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28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 09:54

 

Toulouse, le 22 février 2012

 

 

UN C.E. PAS EXTRAORDINAIRE DU TOUT !

 

En octobre dernier, à la suite de multiples agressions à l’Agence, nous avions demandé une réunion extraordinaire le plus rapidement possible avec la participation de toutes les Organisations Syndicales (représentatives ou non). Les autres élu(e)s du CE avaient eux accepté un CE extraordinaire mais après la signature de la convention tripartite (Etat, UNEDIC, Pôle Emploi).

Ce C.E. extraordinaire, convoqué enfin aujourd’hui après 4 mois d’attente, a comme ordre du jour unique : « Organisation du travail à Pôle Emploi Midi-Pyrénées suite à la signature de la convention tripartite ».

Le seul document de travail fourni par la direction étant une synthèse (PowerPoint) de la convention, dès le début de la séance, nous interpelons le DR sur l’absence de document concernant l’organisation du travail.

Réponse du DR : « Je n’ai aucun élément à vous apporter, l’organisation du travail ne changera pas, le plan stratégique est en cours de construction au niveau national… Bla, Bla, Bla ». Relancé, il persiste en disant qu’il souhaite uniquement commenter et échanger sur ce PowerPoint.

 

FACE A CETTE MASCARADE DE DIALOGUE SOCIAL, LA DELEGATION SOLIDAIRES SUD EMPLOI MIDI-PYRENEES QUITTE LA SEANCE APRES LECTURE DE LA DECLARATION SUIVANTE :

 

« Beaucoup de collègues vont travailler avec la crainte, certains avec la peur, de se faire agresser, verbalement, physiquement.


Posez vous la question, Monsieur le Directeur Régional, comment vivriez vous  si chaque jour en venant travailler à la DR vous craigniez d'être agressé physiquement et verbalement?


La réorganisation permanente, les changements perpétuels, l'accumulation des plans déployés en réponse aux oukases du pouvoir politique, ont entrainé une complète désorganisation interne et une dégradation du service aux usagers, génératrice d'agressivité. Nous sommes dans une situation de maltraitance des agents et des usagers.


Depuis la création de Pôle Emploi, vous en êtes informé et alerté par les différentes organisations syndicales en région. Les nombreuses expertises CHSCT sur différents volets du déploiement opérationnel de la fusion ainsi que les différents rapports officiels IGF, CESE, Sénat, constatent les effets nocifs sur la santé des agents et la dégradation du service. Les agents ont besoin de stabilité professionnelle, de sérénité afin de rendre les meilleurs services possibles aux usagers.


Les choix organisationnels relèvent pleinement de votre responsabilité.


Le courage et la responsabilité ne sont  pas de continuer à avancer coûte que coûte et "après moi le déluge".

Le courage et la responsabilité qui vous incombent, c'est d'arrêter, réfléchir et écouter les acteurs et les organisations syndicales. »


 

Les élu(e)s et représentant SUD à ce C.E. : Yves DESPEAUX, Stéphanie DROUHIN, Colette LEVREL, Daniel MEMAIN

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28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 09:13

Lettre ouverte

Monsieur le Directeur Général de Pôle emploi

 

Mercredi 15 février, les organisations syndicales, CGT, FO, SNU et SUD ont décidé de quitter la réunion multilatérale que vous avez convoquée : votre vision du » dialogue social » est pour le moins peu convaincante

 

Lors du premier Comité Central d’Entreprise (CCE) vous avez prétendu « vouloir un dialogue social constructif qui soit respectueux des instances ». Vous ambitionnez de bâtir un plan stratégique à trois ans qui, selon vos dires, devrait être « partagé » par les agents et les organisations syndicales. Ce plan se devrait d’être, selon vous, la concrétisation de la convention tripartite.


Quels sont nos premiers constats :


 Vous n’avez pas présidé la première réunion sur le sujet à laquelle vous nous avez conviés. Nous constatons un écart manifeste entre vos paroles et vos actes.


 Lors de cette réunion, vos représentants ont fait comme si notre institution était une feuille blanche et que les 3 années passées n’avaient pas existé. Sans bilan de la précédente offre de service aux usagers comment en construire une nouvelle ?


 Sans bilan des effets de la fusion sur l’organisation du travail et la dégradation des conditions de travail qu’elle a engendrée, comment prétendre arrêter une stratégie pour les trois ans à venir ?


 Vous fixez dans votre « plan stratégique » 7 axes, sans que nous ayons réponse à ce qu’ils recèlent. Les interlocuteurs que vous nous avez désigné étant incapables d’y répondre. Les 7 axes qui président à sa conception doivent nous être explicités.


 Vous entendez créer un « nouveau contrat social » ( ?!?) sans définir ce que cette expression représente pour vous. Ce qui, loin d’être rassurant, implique un risque majeur d’une remise en cause des règles légales, conventionnelles et statutaires.


 Loin de respecter les instances représentatives du personnel, cette « multilatérale » n’a aucun caractère juridique établi ni légitimité comme peuvent l’avoir les réunions des DSC, CPNN ou le CCE alors qu’il s’agit d’éléments structurants pour l’Etablissement.


 Vous ambitionnez d’obtenir l’aval des organisations syndicales, voire même leur « caution » et leur implication dans la prise de décisions tout en étant seul à en fixer les conditions, les moyens, et les finalités.

 

En tentant de contourner les instances et la représentation du personnel issues du code du travail (seules compétentes pour traiter de ce sujet) vous faite une grave erreur, voire une faute. Serait-ce là les prémices du nouveau « contrat social »: Contourner les organisations syndicales et les instances ?


Vous avez décidé de lancer un questionnaire en direction des 50 000 agents de Pôle emploi afin, selon vous, de « les impliquer dans la démarche de construction du plan stratégique ».


Les Organisations syndicales CGT, FO, SNU et SUD refusent de cautionner une illusion de démarche « participative et démocratique » sur l’organisation de l’Etablissement pour le mettre au diapason de la convention tripartite. Votre décision unilatérale de recourir à des prestataires externes (IPSOS, CAP GEMINI) a été entreprise sans information préalable du CCE, et met en évidence que les choses sont déjà formatées et décidées.


Ces premiers constats factuels montrent que votre conception du « dialogue social » est en déphasage avec vos affirmations set en totale opposition avec nos conceptions de celui-ci.


Les organisations syndicales signataires de ce courrier exigent l’arrêt immédiat de cette méthode de « dialogue social », le respect des instances représentatives du personnel à tous les niveaux, leur information et leur consultation, et, si nécessaire, l’ouverture de négociations, dans le cadre strict des instances légales et conventionnelles.


Nous attirons l’attention de l’ensemble des agents de Pôle Emploi sur l’utilisation par la Direction des « résultats » d’une telle enquête, qui vise à leur donner l’illusion de « participer » à la décision que d’autres ont déjà entérinées. Nous les incitons à la plus grande circonspection.


Nous dénonçons cette tentative de manipulation qui, sous couvert d’une prétendue « responsabilisation » des agents à tous les niveaux de la hiérarchie, a pour seul objectif de les conduire à accepter des mesures qualifiées « d’incontournables » qui leurs seront le plus souvent défavorables, mais qui serviront surtout à tenter de « museler toute protestation ou revendication ultérieure, tant de leur part que celle de leurs organisations syndicales ou celle des élus du personnel.


Les organisations syndicales CGT, FO, SNU et SUD invitent l’ensemble des agents de Pôle Emploi à revendiquer la défense de l’intégralité de nos missions, des services aux usagers conformes à leurs légitimes exigences, le respect des qualifications passant par de vraies formations, des effectifs de titulaires, des moyens matériels, et informatiques, l’arrêt de l’intensification des rythmes de travail et des conditions de travail respectueuses des personnels, et de la réception des usagers à leur demande .


Elles incitent les agents à revendiquer l’application de tous leurs droits légaux, statutaires et conventionnels, sans réserves ni « aménagement », au nom d’une quelconque rigueur budgétaire, ou crise dont ils ne sont que les victimes.
La dernière NAO salaires, tant sur la forme que sur le fond, a démontré les limites du nouveau dialogue social que vous prétendez mettre en oeuvre et la volonté de faire payer aux agents le prix de la fusion.


Nous appelons l’ensemble des agents à ne pas lâcher la proie pour l’ombre.
Paris, le 23/02/12

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28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 08:57

Compte Rendu de la Réunion des Délégués du Personnel du 24 Février 2012

 

QUESTIONS SUD : 1. Pourquoi les formateurs ARDC sont ils obligés de prendre les transports en commun pour aller à Bordeaux sachant qu’ils sont obligés d’amener la documentation pédagogique et leurs affaires personnelles. Les transports en commun : train + tram + bus ne sont adaptés lorsque l’on est chargé. Nous vous demandons de faire une exception pour ces collègues et les autoriser à prendre un véhicule de location ou de service. L’établissement refuse de faire une exception. La note sur les déplacements s’applique de manière identique à tous les agents. La documentation pédagogique est disponible sur place.

 

2. Est-ce que les jours supplémentaires sont proratisés ? par exemple un collègue partant à la retraite en mai ou octobre a-t-il droit à la totalité des jours ? Oui ils le sont en fonction du nombre de mois de présence.

 

3. Certains DAPES évoquent la règle des 50% d'obligation d'agents présents pendant les vacances scolaires. Pouvez-vous leurs rappeler qu'il n'y a aucune règle à pôle emploi concernant le taux de présence des agents. De plus, actuellement, pratiquement tous les entretiens se font sur rdv donc, en dehors des plages contraintes à respecter, quelle est l'utilité d'obliger des agents à être présent pendant les vacances scolaires pour faire du SMP, de la relations entreprises, etc. alors qu'ils peuvent le faire avant ou après les vacances ! Il n’y aucune règle de pourcentage d’agents qui doivent être présents sur le site. Le Chef d’agence est maitre de son organisation : il peut décider que ce sera 30 % ou 70 % comme il veut.

 

4. Actuellement on nous parle des économies à effectuer à pôle emploi : restriction sur les frais de déplacement, les agendas, les fournitures, l'affranchissement du courrier, etc. Pourtant, lors de petits déjeuners fait en agence avec les partenaires, on oblige l'agence à prendre un traiteur (coût de 150 € environ) alors qu'avant sur le budget de l'agence, pour une prestation identique ça revenait à 30 € maximum ! C’est un marché national, on ne peut pas déroger à cette obligation.

 

5. - Suite à la neige du lundi 6 février, M. Toubeau à pris la mesure suivante : " La journée de lundi sera comptabilisée à 7h30 pour tous ceux qui se sont rendus sur leur lieu de travail de ce jour là et qui n’ont pu effectuer leurs heures de travail ". Idem pour la journée du 14 février. Pourquoi ce mail n'a pas été retransmis à tous les agents avec la liste ldr et pourquoi certains dapes refusent d'appliquer la consigne ? Merci de la leur rappeler. Les personnes étant arrivés en retard ce jours là auront les journées de valider à 7h30.Les personnes qui n’ont pas pu venir doivent poser une journée. C’est le service gestion des temps de la DRH qui saisie les journées.

 

6. Il existe un nouvel atelier intitulé : « réaliser son CV » qui doit permettre au demandeur de repartir avec un CV abouti. Or en agence les prestataires n’ont pas accès actuellement aux ordinateurs en réseau. Nous vous demandons de prévoir un accès informatique avec un identifiant dédié aux prestataires afin de maintenir ces ateliers en agence. Une solution est en cours d’étude à la DGSI qui tiendra compte des risques d’intrusions (pour infos 5000 tentatives par jours actuellement

 

7. Certains Chefs d’agences ne distribuent pas la totalité des parts variables qui leurs ont attribuées. Que deviennent ces parts ? Sont-elles redistribuées ? Sont-elles épargnées ? Sont-elles perdues ? Merci de lever le mystère sur ces nouvelles pratiques et le lieu du trésor ? Les parts variables sont mutualisées au niveau régional. Un chef d’agence n’a aucune obligation de donner la totalité de sa dotation. Il peut toutes les rendre et elles sont données à d’autres agences. Le DR adjoint trouve tout cela normal, les parts variables ne sont pas un du aux agents.

 

8. Pourquoi dans une agence où sont identifiées 5 personnes en fonction appui, il n’est demandé qu’à 2 personnes de s’entendre systématiquement sur l’alternance de la pose des congés et qu’on leur interdit de les prendre en même temps ? Dans le même temps cela ne pose aucun problème lorsque le DAPE et l’‘adjointe sont en vacances aux mêmes dates !!! Le DAPE est maitre dans son agence, il fait le planning des congés en fonction de compétences de chacun !!! Si ces 2 agents sont les seuls à maitriser à un sujet ils ne peuvent pas être en congés en même temps !!!

 

9. Le 25 novembre 2011 vous répondiez à la question : SUD 2 : Quelle est la règle de calcul du nombre de tickets restaurant pour un agent travaillant à 80% avec temps libéré sur 2 après-midi ? Si l’agent est de droit public, il bénéficiera de 5 titres repas. S’il est de droit privé, la dotation théorique hebdomadaire est de 3 titres repas. Or dans l’instruction du 17 janvier nous ne voyons plus apparaitre cette règle. Pouvez-vous nous la confirmer ? L’établissement confirme que dorénavant pour être en conformité avec l’URSAFF, seules les personnes présentes la journée ont droit à un ticket restaurant. Cela s’applique pour tous les agents de droit privés depuis pole emploi et maintenant pour les agents publics depuis le 17/01/12.

 

Autres sujets abordés : Les réunions de type veille réglementaire doivent être sur le temps de réunions de service et les plages fixes Les CIF droit privé ne sont plus gérés par le FONGECIF mais par UNIFORMATION. La Direction Générale doit donner les modalités et critères d’intervention en mars. La note sur la prise en charge des traitements d’aide à l’arrêt du tabac est toujours d’actualité : http://accueil.pole-emploi.intra:8501/personnalisation/docs/notes/site/documents/6042/webpage.htm Pour les agents privés, les heures supplémentaires débutent à partir de 37h30 réalisées dans la semaine (un jour de congés, RTT …) diminue dons de fait cette durée hebdomadaire. De 37h30 à 43 heures elles ont payées 125 % puis à partir de 43h 150 %

 

Pour les postes vacants la RH transmet au DAPE toutes les candidatures qui essayent de recevoir tous les candidats et fait 3 choix. Cela remonte à la DT qui fait des préconisations identiques ou autres. Cela se termine avec un arbitrage par le DR et la DRH. En cas de problème avec la mutuelle il ne faut hésiter à solliciter au service RH: http://accueil.pole-emploi.intra:8501/portail/region/r-midi-pyrenees/ga-paie-@/portail/region/r-midi-pyrenees/generic.jspz?type=inarticle&id=95182 Les personnes en CAE ont bien entendu le droit de prendre leurs congés. S’ils n’ont pas été pris ils seront payés. Les informations concernant les possibilités de CESU dans le cadre de l’accord sur l’égalité professionnelle devraient arriver en juin !!! Les permutations sont intégrées dans les mobilités et donc ouvrent droit aux aides afférentes de la CCN pour les salariés de droit privé. Les personnes en CAE ont une formation obligatoire de 5 jours.

 

Les personnes souhaitant faire un bilan à mi carrière doivent contacter directement la DRH et non son DAPE. Les agents de droit privés ayant des interrogations quand à leur demande de mutations refusées peuvent saisir les délégués du personnel. Des parcours de formation sont prévus à partir de juin pour les agents actuellement sur la mission CSP qui arrivent au terme de mission.

 

 

Vos Déléguées du Personnel

Valérie Rouane / Sandrine Cabrol Dominique Labroue /Karima Békri.

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16 février 2012 4 16 /02 /février /2012 11:49

 

Comment la hausse du chômage profite à Médéric,la mutuelle du frère Sarkozy, par un détournement de fichier totalement illégal … !

 

Par des collectifs de chômeurs et précaires

 

Nous soutenons depuis des années les chômeurs et précaires, et constatons combien les politiques mises en place par la droite depuis 2002 créent une explosion du nombre de chômeurs (on atteint les 5 millions toutes catégories confondues, dont un million de fins de droits en 2010) et de précaires – qu’il s’agisse de l’exonération de charges sociales sur les heures supplémentaires , soit 400 000 emplois perdus, de la suppression massive d’emplois dans les services publics, ou de la destruction et la délocalisation acceptées de notre industrie.

 

Mais c’est avec stupéfaction que nous découvrons que certains de nos camarades actuellement en recherche d’emploi et inscrits à Pôle Emploi se voient démarcher directement, par des courriers personnalisés adressés début février, sur la base des fichiers de Pôle emploi, pour suivre un accompagnement personnalisé auprès de Malakoff Médéric et d’une société dénommée ARGUS. Cet accompagnement, « complémentaire à celui de Pôle Emploi (sic), et entièrement financé par les fonds sociaux des caisses, consiste en des entretiens individuels dans le but de préparer un entretien d’embauche, établir un CV, demander une formation, d’une part, et en des ateliers thématiques animés par des professionnels, traitant notamment de l’organisation de la nouvelle structure Pôle Emploi, de la création d’entreprise, pour les guider dans leurs démarches ».

 

Malgré le soin mis dans le libéllé de cette invitation personnelle intitulée :  «Le 28 février : Parlons de votre situation professionnelle et de votre santé », nous ne sommes pas dupes : il s’agit bien d’amener des clients à la mutuelle Malakoff Médéric.

 

Nous sommes scandalisés à deux titres :

Comment Malakoff Médéric s’est-il procuré ces adresses ?

Ainsi l’explosion du chômage suscitée par la politique mise en œuvre par Nicolas Sarkozy profite directement à son frère, patron de Malakoff Médéric…

 

Sur le premier point, il est évident que les fichiers de Pôle Emploi ont été utilisés dans l’unique but de faire adhérer des chômeurs à la complémentaire santé Médéric, mutuelle privée appartenant au frère de Nicolas Sarkozy. De quel droit ??? C’est un détournement illégal d’un fichier public confidentiel à des fins d’intérêt privé, au nom de l’aide aux chômeurs…Nous saisissons donc immédiatement la CNIL.

Sur le second point, la boucle est bouclée : les politiques menées par Nicolas Sarkozy et qui de l’avis de tous les experts ne créent pas d’emploi mais font augmenter le chômage, vont ainsi apporter des clients à la mutuelle créée fort à propos par son frère pour suppléer à la dégradation des conditions d’indemnisation des chômeurs ( dont à peine la moitié sont actuellement indemnisés, et pour qui les radiations ont augmenté de 25 % en juin dernier).

N’y a-t-il pas là ce que l’on peut appeler détournement de biens publics à son profit ou à celui de sa famille et donc en faveur d’intérêts privés ? C’est un délit. Nous attendons donc des condamnations exemplaires des auteurs de cette supercherie juteuse. Nous sommes écoeurés de voir à qui profite – à un clan familial – une politique qui ne génère depuis des années que misère, paupérisation et désespoir.

 

Des collectifs de précaires et chômeurs en colère, 15 février 2012

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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 13:56


En France et en Europe, Non à l’austérité !

Non à la casse du contrat social ! Les salariés ne paieront pas leur crise !

Pour une autre répartition des richesses !


Le 29 février, on se serre les coudes et on se mobilise…
Contre le projet de traité européen !


Dans chaque pays d’Europe, à l’appel de la Confédération Européenne des Syndicats, les salariés manifesteront en même temps contre le projet de traité européen.
Face à une situation économique et sociale qui se dégrade et avec le durcissement de l’austérité comme seule réponse de la part des dirigeant-e-s européens, le monde du travail se doit de manifester ses exigences. Le projet de traité européen va être imposé sans débat avec les populations et ne fera que renforcer la constitutionnalisation de l’austérité.


Cela n’est pas acceptable. On ne peut pas continuer à imposer des mesures qui ne marchent pas, qui enfoncent les pays dans la crise et appauvrissent de plus en plus de monde.
Il y a urgence à aborder un réel débat pour de véritables alternatives pour l’emploi, les salaires, l’investissement productif, la cohésion des territoires, l’environnement, la lutte contre la précarité, l’égalité homme-femme.
Contre la TVA AntiSociale !


L’annonce, sans aucun dialogue, de la mise en oeuvre d’une prétendue « Tva Sociale » est une nouvelle attaque frontale contre le monde du travail. On va encore une fois demander aux seuls salariés de « payer plus pour gagner moins » !


Contre la casse du droit du travail, pour la démocratie sociale !


Le Gouvernement veut aussi imposer des accords « compétitivité emploi » qui légaliseront le chantage des employeurs « emploi contre salaires et temps de travail ». Ces accords ouvrent la voie à la remise en cause d’un pilier essentiel du droit social français et du contrat de travail.
Plus globalement, âge de départ à la retraite, durée légale du travail, conventions collectives, procédures de licenciement, salaire minimum, droit de grève, service public et protection sociale… tout devrait passer à la moulinette de la « compétitivité ».


Défendons l’emploi industriel, les services publics et la protection sociale !


Les conditions de travail des salariés du public comme du privé se dégradent tous les jours. Les volontés politiques qui attaquent les services publics, affaiblissent l’emploi industriel et fragilisent la protection sociale, empêchent une répartition équitable des richesses produites et instituent une inégalité de traitement des citoyens face aux besoins sociaux fondamentaux.


Manifestation Unitaire Interprofessionnelle Mercredi 29 Février Rdv à 10h, place Arnaud Bernard La manifestation se terminera par un rassemblement avec prises de paroles au Monument aux Morts ou Place Esquirol


En France, comme en Europe, manifestons notre refus des décisions gouvernementales qui ciblent toujours et encore le monde du travail. Chaque jour, la liste des salariés, de notre département, en lutte s’allonge : Procme, Crédit Mutuel, Imerys, Education, Inspection du travail, Finances Publiques, Office Nationale des Forêts, Freescale, Thales, URSSAF, Transports…


Faisons converger les luttes : serrons-nous les coudes


Nos organisations syndicales appellent les salariés, actifs, retraités, privés d’emplois de Haute Garonne à se mobiliser dans l’unité syndicale la plus large, à décider de la grève sur les lieux de travail le 29 février 2012 età participer aux manifestations interprofessionnelles qui seront organisées dans le département.

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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 13:31
Chômage : les chiffres sont truqués en Allemagne comme en France
Philippe Murer - Tribune | Lundi 13 Février 2012 à 12:01

Le modèle économique allemand, encensé pour sa croissance et son dynamisme, ne semble pas aussi enviable qu'il n'y paraît. En particulier concernant le chômage, dont les chiffres seraient truqués pour cacher le fait qu'une partie de la population vit dans la précarité. De même qu'en France, où le taux de chômage officiel n'est pas le reflet exact de la réalité. Petite démonstration par Philippe Murer, professeur de finance à la Sorbonne.



(Dessin de Louison)
(Dessin de Louison)
En utilisant deux méthodes différentes,  on peut évaluer le taux de chômage en France entre 16 et 20% de la population en âge de travailler. L’Allemagne serait à 15%.
En lisant les quatre articles en annexe et en fouillant longtemps dans les statistiques, je me suis rendu compte que les chiffres allemands semblent faussés. Il faut dire que les chiffres français du chômage ne sont pas réalistes non plus.

Une responsable de l’Arbeitsagentur d’Hambourg (Pôle-emploi allemand) souhaitant garder l’anonymat, ne cache pas sa colère.
« Qu’on arrête de parler de miracle économique. Aujourd’hui, le gouvernement répète que nous sommes aux alentours de 3 millions de chômeurs, ce qui serait effectivement historique. La réalité est toute autre, 6 millions de personnes touchent Hartz IV,... »

Récemment la polémique a été relancée après que le quotidien Die Welt a rapporté, dans son édition du 27 septembre, que les chiffres du chômage des seniors sont « truqués ». D’après le journal conservateur, un chômeur de plus de 58 ans sur deux n’est plus répertorié dans les chiffres de la Bundesagentur für Arbeit  (Agence fédérale du travail).

Par une magouille comptable et dialectique, le pôle emploi allemand aurait fait sortir 211 000 chômeurs seniors des listes. Le crédo du Silberschatz (littéralement, le « trésor de l’expérience » des seniors), chanté par la ministre du Travail, Urula Van der Leyen, qui répète que « les principaux bénéficiaires du redressement du marché du travail allemand sont les 58 ans et plus » a depuis pris du plomb dans l’aile. Interpelé sur la question par Klaus Ernst, le chef de file de la Linke (parti politique de gauche) le porte-parole ministère du Travail a d’ailleurs dû reconnaître que « début 2011, seulement 43 % des seniors bénéficiaires du chômage étaient enregistrés sur les listes. »

« Les 4,9 millions d’adultes sont en fait des chômeurs, des quasi-chômeurs — qui travaillent moins de 15 heures par semaine — ou des précaires. Les plus touchés sont les familles monoparentales et les seniors », souligne Brigite Lestrade, auteur d’une étude sur les réformes Hartz IV (Cerfa, Juin 2010).

Méthode pour vérifier le taux de chômage : retraiter des RSA socle et autre chômeurs cachés

Le nombre de chômeurs en Allemagne et en France semblent en train de diverger, bilan très flatteur, remarquée et encensée en France par presque tous les commentateurs. A juste titre ?

 

Chômage : les chiffres sont truqués en Allemagne comme en France

 

En revanche, la comparaison évolue quand on suit le nombre de personnes au chômage ou touchant le RSA socle en France, la loi Hartz en Allemagne. L’Allemagne s’en tire un peu mieux récemment mais il n’y a rien de miraculeux.

 

Chômage : les chiffres sont truqués en Allemagne comme en France

 

Le taux de chômage des deux pays est à 21% en France et 16% en Allemagne.

 

Chômage : les chiffres sont truqués en Allemagne comme en France

Comment expliquer ces différences ?

La population en âge de travailler baisse en Allemagne et augmente en France

 

Chômage : les chiffres sont truqués en Allemagne comme en France

 

Ce qui permet à l’Allemagne de faire baisser son chômage avec moins de croissance qu’en France
D’autant plus que le chômage est encore plus caché en Allemagne qu’ en France

 

Chômage : les chiffres sont truqués en Allemagne comme en France

 

On remarque que la population au travail en France a augmenté de façon comparable en France et en Allemagne

 

Chômage : les chiffres sont truqués en Allemagne comme en France

Autre méthode pour vérifier le taux de chômage : le taux d’activité

Depuis 1970, le changement des mœurs a considérablement accru la participation des femmes à l’emploi en France. Nous travaillerons donc sur le taux d’activité des hommes pour ne pas biaiser l’étude. Nous avons aussi enlevé les jeunes hommes de 15 à 24 ans touchés par le chômage — mais qui étudient plus longtemps maintenant — afin d’éliminer un biais statistique et les plus de 60 ans à cause des changements de système de retraite.
A partir des chiffres de l’INSEE, on peut tracer la courbe suivante. 

 

Chômage : les chiffres sont truqués en Allemagne comme en France

 

De 1975 à 2009, le taux d’activité des hommes de 24 à 60 ans est donc passé de 77,1 à 64,6 %.
Le taux de chômage de 2009 peut être indirectement évalué comme le taux de chômage de 1975 +12.5% en supposant qu’un homme entre 24 et 60 ans souhaite autant travailler en 2009 qu’en 1975.
Comme le taux de chômage était de 3% en 1975, on trouve un taux de chômage estimé de 15.5% chez les hommes.

L’emploi industriel

Malgré la belle réussite de l’industrie allemande, on remarquera que l’emploi industriel baisse aussi vite en France qu’en Allemagne.

 

Chômage : les chiffres sont truqués en Allemagne comme en France
La réalité du chômage en France et en Allemagne est donc largement sous-estimée par les chiffres officiels
La question est désormais de savoir pourquoi. 


Philippe Murer est professeur de finance à la Sorbonne et membre du Forum Démocratique.

Pour aller plus loin, voici une sélection d'articles sur l'Allemagne :

Chômage : la face cachée du miracle économique allemand. 

La compétitivité allemande ? 20 % de travailleurs pauvres.

Les bas salaires allemands accusés d'être à l'origine de la crise en zone euro. 

Les réformes sociales Hartz IV à l'heure de la rigueur en Allemagne  (pdf) par Brigitte Lestrade, professeur de civilisation contemporaine allemande à l’Université de Cergy-Pontoise.

 

Marianne2.fr

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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 13:24
Portugal-Espagne: la fronde sociale touche le Clud Med
Régis Soubrouillard - Marianne | Mardi 14 Février 2012 à 05:01

 

Alors que Athènes sombre dans le chaos, le Portugal s'apprête à accueillir la troïka de ses créanciers chargés d'évaluer la conformité des plans d'austérité avec l'accord signé en 2011. Samedi, à Lisbonne, la population leur avait réservé un joyeux comité d'accueil: 300.000 manifestants: la plus grande manifestation de ce trente dernières années.



Portugal-Espagne: la fronde sociale touche le Clud Med
Ce n'est pas seulement Athènes qui flambe, depuis plusieurs jours et la succession des plans d’austérité, c’est dans tout le « Club Med » que le feu couve sous la cendre. Le Portugal et l’Espagne, voire l’Italie, seront-ils la prochaine Grèce ? Les flammes d'Athènes ont largement éclipsé les remous de Lisbonne.

Samedi, selon les syndicats, 300.000 personnes  défilaient à Lisbonne contre les mesures du gouvernement qui prévoient une profonde réforme du marché du travail. Contrairement aux mœurs françaises, la police portugaise ne communique pas ses propres chiffres. Dans un discours à la foule, le secrétaire général de la CGTP, Armenio Alves Carlos a affirmé qu’il s’agissait de « la plus grande manifestation de ces 30 dernières années » : «  Nous sommes là pour protester contre l’exploitation, l’inégalité et la pauvreté. C’est cela que la Troïka Union européenne, BCE et FMI apporte à ce pays, avec le consentement du gouvernement ».

Les organisateurs du rassemblement, le plus grand depuis le début de la crise, ont promis d'accentuer leur mouvement ainsi que les actions syndicales parallèles. Une contestation de rue perçue comme un comité d’accueil réservé à la troïka des créanciers qui doit débarquer dans le pays mercredi pour évaluer la conformité des plans d'austérité portugais avec l’accord signé en 2011 pour un sauvetage de 78 milliards d’euros.

Les deux premières évaluations ont abouti à des satisfecit et l'enjeu de la nouvelle mission est l'octroi d'une nouvelle tranche d'aide de 14,9 milliards alors qu'environ 40 milliards ont déjà été versés.
Le responsable de la CGTP a averti que la vague de contestation se poursuivrait dans les prochaines semaines, annonçant d'ores et déjà une nouvelle journée de manifestations dans tout le pays le 29 février prochain : « Le temps dira si le niveau de contestation du Portugal sera le même qu’à Athènes. Mais l’inter-syndicale continuera à faire appel à la mobilisation »

L'Espagne après le Portugal


Armenio Carlos a appelé à une renégociation de la dette portugaise au lieu de la poursuite du programme d'austérité. Le mois dernier, la CGTP avait refusé, contrairement à d'autres centrales portugaises, de donner son aval à la réforme du marché du travail proposée par le gouvernement. La baisse des dépenses publiques et les hausses fiscales imposées par le plan d'aide financière a provoqué au Portugal la plus forte récession depuis les années ayant suivi le retour de la démocratie en 1974. Le taux de chômage a atteint le niveau record de 13%. « Le plan de sauvetage est très bon pour les créanciers qui touchent des milliards en intérêts et en commissions, très bon pour les banques, mais ces mesures sont vraiment néfastes pour les travailleurs, les jeunes, les retraités, pour les 2,7 millions de Portugais au bord de la pauvreté, et ceux qui sont déjà dedans », a dénoncé le dirigeant syndical.

Pas de manifestations ce week-end en Espagne, où le gouvernement a également adopté vendredi une réforme du travail pour flexibiliser le marché de l'emploi mais les deux principaux syndicats, UGT et CCOO, ont appelé à la mobilisation générale et à manifester dans tout le pays le 19 février contre ces nouvelles mesures.

Détresse sociale et dépossession politique

Ce programme d'austérité, dont le contenu exact n'est pas encore connu, devrait notamment inclure une réduction de 22% du salaire minimum dans le cadre d'une déréglementation générale du marché du travail, la suppression dans l'année de 15 000 emplois publics et des coupes sur certaines pensions de retraite. Les syndicats estiment eux que cette réforme « va accélérer la destruction d'emplois » et « augmenter la précarité à moyen terme ». Particulièrement visée, la réduction des indemnités de licenciement de 45 jours de salaires par année travaillée à 33 jours, voire 20 en cas de licenciement économique dans certaines conditions.

Réduction drastique des salaires, multiplication des taxes nouvelles dans des pays où souvent la perception de l’impôt est loin d’être optimale.Toujours les mêmes récits de cette strangulation économique désormais ordinaire, qualifiés pudiquement de plans d’austérité. A chaque plan succède un nouveau plan imposé par une troïka qui dicte sa loi financière sans aucune  légitimité populaire, accentuant autant la détresse sociale que le sentiment de dépossession politique. Après la Grèce, ce sont désormais le Portugal, l’Espagne ou encore l’Italie qui s’apprêtent à rejoindre la désormais longue liste des pays développés condamnés à subir les douloureux traitements de longue durée de ces rebouteux de la finance.
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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 11:53
Pourquoi les Grecs n'en peuvent plus

 Sébastien Julian - publié le 13/02/2012 à 18:34

En deux ans, ce sont pas moins de 7 plans de rigueur qui ont été annoncés aux Grecs qui entament en 2012 leur quatrième année de récession. L'Expansion.com dresse l'inventaire complet des sacrifices imposés.
Un manifestant anti-austérité sur la place Syntagma le 12 février 2012.
Un manifestant anti-austérité sur la place Syntagma le 12 février 2012.
REUTERS/Yiorgos Karahalis

Vandalisme, violence, destruction... Les Grecs n'en peuvent plus. Et pour cause : c'est la septième fois depuis janvier 2010 que leur gouvernement annonce un nouveau plan de rigueur! Dans ce capharnaüm de mesures impopulaires, même les économistes les plus pointus ont du mal à s'y retrouver. Selon les calculs de l'OCDE, la rigueur budgétaire aurait déjà coûté 3,5 points de croissance en 2010 et 2,5 points en 2011. Mais ces chiffres sont sans doute sous-estimés, avouent les experts. Un tiers de la population était déjà au bord de la pauvreté ou de l'exclusion à la fin 2010. Passage en revue des sacrifices demandés aux Grecs depuis deux ans.

 

Janvier 2010:

Trois mois après la réévaluation spectaculaire du déficit public grec, le gouvernement met fin aux mesures de relances (1,3% du PIB). Côté recettes, il prévoit - sans trop de précisions - de supprimer des exonérations fiscales, d'augmenter des taxes sur le tabac, l'alcool, etc. Le programme annonce également une réduction de la rémunération des fonctionnaires, un gel des recrutements dans le secteur public en 2010 et le remplacement d'un départ sur cinq à la retraite.

 

Février 2010

Le gouvernement précise les mesures annoncées le mois précédent et en ajoute d'autres. Au menu : gel des salaires des fonctionnaires en 2010, baisse de 10% des primes et diminution de 30% des heures supplémentaires dans la fonction publique. Par ailleurs, le gouvernement annonce une augmentation des taxes sur les produits pétroliers, un recul de deux ans de l'âge moyen de départ à la retraite (à 63 ans d'ici 2015), l'imposition de 40% des revenus supérieurs à 60.000 euros(au lieu de 75.000 euros) et mise en place d'un système d'évaluation objective des signes extérieurs de richesses, afin de lutter contre la fraude fiscale.

 

Mars 2010

La hausse de la TVA fait son apparition (+2 points à 21%). La fonction publique est à nouveau touchée par la rigueur : le gouvernement annonce, sous la pression de Bruxelles, une réduction de 30% du 13ème mois de salaire et de 60% du 14ème mois de salaire. Enfin, les pensions de retraites sont gelées, à la fois pour les fonctionnaires et les salariés du secteur privé. Certains produits de base deviennent hors de prix : les taxes augmentent de 20% sur l'alcool, et le prix des cigarettes fait un bond de 63%.

 

Mai 2010

La rigueur s'aggrave encore. Les 13e et 14e mois de salaire des fonctionnaires sont finalement supprimés. (Une suppression compensée toutefois par une prime annuelle de 1.000 euros pour les salaires de moins de 3.000 euros brut). Le taux de TVA augmente encore de deux points, de 21% à 23% Le gouvernement recule à nouveau l'âge légal de départ en retraite, et allonge la durée de cotisations (40 annuités contre 37). Le gouvernement annonce une série de nouveaux impôts, notamment des taxes "vertes", sur les jeux d'argent et les bénéfices des entreprises. Le plan prévoit également des mesures pour renforcer la flexibilité du marché du travail, faciliter les licenciements et ouvrir certaines professions à la concurrence.

 

Juin 2010

La série noire continue. Le nouveau programme d'austérité est encore plus drastique que le précédent, qui a pourtant marqué les esprits. Il prévoit notamment la refonte de la grille de salaires des fonctionnaires, l'abaissement du seuil d'imposition à 8000 euros au lieu de 12.000, un programme de privatisations de 50 milliards d'euros, des coupes sur les retraites, dans les allocations chômage et de nouvelles taxes. Parmi celles-ci, une hausse de la TVA dans la restauration, sur les fleurs ou les places de théâtre (23 % au lieu de 13 %) et une taxe dite de solidarité.

 

Octobre 2011

La nouvelle grille de salaires dans la fonction publique se précise. Elle devrait déboucher sur une réduction des traitements de 25% en moyenne selon des calculs d'économistes, après les coupes de 20% opérées en 2010. Le gouvernement annonce un gel des conventions collectives dans les entreprises pour au moins deux ans, ainsi que la baisse du plafond d'imposition sur le revenu des particuliers à 5.000 euros par an au lieu de 8.000. Dans le secteur public, il est prévu d'instaurer du chômage technique dans les entreprises publiques et organismes parapublics!

 

Février 2012

Malgré les révoltes à répétitions et l'asphyxie de son économie (le pays entame sa quatrième année de croissance négative), la Grèce s'enfonce un peu plus dans la rigueur. Le nouveau plan prévoit une baisse de 22% du salaire minimum. Pour les moins de 25 ans, la baisse serait même de 32%. L'objectif : faire baisser le coût du travail de 15% d'ici 2015.

 

La Grèce est en train de faire une overdose d'austérité, commente Christian SchulzSenior Economist chez Berenberg. Le risque de sortie de l'euro est très élevé, ajoute-t-il. De leur côté, les marchés ne s'en soucient guère. Pour eux, la Grèce a une capacité de nuisance bien plus faible que l'Espagne ou que l'Italie.

 

L'EXPRESS.fr

 

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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 11:40

 

Selon les Echos, le président bientôt candidat réfléchirait à remettre en cause la garantie de l'emploi dans la Fonction publique en échange de meilleurs salaires. Un électrochoc destiné à souligner l'énergie réformatrice de Nicolas Sarkozy. 

Si certains en doutaient encore, l'entrée en campagne de Nicolas Sarkozy s'accompagnera de propositions fracassantes. Après son interview dans le Figaro Magazine et ses annonces référendaires concernant les chômeurs et les étrangers, le président candidat pourrait proposer de remettre en cause le statut d'emploi garanti des fonctionnaires. C'est ce que révèle un article des Echos, qui précise que cette mesure ne concernerait que les nouvelles embauches. Contrepartie de cette révolution, les salaires de la fonction publique seraient revalorisés.  

 

Selon l'édition de mardi des mêmes Echos, l'Elysée aurait "fermement démenti" une telle volonté du président de toucher au statut des fonctionnaires. 

Pourtant, certains responsables de la majorité en restent persuadés, la France ne serait pas passée loin d'une situation à la grecque et, vu l'importance de la crise, il faudrait au pays un nouveau modèle économique et social. Donc de nouveaux fonctionnaires... 

 

Suspicion et défiance permanente à l'égard des fonctionnaires, selon le PS

Séduisante pour l'électorat de droite, une telle proposition aurait en outre l'avantage de renvoyer François Hollande à une image de préservation de l'ancien modèle. Un ancien ministre l'assure: c'est sur l'erreur de diagnostic du candidat socialiste sur l'état du pays plus que sur son programme que porteront les attaques de Sarkozy. 

Reste qu'en janvier 2011, le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, Christian Jacob, avait déjà émis l'idée de mettre fin à l'emploi à vie des fonctionnaires. Ce qui lui avait valu une volée de bois vert, y compris à droite, et un recul en rase campagne

 

Côté socialiste, on préfère rester prudent. "L'idée d'embaucher les fontionnaires sur des contrats de trois à cinq ans circulent parfois dans certains cercles très libéraux, note-t-on dans l'entourage de François Hollande, où l'on souligne "le climat de suspicion et de défiance permanente envers la Fonction publique". Et de promettre "une réponse extrêmement ferme" si une telle mesure devait figurer dans le projet présidentiel de Nicolas Sarkozy. 

 

Par LEXPRESS.fr, publié le 14/02/2012 à 07:13, mis à jour à 11:07

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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 11:23
Un salarié de Carrefour tente de s'immoler dans les Yvelines

LEMONDE.FR avec AFP | 13.02.12 | 18h44

Un salarié de l'hypermarché Carrefour à Chambourcy (Yvelines) a tenté vendredi de s'immoler en s'aspergeant d'essence, a-t-on appris lundi 13 février de sources concordantes.

Vendredi vers 11 heures, l'agent de sécurité s'est aspergé d'essence dans une salle réservée au personnel du magasin, ont indiqué une source policière et le syndicat CGT.

 

La direction de Carrefour a dit "confirmer qu'un incident s'est déroulé lors d'une réunion du comité d'hygiène et sécurité le vendredi 10 février 2012 au magasin de Chambourcy. Un salarié a fait une tentative de suicide en se renversant de l'essence sur le corps". "Les jours du salarié ne sont pas en danger", a précisé un porte-parole de la direction. La direction a mis en place une "cellule psychologique pour l'ensemble des collaborateurs".

 

"HARCÈLEMENT"

Selon le délégué syndical central Carrefour, Franck Gaulin, l'homme est désormais sorti de l'hôpital. "Des collègues l'ont empêché d'aller jusqu'au bout de son geste", a précisé le syndicaliste. Selon le syndicat, ce salarié, syndiqué à la CGT et travailleur handicapé, a fait l'objet de "harcèlement, de propos blessants et déplacés de la part de sa hiérarchie".

 

"Il avait été mis en poste dans une réserve où la porte était cassée et où il faisait très froid. Il a demandé à avoir une boisson chaude et à faire réparer la porte et s'en est suivie une altercation avec le directeur qui lui a fait des reproches", a raconté la déléguée syndicale nationale, Claudette Montoya.

 

La CGT a indiqué qu'elle allait "se saisir judiciairement de ce dossier", évoquant la possibilité de porter plainte. Une enquête a été ouverte et confiée au commissariat de Saint-Germain-en-Laye.

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