scientifique du fait de leur affiliation directe aux mobilisations féministes. Du côté des études genre, ce lien est valorisé et assumé. A plus d’un titre, ce colloque le rappelle et le revendique.
En conférence plénière d’ouverture, Patricia Hill Collins, professeure au Département de sociologie de l’université du Maryland, a donné le ton. Elle a retracé le processus d’émergence des études genre aux Etats-Unis, précisant que des similarités se retrouvent dans d’autres sociétés.


Entre les années 1960 et 1990, les milieux activistes ont pris conscience du caractère parcellaire et de la portée limitée de leur mobilisation. Chacun pouvait se reconnaître simultanément dans différents types de mouvements: contre la guerre et/ou les discriminations de sexe, de race, de classe, etc. Cet effet de prisme ne permettait pas d’appréhender et de penser la justice sociale avec une vision d’ensemble.


A cela s’ajoutait un manque de savoirs, puisque les énergies étaient focalisées sur l’action, rappelle Patricia Hill Collins. Des pressions se sont concentrées alors contre les universités, afin d’introduire des changements sur les sujets d’étude autant que dans les cursus. Progressivement, les milieux académiques ont intégré les messages. De nouvelles catégories sociales se sont reconnues dans les études supérieures, les ont intégrées, introduisant les sensibilités et les questionnements des mouvements sociaux. Les gender studies ont émergé dans ce contexte.
Dès lors, les luttes se sont
redéployées sur les campus.
Contraintes par les financements privés, les universités se sont ensuite repliées sur elles-mêmes, se berçant de la double illusion qu’elles étaient l’unique source de production des savoirs, d’une part, et qu’elles étaient capables d’intégrer de nouvelles populations, d’autre part.


Cette illusion de l’inclusion a été renforcée par l’institution des quotas de femmes ou de Noirs, dont les profils se fondent, désormais, dans le moule dominant et ne sont plus rattachés aux militantismes. Les discours qui en résultent sont décontextualisés: ils ne sont plus nourris par les pratiques.
Patricia Hill Collins, théoricienne de «la pensée féministe noire», se réjouit que le congrès de Lausanne vise à redonner sens aux discours en les centrant sur les perspectives de transformation sociale.

La recherche,


un acte militant
Abondant dans ce sens, Christine Delphy, directrice de recherche au CNRS et corédactrice des Nouvelles questions féministes, affirme que «la science n’est pas neutre, mais impliquée dans la cité. Le reconnaître est de l’honnêteté intellectuelle.» La chercheuse française revendique l’héritage étasunien et l’engagement féministe des études genre. Elle les définit comme «défrichant l’oppression des femmes qui était, et continue, d’être niée».
Poursuivre à contrer les approches essentialistes et naturalistes qui considèrent les catégories homme, femme ou race, comme naturelle est indispensable.


Une démarche constructiviste permet de questionner la construction sociale des sexes et des races. En ce sens, la chercheuse prône les approches théoriques communes et la considération du genre et de la race comme «des systèmes globaux qui innervent l’ensemble de la réalité sociale, contribuant à former la structure de nos sociétés».
Ce dernier objectif est à l’origine des Congrès internationaux des recherches féministes francophones. Le premier a été organisé sous l’égide de la professeure Huguette Dagenais, de l’université Laval de Québec. Au Canada, les études féministes sont alors fortement implantées et des formes de résistance, passant par l’usage du français, sont rôdées. En 1996, afin d’accroître la légitimité des études genre, ce congrès visait à imposer un pôle interdisciplinaire.
L’imbrication est toujours d’actualité avec le congrès organisé par le Centre en études genre de l’université de Lausanne et le Laboratoire interuniversitaire en études genre de la Haute école spécialisée de Suisse occidentale. Leurs recherches, explique Patricia Roux, professeure associée et membre du comité d’organisation du colloque lausannois, croisent les questionnements sur les différentes appartenances sociales dans l’analyse des rapports de pouvoir.

 

Désaccord manifeste
Mercredi, des protestations et tractages ont eu lieu au sein du Congrès. Ils visaient à dénoncer différents éléments qui ont heurté le sens de la justice sociale des militantes (coût élevé de la participation, inutilité de la dépense d’une croisière sur le lac ou clôture du monde académique sur lui-même).


C’est surtout la présence des politiques qui était la cible de la grogne. Anne-Catherine Lyon, cheffe du Département vaudois de la formation, de la jeunesse et de la culture, s’est vu reprocher son laxisme dans l’affaire de harcèlement sexuel. Elle a dû prononcer son discours alors que des manifestantes brandissaient les tracs du syndicat SUD dans son dos. Quant à Jacqueline De Quattro, cheffe du Département de la sécurité et de l’environnement, elle a été contrainte de quitter l’assemblée, avant le terme de son allocution. Les activistes n’ont pas admis que celle qu’elles considèrent responsable d’une politique «sexiste» et «limitative du droit d’asile» puisse s’exprimer dans un lieu dont, par ailleurs, elles partagent largement les valeurs, tant scientifiques que militantes. I

1Programme du congrès: www3.unil.ch/wpmu/rff2012/

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